26.02.2009 à 14h59 par |Source : Rédaction

Vigilante 8

Encore une fois, le Xbox Live Arcade prouve qu’il contribue avec succès à réanimer des licences depuis longtemps mortes et enterrées. Mais heureusement, pas oubliées pour autant par les joueurs. Vigilante 8 Arcade fait partie de ces dernières. La célèbre suite d’Interstate ’76 sur PlayStation revient donc à l’occasion de son dixième anniversaire, relookée et reliftée. Vigilante 8, qui connut un succès très relatif à l’époque, s’offre une nouvelle jeunesse.

Mais où est Charlie ?

Le jeu se déroule dans un monde alternatif où le globe a subi une crise pétrolière massive et où l’or noir se fait de plus en plus rare et est de plus en plus recherché (un monde pas si alternatif, donc…) Deux factions s’affrontent : les Justiciers, impitoyables défenseurs de la loi, et des méchants mercenaires, les Coyottes, payés pour semer le chaos et déstabiliser l’économie. Cet univers manichéen – mais pas inintéressant – n’est malheureusement qu’une toile de fond prétexte à des combats motorisés en arènes. Même si celles-ci sont d’une taille plus que raisonnable, on a bel et bien l’impression de tourner en rond au bout d’un moment (surtout dans la station de ski et la zone du cratère), d’autant que les environnements ne sont qu’au nombre de cinq. C’est peu, surtout quand on sait que sur PlayStation, ils étaient environ le double. La même chose est arrivée aux personnages : de douze sur PlayStation, on passe sur le Xbox Live Arcade à huit conducteurs à incarner (si l’on ne compte pas le neuvième à débloquer). Le passage de Vigilante 8 sur Xbox 360 ne s’est donc pas fait sans heurts même si, connaissant Activision, on devine aisément que ce contenu « égaré » se retrouvera très rapidement en ligne sous la forme de téléchargements payants. Une pratique nauséabonde qui tend malheureusement à se généraliser et que l’on ne peut décemment que condamner…

Moi vois, moi tue !

En ce qui concerne les modes de jeu, Vigilante 8 (Vigilante 8 « Lite » aurait été un titre plus approprié tout de même !) a subi le même type d’écrémage : alors que sur Playstation, on pouvait, selon la faction, détruire ou protéger un bâtiment bien précis, ce n’est plus du tout d’actualité. Désormais, on se contentera de réduire les adversaires à l’état de carcasses fumantes. Pour cela, vous devez glaner un maximum d’armes dans les niveaux. Chacune d’entre elles possède trois niveaux de charge donnant à chaque fois un résultat différent, souvent offensif, parfois défensif. L’arsenal disponible est relativement conséquent et c’est un vrai plaisir d’utiliser les missiles à tête chercheuse et autres mortiers. Vous pourrez aussi compter sur divers bonus, tels que des boucliers ou des brouilleurs radar, pour vous faciliter la tâche. Et vous en aurez bien besoin car l’IA s’avère une redoutable et vicieuse adversaire : elle n’hésitera pas à faire jouer la supériorité numérique pour venir à bout de vous et battra immédiatement en retraite afin de refaire le plein de vie ou récupérer un bouclier quand vous la malmènerez un peu trop violemment. Malheureusement, vous ne serez pas aidé dans votre mission par des bugs parfois gênants (problèmes de caméra et de collision) et une physique très… particulière. En effet, les véhicules ont une fâcheuse tendance à s’envoler au moindre obstacle percuté, ce qui peut devenir agaçant, surtout dans les niveaux en pente comme la station de ski.

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