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15.06.2004 à 11h28 par

Allez la verte, allez la verte, alleeeeeez !

En ces temps de coupe d'Europe où même un outsider comme la France peut créer la surprise, les esprits dérappent un peu partout dans le monde et on finit avec des prévisions super positives sur les parts de marché de la Xbox 2. C'est ça le sport.

Les super connar.. euh… les grands décideurs de ce monde, qui

font la pluie, le beau temps, le brouillard et l’arc en ciel sans les dents

(quelle classe avouez), se sont exprimés sur le potentiel concurrentiel de la

Xbox 2.

On commence par le directeur de EB Games, l’un des plus gros

sites de vente en ligne aux USA. Selon lui il est tout à fait problable voire

possible, ou envisageable, voire même supputable (donc pas sûr, vous me suivez),

que Microsoft s’empare d’au moins 30% du marché des consoles avec la suivante de

la Xbox. Il ajoute que selon lui Microsoft considère ce seuil comme un minimum

et qu’ils seraient «déçus d’être en dessous». Il termine par une pensée

hautement intellectuelle : «s’ils sortent avant [la PS3 de]Sony, qu’ils

proposent autant de jeux exclusifs que Sony en a sur PS2, je pense qu’ils

peuvent prétendre au leadership».
Donc pour ceux qui ne suivent pas, en gros

: si Microsoft fait une super console, qui possède plein de bons jeux exclusifs,

et qui en plus déchire tout niveau marketing, alors oui je prédis son succès

(non merci, pas d’applaudissements, je n’ai aucun mérite et je dois tout à mon

professeur d’économie à Harvard).

MAIS, car il y a un mais, on ne peut pas vous laisser sur cette

unique illumination intellectuelle sans vous faire part d’une autre analyse, du

PDG de THQ cette fois. Déjà le monsieur est un peu plus intéressant, car il juge

du potentiel direct de Microsoft.
Aux questions «Est ce que MS peut gagner

des parts de marché ?», «est-ce qu’ils sont en solide position ?», «est-ce

qu’ils ont un marketing agressif ?», le monsieur répond clairement «oui», «oui»

et «oui». Bref, même sans certitude, on constate que Microsoft n’est

définitivement plus considéré comme un outsider, comme cela avait été le cas au

lancement de la Xbox.Mine de rien c’est un bon signe de la confiance du

marché, comme dirait JP Gaillard.

A côté de cet optimisme affiché, il reste à préciser que

certains éditeurs ne cachent pas leur inquiétude vis à vis de la Xbox 2. Non pas

que celle-ci serait décevante, mais surtout qu’elle engendrerait des difficultés

pour travailler sur des projets communs avec des jeux sur les générations

actuelles, et qu’il serait très difficile voire impossible de travailler un jeu à

la fois sur PS2 et sur Xbox 2. Franchement c’est trop con, on n’aurait pas droit

au multiplateforme nivelé par le bas… (non mais j’te jure, ces

éditeurs).

Source : Gamesindustry.biz

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