18.04.2015 à 20h14 par - Rédacteur

Wolfenstein : Sept choses à savoir sur The Old Blood

Alors que le Stand-Alone de Wolfenstein : The New Order du nom de The Old Blood débarque dans moins de trois semaines (5 mai 2015), Bethesda a décidé de promouvoir cette sortie via sept choses à savoir sur The Old Blood.

1. Retour en arrière

D’abord, la grande question: Pourquoi une préquelle? Pourquoi ne pas s’intéresser à ce qui se passe après le cliffhanger de fin de The New Order? Ou raconter une histoire parallèle, vue par les yeux d’un autre personnage? Deux réponses à cette question. D’abord, les années 1940 offrent une ambiance parfaite pour distinguer ce DLC stand-alone du jeu principal. «C’est idéal pour l’ambiance film de série B que nous recherchions», explique Jerk Gustafsson, le producteur délégué.

Revenir en arrière dans le temps permet aussi de combler certaines zones d’ombres de l’histoire, tout en proposant un nouveau gameplay. «Nous explorons des pistes que nous ne faisions qu’effleurer dans The New Order», indique le producteur senior John Jennings. «Nous découvrons ce que faisaient les nazis et nous révélons en partie la façon dont ils se sont procurés la technologie avancée qui leur a permis de gagner la Seconde Guerre mondiale.»

Comme les nazis commençaient seulement à découvrir et à développer cette technologie, B.J. affrontera les premiers prototypes d’ennemis connus, comme les Supersoldaten (super-soldats), qui sont encore reliés à une source d’énergie, ce qui offre de nouvelles possibilités de gameplay. Et ce n’est qu’un hors-d’œuvre…

2. Du neuf avec du vieux

The Old Blood replonge certes les joueurs dans un voyage nostalgique vers le passé, mais ne croyez pas que vous aurez droit à des niveaux recyclés ou à un gameplay défraîchi. «En termes d’options et de contenu, presque tout est nouveau», affirme Gustafsson. «Des environnements aux armes en passant par les ennemis.»

Bien sûr, ça n’a pas commencé ainsi. Au début, l’équipe prévoyait de baser le jeu sur The New Order. «L’idée était de réutiliser à peu près tout», dit Axel Torvenius, le directeur artistique. «Mais au bout du compte, on a retouché la plupart des éléments d’une façon ou d’une autre.»

Cela implique de nouveaux ennemis (comme les super-soldats mentionnés plus haut), de nouveaux modes de déplacement (voir plus bas), et même quelques modifications subtiles d’éléments existants, comme le système de commandement, un élément clé du gameplay d’infiltration.

3. Tuyaux de rêve

«Tout le monde se raidit en voyant les éliminations dans la bande-annonce», dit Jennings en riant. «C’est une bonne réaction!»

Jennings parle du nouveau jouet de B.J.: le tuyau en métal. Oui, un tuyau. B.J. met la main sur cet outil bien pratique dès le début du jeu, et il aura un rôle capital dans The Old Blood. Et ce de plus d’une façon.

«L’idée était d’avoir un élément novateur, quelque chose d’atre que le couteau», dit Gustafsson. Qu’est-ce qui différencie le tuyau du couteau? D’abord, B.J. peut le séparer en deux parties ou les réunir, ce qui lui permet d’avoir à disposition une arme simple ou double au corps à corps. B.J. l’utilise aussi pour escalader, traverser les murs peu épais et même atteindre des ouvertures au plafond. «C’est autant une arme qu’un outil pour progresser», explique Gustafsson

Et ces éliminations brutales? Préparez-vous à avoir mal. Les éliminations varient selon que vous utilisiez le tuyau en arme simple ou double, mais le point commun, c’est que le tuyau est creux. Donc si vous frappez quelqu’un avec, il y a de fortes chances qu’un geyser de sang sorte à l’autre bout. «On s’est bien amusés à créer les éliminations propres à cette arme», indique Gustafsson avec un large sourire.

4. Les morts se lèvent

The Old Blood fait pas mal de clins d’œil au classique de 2001, Return to Castle Wolfenstein. Mais pas seulement en termes d’environnement. Bien sûr, les anciens joueurs auront des frissons de nostalgie en s’infiltrant et en éliminant des soldats dans les murs du château et ils retrouveront au passage quelques visages familiers, comme l’Agent Un et Kessler. Les armes et les objets à ramasser, tous totalement nouveaux mais propre à leur époque, viendront aussi rappeler le FPS classique. L’intrigue elle-même comporte des similitudes avec cet ancien opus. «Tout est bien sûr très différent, mais une partie de l’histoire a été conservée», explique Gustafsson.

Et puis il y a les morts-vivants.

N’espérez pas retrouver exactement les mêmes zombis nazis que dans le classique de 2001. «Ces ennemis peuvent s’avérer retors, parce qu’ils n’ont pas d’armes à longue portée», dit Gustafsson. «Mais dans The Old Blood, certains utilisent des fusils et vous assisterez même à quelques attaques rapides très intenses!»

5. L’aventure avec un grand A

Puisqu’on parle de trucs sympas, The Old Blood vous fera battre le cœur, bondir de votre siège et vous donnera des frissons. L’histoire est bien présente tout au long du jeu, avec une ambiance de film de série B qui s’adapte parfaitement à la direction générale de ce stand-alone.

«Nous voulions que le gameplay de The Old Blood soit l’élément central», dit Gustafsson. Attendez-vous à une cascade de moments forts, de l’action rapide et un sens de l’aventure exubérant du début à la fin. «Vous vous amuserez dès que vous commencerez à y jouer», promet Gustafsson. (Pour l’avoir vu en action, nous ne pouvons que confirmer!)

6. Dans n’importe quel ordre

Cela vous gêne de ne pas encore avoir joué à The New Order? Pas de problème! The Old Blood vous apprendra tout ce que vous avez besoin de savoir sur le gameplay, mais il ne vous révélera rien sur The New Order. «C’est une vraie préquelle», dit Jennings. «Dans le scénario, la dernière scène de The Old Blood se déroule plusieurs heures avant le début de The New Order, donc tout est parfaitement raccord.»

Et si vous avez joué à The New Order? C’est encore mieux! «Certains éléments de The Old Blood comblent les trous de l’histoire de The New Order. Il y a plus de choses sur la technologie de la Da’at Yichud, même si elle n’est pas forcément nommée ainsi. Il y a des indices, des signes, des clins d’œil à The New Order tout au long du jeu», dit Jennings. «Les gens qui y jouent dans le désordre vivront une expérience unique, mais tous passeront un bon moment.»

7. Prost!

Oui, The Old Blood est un fantastique récit sur une histoire parallèle, pleine de mysticisme et saupoudrée de technologie rétro-futuriste. Cela n’a pas empêché l’équipe de MachineGames de chercher le plus haut niveau de réalisme. Notamment quand il s’agit de nazis ivres qui beuglent dans une taverne.

Au milieu de la deuxième partie du jeu, B.J. doit s’infiltrer dans cette auberge pleine à craquer de nazis complètement éméchés. Si la mocap a été réalisée dans les règles de l’art par une équipe de comédiens entraînés, ce sont les développeurs eux mêmes qui ont mouillé la chemise pour enregistrer les douces mélopées des soldats ivres.

«C’était une requête de notre directeur audio», dit Jennings, le sourire aux lèvres. «Nous avons tous chanté. On a eu les paroles deux jours avant et il a fallu qu’on les apprenne en allemand. On a acheté plusieurs caisses de bière deux heures avant les sessions pour être sûrs que nos cordes vocales soient suffisamment lubrifiées. On a chanté comme des barriques. Tout le monde couvrait tout le monde, on était tous à contretemps. La plupart du temps, on ne comprenait pas la moitié des paroles!»

Qu’est-ce que ça a donné en fin de compte ? «On l’a fait écouter à un Allemand natif, et il a dit que ça rendait bien», dit Jennings. «Il est clair que la bière y est pour beaucoup. On a bien rigolé.»

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