1st Look

11.06.2012 à 17h48 par |Source : Rédaction

1st Look E3 2012 > Assassin’s Creed III

Incontestablement l’une des stars de cette année, Assassin’s Creed III était bien évidemment présent sur le salon, nous donnant la parfaite occasion de l’approcher d’encore plus près. Et même si le bougre s’est tout de même déjà bien illustré notamment lors des conférences Sony et Ubisoft, nous avons pu assister à une présentation inédite et découvrir quelques nouveautés au passage. De quoi se familiariser avec le nouveau monde de Connor qu’il nous tarde déjà de conquérir. Impressions en direct de l’ancien Boston.
Une agilité sans concession

Après avoir dévoilé la frontière, cette immense étendue enneigée et la surprenante bataille navale, Ubisoft nous a donc permis de découvrir Boston et son terrain de jeu. Le début de la présentation prend place avec Connor sur un toit, avant que ce dernier n’entame une séance de grimpette où tout y passe. Panneaux, lampadaires, échoppes etc., si vous aviez peur que l’architecture des colonies américaines ne gâche vos plaisirs d’escapades, soyez rassurés. Le tout fonctionne très bien et reste aussi efficace (si ce n’est mieux) que lors des épisodes précédents. Connor fait même le saut de l’aigle dans une charrette de foin trainée par des chevaux, et pendant que celle-ci est en mouvement, il en profite pour exécuter un meurtre silencieux sur un soldat, l’emmenant dans sa meule ni vu ni connu. Connor rejoint ensuite une femme PNJ, qui a besoin d’aide pour libérer son mari détenu par les autorités locales. Le PNJ guide donc Connor dans une ruelle où des gardes sont présents. Ce dernier se plaque contre un mur (première dans la franchise) pendant que l’on ordonne au PNJ d’attirer le premier garde. La femme le siffle et le racole, et lorsque le colon se rapproche, Connor l’attrape d’une main ferme et le met hors d’état de nuire dans le plus grand silence. Premier nouvel élément de gameplay donc, mais ce n’est pas non plus le dernier.



Au fur et à mesure que Connor s’avance de la zone où le mari est retenu, plus discret il se fait. Ainsi, il s’accroupit dans les hautes herbes et devient invisible auprès des gardes à proximité, avant d’escalader un arbre de la manière la plus fluide qui soit (vraiment, on pouvait craindre le pire, mais les branches sont aussi viables que les parpaings pour les séquences d’escalades). Désormais en position ascendante sur le pauvre soldat qu’il reste, Connor utilise une nouvelle arme, à savoir la « Rope Darts ». Cette immense chaine, à l’extrémité mortelle, va se planter sur le pauvre malheureux, qui est immédiatement harponné pendant que Connor fait effet levier en sautant de l’arbre. Le colon y est désormais suspendu et empalé, en un mot comme en cent : classe. Le mari est ensuite sauvé et notre assassin s’évapore dans le marché local.

La mort n’a jamais été aussi belle

D’un point de vue graphique, et bien que personnellement nous avons été quelque peu déçus par la frontière enneigée, voir le titre d’aussi près nous a rassuré. Les animations sont fluides comme jamais, les modèles physiques affichent plus de détails que par le passé et le sentiment de vie y est encore plus présent. La place du marché de Boston en est d’ailleurs un bon exemple, puisque les PNJ s’affairent à la vente de leurs produits, la foule y jette des coups d’oeils, des rats se faufilent entre les caisses et même des cochons se baladent ! Les gardes patrouillent, et pour se fondre dans le décor, Connor peut par exemple s’adosser à un mur et faire mine de rien. Et afin de nous présenter le nouveau système de combat, le Lead Game Designer du jeu attaque alors un soldat, ce qui ameute ensuite tous les autres aux alentours. Incontestablement, notre nouvel assassin de l’année a étoffé sa panoplie de coups. Les combats deviennent de véritables chorégraphies, et entre deux coups de haches, il se charge même d’éliminer plusieurs ennemis en même temps, tout en se chargeant des deux derniers au mousquet. Mais les renforts ne se font pas attendre et débute alors une course-poursuite qui ne durera pas bien longtemps. En effet, en plus de courir sur les toits ou de faire l’acrobate sur divers panneaux et poteaux, vous pouvez également rentrer dans les intérieurs (bousculant au passage la pauvre riveraine accoudée à sa fenêtre) et ressortir de l’autre côté des bâtisses, ce qui a le mérite de semer la plupart de vos poursuivants. Très utile et surtout, cela apporte un peu plus de dynamisme dans les délits de fuite.


A la manière des moines dans le premier opus ou du harem dans le second, vous pouvez également vous fondre dans un groupe pour accéder à certains endroits. Alors quand il faut passer un checkpoint bien gardé, mêlez vous à des comparses déguisés en soldats et faites mine de vous rendre ! Les bras dans le dos, ils vous escortent donc jusqu’au poste de contrôle qui vous laissera passer sans aucun souci. Ensuite dispersion et Connor reprend vite ses vieilles habitudes puisque grâce à une poulie il se retrouve en moins de deux sur un toit. On est désormais au port et il doit pénétrer sans attirer l’attention dans un navire. Rien de plus simple. Depuis son perchoir, une flèche est décochée sur un garde en contre-bas, ce qui crée une diversion et ameute tous ses collègues cherchant à comprendre ce qu’il s’est passé. L’occasion parfaite de se faufiler dans le galion et d’y éliminer les deux soldats présents sur le pont en un claquement de doigts et une trainée de sang. Ceci marque la fin de la présentation mais avant que celle-ci ne s’achève, on peut admirer une dernière fois Connor faire ses acrobaties sur le mât et apprécier une fois de plus sa palette de mouvements infinie. En un seul mot : vivement.

http://www.dailymotion.com/video/xrbs0z
Définitivement séduit par cette présentation, cet Assassin’s Creed III promet d’être un grand cru. Les mouvements, aussi bien pendant les phases d’escalades que pendant les combats, sont extraordinaires et les quelques additions au gameplay ici et là enrichissent une expérience qui promet d’être de haute volée, tout comme le cadre historique lui-même. Ajoutez-y une identité visuelle très forte, et on tient là l’un des plus gros titres de cette fin d’année.

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