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02.08.2004 à 23h42 par

L’offensive du Têt en vidéo.

Une vidéo de 12 Mo pour Conflict : Vietnam le nouveau jeu de SCI sur le conflit qui a engendré 2 millions de victimes de 1955 à 1975…Un peu d’histoire ne vous fera pas de mal en cette période estivale, bande de fainéants !

La guerre du Vietnam, conflit armé au Viêtnam entre le Viêtnam

du Sud et son allié les États-Unis, le Viêtnam du Nord et le FNL. Il débuta en

février 1959, lorsque les anciens membres de la guérilla viêt-minh, demeurés au

Sud, décidèrent de reprendre les armes et de renverser le gouvernement

dictatorial du Viêtnam du Sud. Le conflit se transforma ensuite en une guerre

ouverte entre le Viêtnam du Sud et le Viêtnam du Nord, puis en un conflit

international limité. Les États-Unis et quelque quarante autres pays soutinrent

le Viêtnam du Sud en lui fournissant des troupes et des munitions, tandis que

l’URSS et la république populaire de Chine apportaient leur appui au Viêtnam du

Nord et au Viêt-Cong. La guerre affecta aussi le Laos, où le Pathet Lao

communiste combattit le gouvernement de 1965 à 1973 et parvint à abolir la

monarchie en 1975 ; ainsi que le Cambodge, où le gouvernement du général Lon Nol

s’écroula en 1975 face aux Khmers rouges.

La guerre trouve son origine lointaine

dans le conflit (1946-1954) qui opposa la France au Viêt-minh, ou Ligue pour

l’indépendance du Viêtnam, fondé et dirigé par le leader révolutionnaire Hô Chí

Minh. Occupé par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale, en

août 1945 ; profitant du vide créé par la reddition du Japon, les guérilleros du

Viêt-minh s’emparèrent de la capitale, Hanoi et obligèrent l’empereur Bao Dai à

abdiquer. La reconquête par la France de son ancienne colonie, en 1945-1946,

puis l’impossibilité pour le Viêt-minh et pour le gouvernement français de

s’accorder sur l’indépendance du Viêtnam conduisirent, en décembre 1946, au

premier conflit indochinois, connu sous le nom de guerre d’Indochine. La

bataille décisive eut lieu au printemps 1954 lorsque le Viêt-minh attaqua le

camp retranché français de Diên Biên Phu, dans le nord du Viêtnam. Le 8 mai

1954, après un siège de cinquante-cinq jours, les Français capitulèrent.

Avant même que la France eût quitté le

Viêtnam, en 1955, les États-Unis commencèrent à soutenir militairement le

gouvernement de Saigon. Le 24 octobre 1954, le président Dwight D. Eisenhower

offrit une aide économique directe au Viêtnam du Sud, et au mois de février

suivant, des conseillers militaires américains furent chargés d’entraîner les

forces armées sud-vietnamiennes. L’aide américaine au gouvernement de Saigon se

poursuivit après la déposition de Bao Dai, obtenue par référendum le 23 octobre

1955, à la suite duquel le Viêtnam du Sud devint une république, présidée par

Ngô Dinh Diêm.

La position de Diêm lui valut le soutien

des États-Unis. Mais, l’autoritarisme et le népotisme de Diêm, de plus en plus

dépendant des États-Unis, allaient mener à la reprise du conflit. De son côté,

le gouvernement d’Hanoi restait déterminé à réunifier le pays et suivait avec

attention l’évolution interne du régime sudiste. L’accord de paix conclu à

Genève commença à s’effriter à partir de 1957. Le président Diêm avait structuré

son régime de pouvoir personnel autour d’un parti, le Can-lao Nhan Vi, une armée

et une police secrète très puissantes. Il décida de détruire l’infrastructure

clandestine viêt-minh restée en place au Sud. Face à la détérioration de la

situation, les États-Unis réaffirmèrent leur soutien à Saigon. En avril 1961, un

traité d’amitié et de coopération économique fut signé avec le Viêtnam du Sud,

et, en décembre, le président John F. Kennedy s’engagea à aider le Viêtnam du

Sud. L’aide économique et militaire américaine au gouvernement Diêm

s’intensifia. En décembre 1961, les premières troupes américaines, 400

militaires en tenue, arrivèrent à Saigon afin de faire fonctionner deux

compagnies d’hélicoptères.

Le 1er novembre 1963, le président Diêm

fut renversé par un coup d’État militaire et exécuté, dans des circonstances qui

ne furent pas clairement élucidées à l’époque. Néanmoins, à l’été 1971, la

publication par la presse américaine d’un rapport confidentiel du Pentagone

révéla que le gouvernement américain s’attendait à un coup d’État et qu’il était

prêt à soutenir un nouveau gouvernement.

Durant l’été de 1964, face à l’instabilité

politique chronique du régime de Saigon, aux rivalités entre militaires,

bouddhistes et catholiques et la progression sur le terrain du FNL, les

États-Unis arrivèrent à la conclusion que seule une intervention directe et

massive de l’armée américaine pouvait encore sauver la situation. La guerre

connut une escalade dans la première semaine d’août 1964, lorsque des

torpilleurs nord-vietnamiens attaquèrent deux destroyers américains dans le

golfe du Tonkin. Agissant en accord avec une résolution adoptée le 7 août par le

Sénat américain, la «résolution du golfe du Tonkin», autorisant

l’intensification de la participation militaire américaine, le président Lyndon

B. Johnson ordonna l’envoi d’avions de combat au Viêtnam du Sud et le

bombardement de cibles militaires au Viêtnam du Nord en représailles.

En février 1965, l’aviation américaine

commença à bombarder régulièrement le Viêtnam du Nord. Fin 1965, il y avait 200

000 hommes, à l’été 1968, 550 000 soldats étaient stationnés au Viêtnam. En

novembre 1967, le Pentagone annonça que les pertes américaines au Viêtnam depuis

le début de l’année 1961 s’élevaient à 15 058 tués et 109 527 blessés. De

février 1965 jusqu’à la fin de la participation américaine active en 1973, les

forces sud-vietnamiennes (1 500 000 hommes) subirent l’essentiel du poids des

combats au sol, il n’y eut qu’une seule semaine où le taux des pertes humaines

américaines dépassa celui des troupes sud-vietnamiennes, ce fut lors de

l’offensive du TET

.

Le 27 janvier 1973, à Paris, les

délégations des États-Unis, du Viêtnam du Sud, du Viêtnam du Nord et du

gouvernement révolutionnaire provisoire du Viêtnam du Sud signèrent un accord

qui mettait fin à la guerre et restaurait la paix au Viêtnam. Le cessez-le-feu

entra officiellement en vigueur le 28 janvier. L’accord de paix prévoyait

l’arrêt complet des hostilités ; le retrait de toutes les forces américaines du

Viêtnam du Sud dans les soixante jours qui suivaient la signature. A la fin du

mois de mars 1973, toutes les forces de combat américaines s’étaient retirées.

Bien que le président Nixon eût apparemment assuré le gouvernement Thiêu de

l’aide des forces américaines en cas de violation importante du traité, toute

nouvelle aide militaire au Viêtnam du Sud devint politiquement impossible. L’une

des raisons de cette situation fut la révélation du scandale du Watergate, qui

obligea le président Nixon à démissionner le 9 août 1974.

Les combats entre les belligérants

cessèrent peu de temps après l’instauration du cessez-le-feu mais reprirent en

raison du refus du président Thiêu d’envisager des élections avec la

participation des communistes. Le refus de Washington d’intervenir politiquement

amena le parti communiste vietnamien à évaluer les possibilités d’action

militaire. Le 7 janvier 1975, la prise de Phuoc Binh par l’Armée populaire

nord-vietnamienne, restée sans réaction, décida l’état-major nord-vietnamien à

lancer une vaste offensive qui fut confiée au général Van Tien Dung. Le 10 mars,

un gigantesque bombardement d’artillerie brisa le front au nord de Quang Tri et

à Ban Me Thuot sur les hauts plateaux ; HUE fut prise le 25 mars 1975. Le 30

avril, la capitale, Saigon, tomba, et le général Duong Ván Minh n’eut d’autre

solution que de signer une capitulation sans conditions.

Les huit années de guerre causèrent la

mort de plus de 2 millions de Vietnamiens ; 3 millions furent blessés. On estime

qu’à peu près 12 millions de personnes devinrent des réfugiés. Entre avril 1975

et juillet 1982, approximativement 1 218 000 réfugiés quittèrent le pays. Les

pertes américaines s’élevèrent à 57 000 tués et 153 303 blessés.A la date

du cessez-le-feu, il y avait 587 militaires et civils américains prisonniers de

guerre, qui furent tous libérés.

Celui qui a réussit à tout lire à le droit de

visionner cette vidéo

du jeu qui se passe lors de l’offensive du Têt en

1968.

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