01.02.2010 à 12h10 par - Rédacteur en Chef |Source : Rédaction

Polar Panic

De la neige, des glaçons, des ours polaires, des trappeurs, il n'en fallait pas plus au studio Eiconic Games pour nous concocter leur premier titre sous les traits d'un puzzle-game, se déroulant dans le froid arctique - le contraire aurait été étonnant -. Enfilez vos moufles, écharpes et bonnets pour lire cette critique loin d'être glaciale.



Panic à bord

On ne peut pas dire que Polar Panic soit un OVNI dans le monde vidéoludique. Issu d’un genre maintes fois repris, vous ne serez pas surpris de devoir pousser, casser, faire exploser des blocs disséminés dans divers tableaux dont il faudra trouver l’issue après avoir éliminé les différents ennemis présents. Ce qui pourrait à la rigueur vous surprendre un tant soit peu c’est le personnage que vous allez devoir incarner qui n’est autre qu’un ours au ventre bien rempli. Nul besoin de vous préciser alors que le jeu se déroule dans une ambiance très pôle nord, dont le froid ne semble pas arrêter les trappeurs qui veulent votre peau et celle de vos congénères. Si on peut difficilement faire plus simple comme pitch, n’oublions pas que les scénarii ne sont pas monnaie courante dans les puzzle-game où l’on vous demande en général de progresser avec un but plutôt obscur ou sans but tout court.



Le mode histoire se parcoure donc à travers plusieurs chapitres dont certains se termineront par l’affrontement d’un boss, un peu à l’image de ce que nous proposait Hudson Soft du temps où la licence Bomberman nous offrait ce type de mode. Toutefois la comparaison avec le bonhomme au pompon rose s’arrête ici puisque dans Polar Panic il ne s’agira pas de lancer des bombes mais bien de pousser des blocs de glace pour éliminer les ennemis, de casser des blocs de neige qui gênent la progression de votre ours ou encore d’allumer des caisses de dynamites pour éradiquer toute la populace hostile qui roderait autour.

Tri-polar-ité

Partant d’un principe de jeu enfantin, les niveaux sont organisés et structurés de manière à rendre la chasse aux trappeurs délicate et vous obligera souvent à réfléchir avant d’agir. Un timer vous stimulera également et vous forcera à optimiser vos déplacements et la manière d’abattre vos ennemis. Pour les amateurs de scoring, un classement A, B ou C vous sera attribué à chaque fin de tableau et suffira aux plus acharnés d’entre vous à recommencer encore et encore un même niveau afin d’en obtenir la note ultime.



Cerises sur le gâteau, les modes Survie et Puzzle vous rallongeront la durée de vie du titre en vous proposant respectivement d’éliminer un maximum de vagues ennemis pour le premier et de résoudre pas moins de cinquante casse-tête à la difficulté progressive pour le second. Si nous devions regretter une seule chose ce serait bien l’absence d’un mode en ligne, même si le mode Survie, lui, vous propose un mode multijoueur en local. Une erreur qui n’en est pas forcément une lorsque l’on voit le nombre de joueurs en ligne pour des titres du même genre, un chiffre proche du zéro absolu en général.

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