1st Look

29.06.2010 à 16h59 par |Source : Rédaction

1st Look > Crysis 2

Bien que ne réinventant pas la roue, il est clair que Crysis 2 était l’un des jeux phares de cet E3 2010. Présentant un New York qui n’est pas sous son meilleur jour, le titre de Crytek ne manque pas de démontrer ce qu’il a sous le capot. Du moins, sur PC. Car si lors de la démo les touches affichées à l’écran étaient bien celles du pad Xbox 360, la build du jeu quant à elle, ne tournait pas sur la console de Microsoft. Faut-il s’en inquiéter ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, c’est notre rétine qui en pleure de bonheur.


Enfile-moi !

Car la star de cet épisode, comme du premier, c’est bien cette fameuse combinaison qui vous sera utile plus d’une fois. La grosse pomme est sous l’invasion alien, et c’est sous les bombes qu’il faudra se frayer un chemin à l’aide de cette dernière. Ahurissant sur le plan technique, Crysis 2 offre une myriade de détails à l’écran, et ce à chaque instant. Bâtiments qui s’écroulent, poussière qui en résulte, détritus qui volent sous l’effet du souffle, flammes omniprésentes, amas de gravats ou encore de soldats en plein combat pour leur survie, cette suite ne lésine pas sur les moyens ! Toujours dans l’optique de laisser le joueur progresser comme il l’entend, à la manière d’un bac à sable, le titre impressionne quant au déroulement des évènements. Que ce soit au coin d’une rue ou d’une fenêtre, difficile de faire la fine bouche devant la richesse des événements proposés. Qu’un belliqueux tout droit venu du ciel s’écrase devant vous en pleine rue, ou bien encore que votre rencontre du troisième type s’effectue au détour d’un couloir d’un immeuble que vous pensiez sûr, aucun doute, les petits gars de Crytek ont bossé dur pour rendre cette invasion plus vivante que jamais. Et face à une opposition si résistante, votre combinaison mentionnée plus haut fera des miracles. Encaisser plus de dégâts, améliorer les performances athlétiques ou bien encore devenir tout bonnement invisible, croyez-moi, ce ne sera pas de trop

Dans une ambiance qui rappelle fortement Cloverfield de part sa décadence, et surtout, de ce bordel dans lequel le joueur est lâché, sans parvenir à comprendre ce qu’il se passe, Crysis 2 se démarque déjà de fort belle manière. Et si la version présentée souffrait de plusieurs chutes de frame-rate, on espère que le tout sera optimisé de manière correcte pour les consoleux (ou pauvres, tout dépend de la manière de voir les choses) que nous sommes. Au fur et à mesure de la progression on pourra donc tomber sur diverses escouades de GI ici et là, avec le choix d’intervenir dans leur lutte face aux potes d’E.T., ou bien de passer notre chemin. La ville est en véritable état de siège, les buildings s’écroulent au-dessus même de nos têtes, et ça semble franchement mal barré pour les gentils de l’histoire. S’il est certain que l’on a quitté la jungle du premier opus, il est tout aussi sûr que nous sommes en pleine jungle urbaine, au sens propre du terme. Et plus des choix de progression, apprêtez-vous à rendre des comptes à votre conscience. Un bâtiment s’écroule, vous prenez la fuite à bord d’une jeep militaire. En plein chaos, un autochtone vous implore de l’attendre, le temps de tirer sa femme hors des ruines et de prendre la fuite. Allez-vous prendre le risque d’y laisser votre peau pour aider ces pauvres malheureux ? Ou les laisserez-vous tout bonnement condamnés à leur triste sort ? C’est une question à laquelle vous répondrez cette fin d’année, et en attendant, on en redemande !

Si l’on est aisément convaincu du potentiel de Crysis 2, quelques doutes subsistent tout de même concernant la qualité des adaptations consoles, là ou des PC peinent à tenir la cadence. On fait tout de même confiance à Crytek, qui semble disposer d’un savoir-faire hors du commun pour trouver une solution à ce problème d’envergure. En attendant, c’est du tout bon !

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