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21.01.2016 à 14h53 par - Rédacteur

Dossier > Les Top et Flop 2015 de la communauté

Alors que nous vous avions dévoilé nos TOP et nos FLOP de l’année 2015, c’est à votre tour de prendre la parole. En effet, nous avions ouvert un topic afin de recenser vos coups de cœur et vos déceptions de l’année 2015. C’est ainsi que sans attendre nous vous laissons découvrir les résultats de vos votes mais nous pouvons tout de même noter de belle surprises, qu’elles soient positives ou négatives. ce qui résume parfaitement l’année 2015.

TOP 3 de l’année 2015 :

1) The Witcher III – Wild Hunt :

Sans grande surprise, c’est le Action-RPG de CD Projekt Red qui est élu en tant que jeu de l’année (GOTY) pour la communauté d’Xbox-Mag.net. Tout d’abord, CD Projekt Red devrait être un modèle pour de nombreux studios puisqu’en plus d’offrir un jeu à la hauteur de nos espérances, le studio polonais a décidé d’offrir de nombreux DLC gratuitement : des apparences de personnages, de nouvelles animations et même des missions secondaires. Tout ce qui aurait été payant chez de nombreux studios. En plus de cela, le titre se permet même de garnir la boite du jeu de divers bonus parmi lesquels un mot de remerciement, la bande originale en version physique, la carte du jeu, un petit manuel sur l’univers de The Witcher et des stickers. Et tout ceci dans une version de base. Certes, tout ceci ne fait pas un bon jeu mais à l’heure où les jeux en boites ne proposent plus rien d’autre que le disque, il fallait souligner cette initiative que beaucoup devraient prendre en exemple. Revenons à ce qui fait The Witcher III : Wild Hunt le GOTY 2015. La suite des aventures de Geralt de Riv se passe dans un véritable open world que vous pourrez explorer à votre guise, que cela soit avec votre monture ou avec un petit bateau mais cela n’est pas sans risque tant le monde de The Witcher regorge de bêtes féroces qui voudront vous dévorer. Doté d’une très belle direction artistique et de graphismes dignes de la nouvelle génération de console, ce troisième épisode modifie son gameplay afin de rendre le système de combat plus en adéquation avec les normes actuelles. Cette adaptation de gameplay rend Geralt plus maniable et les combats dynamiques rendent le jeu bien plus intéressant à parcourir. Nous avons également dû faire face à un système de choix aux lourdes conséquences pour les PNJ (qui a parlé du Baron ? ) et une aventure intéressante qui permettra également de contrôler un autre personnage à de rares occasions. Le jeu n’est également pas avare en quêtes diverses et scénarisées qui permettent de s’investir dans ce vaste monde et ce n’est sûrement pas la bande originale de qualité qui va gâcher nos explorations, bien au contraire. CD Projekt Red a mis tout en œuvre pour nous offrir une aventure digne de ce nom, digne de nos attentes et surtout digne d’être élu Jeu de l’année 2015 par la communauté Xbox-Mag.

2) Ori and The Blind Forest :

Pour la seconde place, nous avons droit à deux jeux totalement opposés qui sont à égalités. D’un côté nous avons un jeu ‘indépendant’ exclusif à la console de Microsoft et il s’agit bien évidemment d’Ori and the Blind Forest. Moon Studios a su partir d’un petit projet pour en faire un jeu en course pour être le jeu de l’année et Microsoft a su flairer le bon coup et mettre le jeu en avant tel un jeu phare. Doté d’une patte artistique à tomber par terre, une ambiance aussi poétique que mélancolique et tout ceci est couplé à une bande sonore magistrale, Ori and the Blind Forest possède également un gameplay totalement maîtrisé avec des ajouts de compétences (Metroidvania) habillement distillés. Ajoutons à cela une bonne durée de vie notamment grâce à un challenge bien dosé qui vous poussera parfois dans vos derniers retranchements. Ce qui prouve aux mauvaises langues qu’Ori and the Blind Forest n’est pas qu’une merveille à regarder, elle l’est également à jouer. Moon Studios vient de réaliser un énorme tour de force et la prochaine production sera attendue au tournant vu la réussite critique et financière de cette exclusivité Microsoft.

2²) Rise of the Tomb Raider :

Pour accompagner cette très belle surprise de l’année et l’un des coups de cœur de la génération il y a la plus belle des aventurières pour la suite du Reboot de Tomb Raider. Du nom de Rise of the Tomb Raider, cette suite en exclusivité temporaire Xbox (One et 360) n’est, certes, pas une révolution mais nous ne pouvons qu’avouer que c’est au moins une suite maîtrisée. En plus de ses beaux graphismes et ses beaux panoramas, le jeu nous propose un titre quittant l’ambiance Lost du premier opus pour se diriger vers Indiana Jones avec une véritable aventurière. En effet, le jeu nous propose de réelles phases de plateformes, d’explorations et des énigmes agréables alors que le reboot abusait des phases de gunfights. Il est même également possible de passer par la case infiltration et cela fait vraiment du bien. Le nouveau jeu de Crystal Dynamics propose un meilleur rythme de l’aventure malgré son environnement plus ouvert et il propose également une meilleure maîtrise du gameplay en général et profite de certains ajouts (le grappin notamment) pour proposer de nouvelles petites phases. Crystal Dynamics a également abandonné le mode multijoueur afin de proposer un mode score-attack et d’autres (dont un mode survie) qui ne sont malheureusement pas compris dans le jeu de base.

3) Life is Strange :

Pour le troisième jeu de l’année, il s’agit d’une des surprises de l’année, un jeu que beaucoup n’attendaient pas et finalement ce fut une réussite. Nous parlons évidemment du jeu des français de Dontnod, Life is Strange. Que pouvons-nous dire sur ce jeu ? Du moins, la question serait plutôt : Par quoi commencer ? Nous pouvons noter une belle direction artistique (même si la technique n’est pas du même niveau) et possède un doublage VO très agréable (bien que pour un studio français il aurait sympathique d’avoir un doublage français). Life is Strange s’inspire fortement du gameplay d’un Heavy Rain ou Beyond Two Souls ou encore des jeux Telltales Games (avec une maniabilité en plus) et il n’est pas rare de se laisser emporter par l’envie d’explorer, encore plus quand chaque action ‘néfaste’ (regarder où il ne faut pas) peut être corrigé via un simple retour en arrière grâce aux pouvoirs de l’héroïne. En effet, Maxine Caulfield n’est pas une adolescente ordinaire : elle possède la capacité de remonter le temps, ce qui lui permet notamment de fouiner et d’avoir le choix dans ses réponses (du moins, nous avons le choix). Life is Strange puise sa force de son ambiance aussi paisible que mélancolique avec des personnages attachants (le duo Max et Chloé notamment) et tout cela est accompagné par une bande originale sublime. Tout ceci renforce l’immersion et accentué des moments forts en émotions avec des moments épiques, des moments de joie et de tristesse que nous partageons avec Max. Dontnod se permet même de faire multiple références à la pop culture pour notre plus grand plaisir.

FLOP 3 de l’année 2015 :

1) Metal Gear Solid V – The Phantom Pain :

Le jeu qui reçois la palme de la déception de l’année (ce qui ne veut pas dire que le jeu est mauvais) est Metal Gear Solid V : The Phantom Pain. Il y a tellement de choses à dire sur ce Metal Gear Solid V : The Phantom Pain. Tout d’abord, il y a Metal Gear Solid V : Ground Zeroes. Sympathique et qui sert bien de tutoriel mais possédant un scénario bien trop court pour son prix, les fans s’amuseront des heures et des heures sur les missions annexes pour profiter pleinement du gameplay mais l’intérêt aura ses limites. Puis il y a eu cette histoire entre Konami et Kojima et cette énorme attente de date de sortie (et même une fenêtre de sortie) alors que le projet est en chantier depuis de très longues années. Hideo Kojima nous a servi sur un plateau de nombreuses bandes-annonces, tous aussi belles et puissantes les unes que les autres mais cette attente et cette multiplication de bandes-annonces suscitaient une énorme envie. Nous pouvions imaginer nos rêves les plus fous, comme un retour de David Hayter qui avait été injustement retiré de la série pour ce MGS V (même si Kiefer Sutherland fait du bon travail pour le peu qu’il a eu à faire) mais finalement non… Les bandes-annonces qui nous avaient tant fait rêver ne sont, malheureusement, que des spoilers d’une mise en scène bien trop rare pour la saga. Le jeu en lui-même ? C’est étonnamment simple. Metal Gear Solid V : The Phantom Pain c’est l’assurance d’un gameplay riche, de possibilités d’infiltrations multiples dans de vastes zones. C’est également la possibilité de s’amuser en usant toutes les possibilités offertes par le jeu (et il y en a énormément). C’est aussi un contenu riche avec deux modes online, des missions secondaires à ne plus en finir et une campagne solo très longue.

C’est également le jeu qui réussit là ou MGS 4 avait échoué : Le fan service. Nous avons également un titre vraiment agréable à l’œil (notamment les cinématiques) surtout pour du cross-gen. MGS V, c’est également des personnages charismatiques et intéressants (Oui, Quiet est aussi intéressante dans son développement que son physique) et des combats de boss qui vous feront frémir. Nous avons droit également à une bande originale très agréable bien que trop en retrait et un doublage VO de qualité. Je ne fais que citer des qualités dans le jeu qui est élu Flop de l’année ? Ah mais c’est parce que je n’ai pas encore tout dit. Metal Gear Solid V : The Phantom Pain c’est également tout l’inverse de MGS4. Ce dernier avait trop de cinématiques, mais MGS V c’est tout l’inverse et pour un jeu Metal Gear, cela choque énormément. Nous n’avons donc droit qu’à de très rares cinématiques (bien que la plupart soient bonnes) et le reste est souvent narré avec des cassettes audio comme Peace Walker ou Ground Zeroes mais à bien plus grande échelle et il faut avouer que ce n’est pas toujours intéressant.

MGS V possède des thématiques fortes et met en place une ambiance plus sombre et mature que les anciens épisodes pour notre grand plaisir mais nous sommes très très loin de ce que nous aurions pu attendre à ce niveau vu les déclarations de Kojima. Le jeu se découpe en trois actes, que dis-je, deux actes ! En effet, le troisième n’existe tout simplement pas, ce qui signifie qu’il manque un bout au jeu et c’est bien malheureux surtout que l’on connait ce qu’il manque. Les deux actes sont d’une irrégularité au niveau du rythme à tel point que votre expérience de jeu en prendra un coup. Oui, c’est sympathique de pouvoir exploiter le gameplay à travers de nombreuses missions et il est intéressant de changer sa manière de s’infiltrer afin de la jouer sans alerte et sans mort mais quand toutes les missions se ressemblent et ne font pas avancer le scénario, l’intérêt est bien moindre. Cela aurait pu être excusable si ce n’était pas aussi récurent dans ce titre car, en effet, la liberté que propose le jeu et donc par la même occasion la non-linéarité bloque le rythme scénaristique que maîtrisait Hideo Kojima et c’est malheureusement bien dommage … Nous sommes en face d’un jeu dont le scénario est bon (même s’il ne plaira pas à tout le monde) mais qui est simplement effleuré et pour un MGS c’est un énorme point noir. Comme quoi, la liberté du titre et son excellent gameplay s’est fait au détriment de la narration, ce qui accouche d’un énorme sentiment de répétitivité. MGS V est un très bon jeu, mais il n’est pas forcément un très bon MGS et encore moins le jeu que nous étions en droit d’attendre pour le dernier jeu d’Hideo Kojima sous le maillot de Konami. Malheureusement …

   

2) Halo 5 : Guardians :

Pour la seconde place, c’est une exclusivité forte de la Xbox One. Il s’agit d’Halo 5 : Guardians. Depuis la passation de pouvoir entre Bungie et 343 Industries, les fans sont divisés : Halo 4 avait eu droit à une véritable amélioration graphique et une modernisation du gameplay. Il ajoutait également une réelle mise en scène qui manquait à la licence avec un potentiel pas véritablement exploité mais le changement ne s’est pas fait sans mal puisque de nombreux fans se sont sentis délaissés en pointant un titre qui perdait la saveur de Bungie et une histoire bien trop complexe et un multijoueur décevant. 343 Inudstries est donc revenu entre temps avec la Master Chief Collection avec un Halo 2 : Anniversary très travaillé, mais cette compilation était également un nid à bugs et il a fallu attendre de nombreuses mises à jour sur plusieurs mois pour avoir un multijoueur stable. Un très bon boulot sur la compilation, mais gâché par les bugs. Pour son retour sur un véritable épisode, 343 Industries a mis les petits plats dans les grands avec un nouveau personnage principal (Jameson Locke) occupant le rôle de héros avec le légendaire John-117 alias Master Chief dans ce Halo 5 : Guardians. Le titre corrige les nombreuses critiques qui concernaient Halo 4 : titre plus ouvert et moins linéaire et bien mieux rythmé avec des ennemis bien plus intéressants à combattre, gameplay modernisé et un multijoueur qui s’améliore de jour en jour avec notamment les cartes gratuites et son mode original du nom de Zone de Combat impliquant l’arrivée des IA en pleine bataille entre deux groupes de joueurs.

Malheureusement Halo 5 : Guardians détient également des défauts assez important pour ternir l’expérience : Bien qu’agréable à l’œil et possédant de jolis effets, Halo 5 n’est pas la claque que nous étions en droit d’attendre après le gros boulot sur Halo 4. Ajoutons à cela la campagne publicitaire à mille lieux de la réalité avec des promesses non tenues et un scénario moins maîtrisé que l’épisode 4, notamment au niveau de la mise en scène. Le scénario est surtout très confus et compliqué pour ceux qui ne lisent pas les romans. Une explication via quelques cinématiques en plus n’auraient clairement pas été de trop. Ne parlons pas de la fin qui, comme la fin d’Halo 2, n’est autre qu’un teaser pour l’épisode suivant. Il est dommage de voir que 343 Industries n’a pas réussi à concilier un gameplay bien modernisé avec une narration plus claire. Halo 6 devrait corriger cela, du moins nous pouvons que l’espérer.

  

3) Evolve

En troisième place nous retrouvons Evolve par les créateurs du fameux Left 4 Dead (Turtle Rock Studios) et il faut l’avouer dès le départ, l’annonce d’une nouvelle licence avec une toute nouvelle ambiance, un nouveau gameplay mais en reprenant les mécaniques qui avaient fait le succès de L4D aurait pu propulser le jeu sur la route du GOTY 2015 et finalement non. Mélangeant les soucis d’équilibrages et un gameplay intéressant mais trop brouillon, le titre deviendra vite répétitif voire lassant avec des parties mal rythmées. Ajoutons à cela une politique tarifaire abusée avec de nombreux DLC et même un second Season Pass qui ne pouvaient que pousser les joueurs vers la sortie. Par ailleurs, le titre a rapidement chuté au niveau de son prix de base ce qui ne peut que confirmer la tendance de la déception auprès des joueurs qui espèrent un Left 4 Dead 3 très rapidement pour retrouver de folles parties multijoueurs en coopération.

3²) Batman – Arkham Knight :


Pour accompagner Evolve a égalité, il y a le dernier Batman de Rocksteady : Batman – Arkham Knight qui, lui aussi, s’y connait avec un Season Pass proposé au prix de 40€ pour ne proposer que des petites missions sans grand intérêt d’une quinzaine de minutes. Fort heureusement, l’extension de Batgirl et la ‘Season of Infamy’ sauvent la mise au dernier moment mais nous ne pouvons que conseiller d’attendre la version  GOTY qui devrait arriver ou de vous pencher sur des achats individuels (ou une belle grosse promotion). Pour revenir au jeu de base, Batman : Arkham Knight avait tout pour plaire avec sa Batmobile, ses graphismes et son scénario digne des films mais tout n’a pas été maîtrisé, bien au contraire même. En effet, Batman : Arkham Knight se démarque surtout par l’utilisation abusive de la Batmobile qui devient le coeur du jeu. Vous espérez revivre des affrontements dignes de l’Epouvantail, Mr Freeze ou encore Bane ? Vous pouvez oublier tout ceci : vous aurez droit à des combats de Batmobile en mode tank contre des Tanks et absolument rien d’autre. Le jeu proposera même une seconde fin si vous terminez le jeu à 100% et même si certaines quêtes secondaires sont scénarisées, d’autres (la milice) ne seront présents que pour rallonger la durée de vie du titre. Batman : Arkham Knight aurait pu être le meilleur épisode de la saga, mais Batman n’a pas su gérer le virage avec sa Batmobile et il vient de se prendre un mur qui pourrait le placer tout en bas du classement.

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