Problèmes de fiabilité Xbox 360 : réaction aux Etats-Unis
C’est une des questions qu’on se pose le plus souvent actuellement : Microsoft dit-il toute la vérité sur le nombrede Xbox 360 défectueuses ? Ayant toujours soutenu qu’il n’y avait pas matière à s’inquiéter (de façon tout à fait logique au fond), le groupe de Seattle peut se targuer de proposer un service après vente souvent irréprochable, mais dont les statistiques clés(nombre d’appels, problèmesrencontrés par les acheteurs,nombre de consoles rapatriées) sont gardées secrètes. Dans le même temps, sur Internet,les forums de discussion continuent d’être alimentés de messagesrédigés par des victimes de pannes diverses(celle desredoutables et redoutées"trois diodes rouges"allumées sur le ring of light étantla plus fréquente). Sur Xbox-Mag, plusieurs membres de l’équipe ont déjà dû passer par l’étape SAV, à chaque fois pour un problème similaire (les trois diodes justement).
Dans ce contexte de doute, c’est un petit événement qui vient de se produireaux Etats-Unis. Microsoft a en effet annoncé avoir (enfin)détecté un nombre de consoles défectueuses inhabituellement élevédans la première série de production, à partir des données du SAV justement. Par conséquent,un plan spécial a été mis en place : le groupe offre aux acheteurs américains ayant acquis leur 360 avant le premier janvier 2006 un remplacement/une réparation gratuite si leur machine rencontre un problème technique, et ce à n’importe quel moment (un client rencontrant un souci pour la première fois – soyons fous-en 2010 pourratoujours faire jouer cette offre).
La garantie constructeur arrivant à son terme après seulement 90 jours aux States, les personnes ayant acheté leur 360 avant le premier janvier 2006 et ayant été dans l’obligation de payer leur réparation se verront, pour leur part, remboursés.
Si l’initiative prouve qu’il y avait bien un nombre relativement important de machines défectueuses lors du lancement, elledémontreégalement que Microsoft ne craint pas de puiser dans ses réserves financières (quasi-illimitées il est vrai) pour ne pas se mettre à dos les acheteurs de la première heure. Car derrière ces souçis sans doute difficilement évitables au vu des circonstances du lancement (produit de haute technologie mis un peu brutalement sur le marché pour des raisons stratégiques), il y a la crainte de voir la réputation de la 360 ternie et donc la confiance d’une partie de la clientèle s’effriter.
La question est maintenant de savoir, d’un point de vue non plus américain mais international,si les séries de 360 ultérieures à fin 2005 sont réellement plusfiables (même remarque pour les consoles de 2005 réparées par la SAV et expédiées chez de nouveaux utilisateurs).Si tel n’était pas le cas,lesennuis de garantie qui ne manqueraient alors pas de se poser pourraient faire monter la grogne. On peut toutefois tenter de se rassurer en imaginant que Microsoft pourrait très bien remédier au problèmede la même façon qu’aux Etats-Unis, en proposant des remplacements gratuits.
