28.02.2007 à 04h20 par |Source : Rédaction

Paperboy

Tadadadadadada, Tadadadadadada, Tadadadadadada da da da... Vous avez tous reconnu, en grands passionnés que vous êtes, la musique mythique d'un titre non moins mythique, j'ai nommé Paperboy, la simulation ultime et jamais égalée de distributeur de journaux en culottes courtes. Ode à l'Amérique profonde, cette merveille de game design est apparue en 1984. C'est exact : l'année où votre père avait encore des cheveux, où Schwartzy s'entraînait à devenir gouverneur dans Terminator et où Alizée ne pouvait pas encore chanter (quelle grande époque) du fait qu'elle venait de naître. Ces temps bénis sont terminés, alors est-ce que, chevauchant sa brave monture métallique, notre petit Paperboy arrivera à nous faire oublier les jeux bâclés qui sortent de nos jours ?

"Garçon-papier", un métier difficile

Pour s’acheter son Commodore 64, le pauvre Kévin (appelons-le ainsi) est obligé d’aller distribuer des journaux. Il se fait donc recruter par le Daily Sun pour livrer les dernières nouvelles aux gens du quartier. Seulement il faut être précis : des gamins bouchent le passage, des voitures foncent dans les rues, et puis tout le monde ne veut pas de journal. De cette situation naît un gameplay simple et efficace qui demande de se concentrer en même temps sur ses déplacements et l’envoi des journaux aux bons endroits. Comme souvent pour les softs un peu anciens, Paperboy n’est pas facile à manipuler et on peste assez souvent sur des commandes relativement imprécises. Le jeu n’est pas pré-mâché : s’il est relativement facile d’en venir à bout, il est bien plus dur de réaliser un score honorable, en particulier sur le dernier niveau de difficulté, sadique comme on aime.

Paperboy delivers !

Avec son déroulement en scroll isométrique, ses subtilités et ses petits quartiers détaillés, Paperboy n’a pas à rougir face aux autre titres vintage du Live Arcade. C’est sans doute l’un de ceux dont l’achat se justifie le plus. Reste qu’il manque de contenu : on ne passera pas sa vie dessus, malgré le mode 2 joueurs qui ne permetmalheureusement que d’alterner les parties,chacun son tour. 400 points est un tarif trop élevé, on le dit et on le répète, pour des titres pareils, dans lesquels on aimerait pouvoir se replonger sans que 5 euros ne tombent dans la poche d’un éditeur qui ne s’est sans doute pas énormément foulé pour porter son jeu sur 360.

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