10.10.2009 à 00h48 par |Source : Rédaction

Hasbro : Sorry! Sliders

Dernier jeu de la compilation familiale chère à Electronic Arts , Sorry ! sliders est un jeu original, crée spécialement pour l’occasion. C’est l’occasion de voir si les œuvres originales peuvent damner le pion aux grands classiques.

Tu tires ou tu pointes ?

S’il partage une partie de son nom avec un des autres jeux de la compilation, Sorry ! sliders n’à que peu en commun avec ce dernier. Seuls les pions que l’on va diriger sont similaire. Exit le jeu de l’oie, il est ici question de lancer des pions le plus au centre possible d’une cible. Evidement, l’intérêt du jeu réside dans le fait qu’il n’y à qu’une seule cible pour tous les joueurs (jusqu’à 4). Finalement, on est plus dans une variante de la pétanque ou du jeu de palet que d’un jeu de société standard. Les quatre joueurs sont disposés en croix autours de la cible, et disposent chacun de leur « piste de lancement ». C’est de la qu’on va envoyer les pions dans la zone centrale. Il faudra alors bien doser la forcer et viser avec précision.

La zone centrale est constituée de plusieurs cercles concentriques ayant une valeur numéraire indiquant le nombre de points que rapporte le fait d’y placer un pion. Pour chacun des 4 pions qu’on pourra lancer par tour, on avancera ensuite des pions sur une grille d’avancement. Un point = une case. Le premier joueur ayant ses quatre pions sur la case d’arrivée remporte la partie.

Le jeu gagne rapidement en stratégie, car il faudra souvent choisir entre placer correctement ses pions, ou essayer de pousser ceux des autres. Mieux encore, les renverser ou les faire sortir de la zone de jeu permettra de les éliminer de la manche. Attention donc car les vengeances et les coalitions sont rapidement arrivées.

Dans les choux

Alléchant sur le principe, la pratique désenchante vite. Pourtant, le jeu ne manque pas de petits modes variés comme ses confrères Hasbro. Il sera ainsi possible de créer un trou au centre de la cible. Il ne s’agira alors plus d’atteindre le centre de la cible, mais de s’en approcher au mieux. Il y a également la possibilité de faire apparaître aléatoirement des bonus sur le terrain de jeu qu’il faudra attraper. Là encore il faudra parfois choisir entre récolter des options potentiellement intéressantes ou se placer au mieux pour assurer sa montée vers l’arrivée. Parmi les bonus disponibles on notera par exemple le pion fantôme qui traversera les autres pions pour arriver directement où il a été lancé, ou le pion gardien, pratiquement impossible à déloger. Autre mode de jeu activable : le mode avancé où chaque fois qu’un joueur se voit éliminer un pion sur le terrain de jeu, son pion le plus avancé de la grille de résultat se voit retourner au point de départ.

Comme d’habitude avec la compilation, des mini-jeux sont proposés pour enrichir le mode fête. Certains sont amusants, mais rien de bien excitant à l’horizon. En vérité le vrai point noir du jeu, (et c’est d’autant plus dommage qu’il s’agit d’un jeu créé pour la console) c’est la jouabilité. Il est quasiment impossible de viser réellement où l’on souhaite, et maîtriser le dosage de sa force relève de l’exploit. Un système similaire à puzzle bobble aurait été nettement plus pratique que juste donner un coup de stick. Vraiment dommage tant le concept dispose de potentiel ludique inespéré. Niveau réalisation, le jeu reste dans la veine de ses congénères. Graphismes sobres mais honnêtes, ambiance sonore efficace. Non, vraiment il n’y a que la prise en main qui fait défaut.

On en parle aussi

Planning

+