1st Look

15.07.2009 à 13h02 par |Source : Rédaction

Call of Duty : Modern Warfare 2

Avec son carton mondial plus que confirmé et ses millions d’unités écoulées, Call of Duty 4 : Modern Warfare avait su donner un second souffle à la série, et, surtout, s’imposer comme la nouvelle référence en matière de FPS console. Après un cinquième opus décevant réalisé par Treyarch, voilà qu’Infinity Ward revient aux commandes de sa licence. Modern Warfare 2 est donc bien une réalité, et encore une fois, de grosses claques vont êtres distribuées.


Les vacances cette année, c’est à la montagne !

Après avoir fait sa première apparition publique lors de la conférence E3 de Microsoft, l’un des plus gros titres de cette fin d’année était également présent sur le salon, caché derrière quelques portes. Frigo à proximité, bière dans une main et carnet de notes dans l’autre, nous étions fin prêts pour découvrir la bête. Et si ce que nous avons vu était le même niveau de présentation que celui de la conférence, nous l’avons tout de même découvert dans son intégralité, sans coupures donc. Ainsi, l’aventure commence par une phase « Vertical Limit » riche en sensations fortes. On escalade les glaciers à l’aide de piolets contrôlés par les gâchettes, et après un saut que n’aurait pas renié Chris O’Donnell, le capitaine McTavish nous sauve la mise au bord d’un précipice. Moment scripté certes, mais néanmoins efficace, qui donne le ton d’une aventure intense. La neige, ainsi que les différentes textures des personnages, et spécialement les visages, sont d’une beauté rarissime. En y regardant de près, on peut noter de la neige glacée sur les poils de la barbe du capitaine. Saisissant.

Une fois cette phase exploration/varappe passée, on arrive dans un terrain un peu plus connu. Alors que le duo d’escaladeurs s’approche d’une base ennemie à saboter, la première rencontre hostile intervient. Placé dans le dos de deux soldats, McTavish annonce alors un compte à rebours afin d’éliminer ces derniers simultanément. Trois, deux, un… hostiles down. Bien qu’encore une fois scriptée, cette séquence apporte un plus à l’immersion comme sait si bien le faire Infinity Ward. Tapis dans le blizzard, progressant lentement et minutieusement, un détecteur de chaleur intégré à notre fusil aide à se sentir moins seul, le capitaine ayant emprunté un autre chemin depuis. On avance, on détecte et on élimine silencieusement. Mais après cette phase d’infiltration, amusante par moments (McTavish se plaignant parfois qu’on lui pique ses cibles), « back to business » comme dirait l’autre.


Le feu ça brûle, et la neige… bah ça gèle

Après avoir piégé des réservoirs de carburant à l’aide du désormais bien connu C4, il est temps d’infiltrer un bâtiment ennemi et d’y accomplir sa mission. On progresse lentement dans un couloir, quand soudain, un soldat débarque pour visiblement se changer (ou choper son iPod). D’un coup, rapide comme l’éclair, notre acolyte se jette sur lui, le plaque contre un casier et le jette au sol avant de lui faire gouter de sa lame. D’une brutalité rare, cette animation, incroyablement fluide, nous a démontré en un instant les mérites des 60 images par seconde, qui garantissent une fluidité extrême au titre. Car oui, Modern Warfare 2 tournera à 60 « fps », parce que notre rétine le vaut bien.

Par la suite, séparation des deux compères : le capitaine reste en bas à saboter une installation tandis que nous, pour notre part, devons monter à l’étage y récupérer des dossiers vitaux pour la mission. Seulement, McTavish est découvert, et lors de notre retour sur les lieux, ce dernier fait littéralement face à un peloton d’exécution improvisé. C’est alors qu’il ne faut surtout pas perdre de temps pour agir. Immédiatement, on déclenche l’explosion des charges préalablement placées dans le bâtiment, provoquant au passage une séquence scriptée au ralenti. D’après les dires des développeurs, cela n’arrivera que par moment et de manière bien précise. Suite à cet évènement, la zizanie est semée. Ni une, ni deux : le duo se reforme et tente de se frayer un passage à coups d’armes automatiques. La course à la survie s’engage, et les avions présents sur les pistes explosent avec force effets spéciaux (car oui, on se trouve en réalité sur un aérodrome). Les vagues d’ennemis déferlent, et quand un adversaire est fauché par un tir, il s’écroule aussitôt de manière détaillée et réaliste.

C’est alors que des motoneiges rentrent dans la bataille. Les binômes installés dessus étant vite éliminés de par leur exposition aux tirs, il est temps de se jeter à corps perdu dans une pente recouverte de poudreuse. Après quelques acrobaties, il faut aussitôt se retourner vers le sommet de celle-ci où une rangée de soldats va connaitre ses derniers instants. Le rythme ne cesse jamais, et les motoneiges reviennent encore plus hargneuses. Une rafale dans l’une, le pic à glace de McTavish dans l’autre, et il est temps d’enfourcher ces montures. La course-poursuite commence, et la vitesse à laquelle se déroule cette dernière est impressionnante. On tire, on évite de justesse une collision avec un tronc, une monture ennemie valse devant nous suite à nos tirs, les corps des pilotes expulsés nous frôlent, un hélicoptère s’invite à la partie, bref, vous l’aurez compris, le répit, ce n’est pas pour maintenant ! Après le nettoyage, une pente plus que vertigineuse est à parcourir. La vitesse augmente de plus en plus, le temps de réaction s’affaiblit, les arbres défilent de plus en plus vite, pas de doute, il faudra avoir de sacrés réflexes. Final impressionnant se terminant par un saut à vive allure au dessus du vide. Autant ne pas se manquer à l’atterrissage, l’extraction se déroulant juste après. Vous avez dit explosif ce Modern Warfare 2 ?

Rythme soutenu, situations cultes, 60 images par secondes, graphiquement bien plus léché et détaillé que le second, que demander de plus ? Modern Warfare 2 produit une impression démentielle. Infinity Ward a entre ses mains une bombe et le sait. Le rythme ahurissant et la réalisation du soft annoncent un résultat probablement encore supérieur à Call of Duty 4, une performance remarquable deux ans après. Seul regret : aucune information sur le multijoueur. On peut néanmoins faire confiance aux développeurs pour de nouveau nous proposer une expérience unique et exceptionnelle. En un mot comme en cent, il nous tarde d’être au mois de novembre.

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