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Ce qu'il y a de bien avec Artoon, c'est qu'ils ne se découragent pas facilement. Perso, j'aurais été responsable de Blinx 1, je me serais jeté du haut du Mont Fuji en tenue d'Adam avec un slip d'orties, histoire de me faire passer l'envie. Le sens de l'honneur se perd chez les japonais, je vous le dis...

Avec son mécanisme de retour dans le temps mal exploité, ses

graphismes post-Warhol Grolandais et l’ennui presque mortel qu’il provoquait,

Blinx s’est ramassé le museau dans le monde entier ou presque.

Pas vraiment reffroidis par l’accueuil, Artoon remet le couvert et nous concocte

une suite qui devrait reprendre les mêmes ficelles tout en ajoutant un mode

Xbox Live en deathmatch ou coop, histoire que les gamers

puissent s’emmerder à plusieurs et dans toutes les langues. On pourra customiser

son chat à loisir (je le fais déjà en vrai avec des pots de petits suisses, du

sparadrap et des cotillons moi) et faire plein de trucs sûrement marrants, on

l’espère du moins.