04.08.2010 à 13h23 par |Source : Rédaction

Hydro Thunder Hurricane

Après un Limbo de qualité, le Summer of Arcade 2010 continue. Plus question d’aventure ou de réflexion cette fois, mais de remake d’une ancienne référence du jeu de course arcade. Hydro Thunder Hurricane est donc une mise à jour d’Hydro Thunder, un jeu édité par feu Midway sur la défunte Dreamcast. Microsoft a décidé de faire revivre cette licence par l’intermédiaire du jeune studio Vector Unit. Touché coulé ?


Oh mon bateau !!!


Pour le moment passons outre le fait qu’il s’agisse d’un remake (même si Vector Unit s’en défend) et rappelons aux nouveaux venus de quoi il s’agit. Hydro Thunder Hurricane est donc un jeu de course 100% arcade mettant en scène non pas des voitures, mais des bateaux. Attention, il ne s’agit pas de petits navires ni de gros paquebots. Dans Hydro Thunder ce sont des Speed Boats équipés d’énormes moteurs qui se tirent la bourre. Clairement, le jeu ne cherche pas le réalisme. D’ailleurs il suffit de jeter un coup d’œil rapide vers les circuits proposés pour s’en convaincre. Si visiter les égouts de paris reste relativement crédible, rencontrer d’énormes créatures marines ou visiter la zone 51 l’est beaucoup moins. Tout dans Hydro Thunder vise à faire de ce jeu une course vers l’adrénaline. Quelque soit le circuit choisi, il contiendra à coup sûr des passages assez délirants, allant du saut de plusieurs centaines de mètres au tourbillon faisant vite perdre le nord, en passant par de gigantesques vagues. C’est d’ailleurs dans ces moments là qu’on se rend compte que le moteur physique gérant l’eau est solide et qu’il ne manque que quelques éclaboussures sur l’écran pour s’y croire.



Course oblige, le but du jeu est évidemment de terminer en tête. Pourtant, le jeu est loin de vous faciliter la tache, puisqu’il vous place d’office en dernière position. Il vous incombera donc de remonter un à un les différents adversaires avant la ligne d’arrivée fatidique. Evidemment, ce serait mission impossible si les tracés n’étaient pas parsemés de pastille de turbo salvatrices. Ainsi, pour arriver sur le podium, il sera vital d’en récolter le maximum, et donc de chercher pour chaque circuit l’itinéraire optimal. Cette recherche constitue véritablement le cœur du jeu, car chacun des circuits regorge de secrets divers, de raccourcis ou de routes alternatives. Pour en atteindre certains, il sera nécessaire d’utiliser une option assez particulière de gameplay : le saut. Encore une fois le réalisme passe à la trappe au profit du fun. Toutefois cette mécanique de jeu nécessite de sacrifier une petite part de votre jauge de boost, qu’il faudra donc impérativement apprendre à gérer au mieux. De même de petits événements arriveront durant les courses comme une frégate de police ouvrant le chemin, qu’il sera judicieux de suivre pour profiter de son sillon pour grappiller un peu de vitesse. Ainsi, malgré le nombre de circuits relativement faible (huit), le titre vous assure de longues heures de jeu avant de tous les maîtriser.


Le Canard le plus rapide de l’ouest

Particulièrement simple à prendre en main malgré une légère période d’adaptation, le jeu se veut extrêmement accessible. Pourtant, l’entraînement paie, et un joueur aguerri n’aura aucun mal à mettre plusieurs dizaines de secondes dans la vue d’un débutant. Pour s’entraîner, il faudra passer par plusieurs étapes. La première sera de trouver bateau à son pied. Parmi les trois véhicules disponibles d’entrée en classe amateur, chacun disposant d’une conduite propre, plus ou moins adaptée aux divers tracés et épreuves. Ces épreuves sont d’ailleurs la seconde étape importante pour espérer devenir un caïd des mers. Au nombre de 32, elles sont de deux types. Dans les deux cas il s’agira d’atteindre l’arrivée dans un temps imparti, mais les conditions diffèrent. Le premier type d’épreuve parsème les eaux de barils explosifs qu’il faudra bien évidemment esquiver, le second impose au joueur de passer par des anneaux plus ou moins large selon la difficulté. Etant donné que ces modes alternatifs prennent part sur les mêmes circuits que les courses, ils seront bien utiles pour bien les maîtriser. Enfin, un ultime mode s’offre aux joueurs solitaires. Il s’agit des championnats qui consistent en une série de plusieurs épreuves. Intéressant sur le principe, on regrettera toutefois qu’il n’y ait que peu de championnat qui ne proposent que des courses. La troisième étape pour espérer avoir une chance de l’emporter, consiste à accumuler un maximum de crédits via vos places sur le podium pour débloquer de nouveaux véhicules de classes plus élevées. Chaque nouvelle classe (pro et expert) propose ainsi une vitesse de jeu bien supérieure, et une jouabilité plus délicate à maîtriser (car les vagues ont plus de prise sur ces bateaux), rehaussant l’intérêt du titre.



Hydro Thunder propose déjà un menu intéressant à ce stade, mais c’est pourtant avec la dimension sociale qu’il prendra tout son sens. En effet, le jeu jouit d’un mode multijoueurs plutôt complet. Il permet de jouer jusqu’à 4 joueurs en écran splitté local, à 8 joueurs sur le live ou encore de combiner les deux en invitant 3 de vos amis à vos sessions live. Cette option bien trop rare de nos jours est d’autant plus bienvenue que le jeu est ligne est bien optimisé, avec l’absence totale de lag (en tout cas votre serviteur n’en a encore jamais rencontré). Le multijoueur permettra de participer à n’importe quelle course du jeu, d’accéder instantanément à tous les véhicules du jeu, de gagner des crédits débloquant les options du mode solo, et de participer à un mode de jeu supplémentaire appelé VIC (Very Important CoinCoin). Dans ce mode, les 8 joueurs seront répartis en deux équipes. Chaque équipe devra élire un capitaine qui dirigera un canard en plastique. Une équipe gagne quand son canard atteint l’arrivée. Aux joueurs donc de protéger son canard et de gêner celui de la partie adverse. Rigolo, ce mode n’est malheureusement pas très consistant, et vous reviendrez vite aux courses. Pour ceux qui se posent la question, le live regorge de joueurs et vous n’aurez aucun mal à trouver des partenaires de courses, et notamment pas mal de français. Une des raisons qui rend les serveurs plein vient probablement de la bonne idée qu’ont eu les développeurs de proposer une heure de live gratuit dans la démo du jeu. Reste donc à voir l’état de ces même serveurs d’ici quelques temps, mais vu la possibilité d’inviter ses amis, cela ne devrait pas être un problème.

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