1st Look

06.10.2012 à 16h10 par |Source : Rédaction

1st Look > Halo 4

A un peu plus d’un mois du grand retour de l’homme boîte de conserve, nous avons récemment eu la chance de sortir le géant vert de son congélo’ et de le renvoyer illico sur le terrain, voir s’il n’avait pas trop perdu la main depuis son hibernation longue durée. Et autant dire qu’avec un épisode aussi attendu que celui-ci, le Master Chief n’avait pas trop le droit à l’erreur. Mais croire qu’il pourrait être rouillé reviendrait à se tromper sur le bonhomme, lui qui est plus en forme que jamais. Impressions.

De la bouillie de Covenants avec un zeste de poudre à canon

Enfin ! Après avoir essentiellement communiqué sur ses joutes à plusieurs, Microsoft nous a enfin dévoilé l’histoire de son Halo 4 manette en main, que nous avons pu essayer quelques heures durant. Alors voilà, après plus de quatre ans à dériver dans l’espace et faire le beau dans son frigo, Cortana doit subitement réveiller le Master Chief parce que tout part en sucette et nous, et bah on sait pas pourquoi. Eux non plus d’ailleurs. Super l’organisation les gars. N’ayant pas trop le choix, on se retrouve donc à arpenter les couloirs du vaisseau en ruine afin de comprendre ce qui se passe avec une Cortana qui reprend son rôle de jadis et n’hésite pas à nous guider. Et si d’entrée on remarque quelque chose, c’est bien l’immersion ! Complètement paumé comme nos deux protagonistes, on est tous logés à la même enseigne et cette sensation de découverte qui a fait le charme du premier Halo, elle, s’immisce peu à peu dans la partie. Et c’est tant mieux. De même, cette immersion s’étend jusqu’au Master Chief lui même, puisque tout en le contrôlant, on se retrouve à réaliser des actions que jamais auparavant nous n’avions fait. Ainsi, on effectuera quelques acrobaties, comme cette séquence où le Chief se fraye un chemin en escaladant une partie du vaisseau à la renverse tout en n’oubliant pas de prêter attention à ce qu’il se passe au-dessus, puisque des débris seront à éviter en sautant sur votre gauche ou votre droite. Le genre de séquences anodines qui, utilisées à bon escient, renforce l’immersion avec le personnage principal. Mais revenons en à nos moutons. C’est le bordel, tout explose ou se casse la tronche, un scan sortie de nulle part balaye toutes les pièces du vaisseau (et là on commence un peu à s’inquiéter) quand tout à coup, au détour d’un couloir, revoilà les Covenants ! Ca faisait longtemps tiens. Mais d’ailleurs, on est pas censé être en paix ? Comme le souligne Cortana, beaucoup de choses se passent en quatre ans. Et surtout, ces « Covies » là ont l’air nettement plus fanatiques que les autres. Un groupe détaché de l’armée des Covenants ? Va savoir. Pour le moment, il faut surtout leur rentrer dedans !



Que dire si ce n’est que les sensations sont aussi jouissives que dans Combat Evolved. Ainsi, on retrouve le fusil d’assaut du premier opus, nerveux et mortel comme il savait l’être, tout comme le Magnum, toujours aussi efficace lorsque l’on vise la tête. A cela, on soulignera quelques réajustements sur la disposition des touches (que vous pouvez modifier dans les options si ça ne vous convient pas) ainsi que la possibilité pour le Chief de sprinter indéfiniment sur une simple pression de bouton. Le feeling des armes, humaines comme Covenants, a lui aussi été revu pour un résultat bien plus percutant et nerveux, tout comme leur son. Mais après plusieurs échauffourées et quelques séquences de pur bonheur (que l’on ne vous racontera pas pour mieux vous laisser la surprise), il est temps de se rendre sur la terre ferme. Et là encore, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Les Prométhéens, mieux vaut ne pas les inviter à une soirée

Bah oui, ils sont pas marrants les types. Après un bond dans le temps, nous reprenons notre partie un peu plus loin dans le jeu, sur une planète bien mystérieuse où le comité d’accueil n’est franchement pas des plus funky. Toujours complètement paumé, on découvre en même temps que le Chief et Cortana ce nouveau monde et ses installations, ainsi que son fonctionnement. Enfin, quand on n’est pas embêtés par les autres moches là. Les bougres constituent des adversaires de haut standing et même en difficulté normale, il nous est arrivé de mourir plusieurs fois au cours des affrontements. Plus que jamais, et c’est aussi ce qui nous a rendu amoureux de la série, il va falloir choisir ses ennemis, ce qui rend les combats tactiques et beaucoup plus intéressants que ce que nous offraient les derniers épisodes de la saga. Ainsi, les crawlers, sont assez inoffensifs mais deviennent beaucoup plus dangereux lorsqu’ils sont réunis en meute. Assurez-vous donc de ne pas les laisser trop se regrouper, où de les éliminer en premier pour déjà vous retirer une épine du pied. Puis vient les Knights, ces grands gaillards costauds et bien aidés par leurs alliés volants, qui n’hésiteront pas à leur fournir des boucliers ou bien les faire disparaitre si vous vous approchez d’un peu trop près. Il faudra donc d’abord s’occuper des drones avant des Knights, et croyez moi que dans le feu de l’action, gérer tout ceci en même temps est loin d’être évident. Surtout que les munitions semblent un peu plus rare que précédemment, du moins dans cette partie là. Planqué, on en était parfois réduit à compter le nombre d’ennemis, jeter un oeil sur le stock de munitions disponible, et établir sa stratégie en fonction. Car oui, il va falloir réfléchir. Foncer dans le tas ne mène à rien si ce n’est la mort dans la plupart des cas, et on se retrouve vite désemparé face à ces ennemis d’un nouveau genre. Et quand les Covenants s’en mêlent (qui eux aussi affrontent les Prométhéens), le tout donne lieu à des batailles épiques que vous pouvez contourner si vous le souhaitez (du moins, autant que possible), ou bien y prendre part. Et croyez nous, certaines sont assez impressionnantes !



Si à ce stade nous sommes déjà plus que rassuré quant au potentiel du titre, soulignons aussi la mise en scène et l’histoire qui se dessine peu à peu derrière. Et le tout, bien que mystérieux, a l’air d’aller beaucoup plus vite que par le passé. Les dialogues et Cortana (plus présente et vivante que jamais, un plus vraiment agréable) sont beaucoup plus travaillé qu’auparavant, la mise en scène également et préparez-vous à une révélation qui risque de vous décrocher la mâchoire assez tôt dans le jeu ! Une chose est sûre : si vous aviez des doutes quant à ce Halo 4, ils n’ont plus raison d’être. Le Master Chief est de retour, et il va botter des culs. C’est une certitude.

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343 Industries n’a décidément pas chômé. Après nous avoir grandement détaillé le Spartan Ops et le War Games (que nous avons également essayé, et qui, sans surprise, se révèlent tous deux très solides et fun), le voile a enfin été levé sur une campagne solo qui s’annonce grandiose. Les sensations du premier opus de la saga ressurgissent avec une nouvelle touche, celle de 343, qui a sans conteste réussi à donner un second souffle à la franchise.

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