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15.12.2016 à 20h50 par - Rédacteur

Il faut sauver le soldat Crytek

Après s’être fait connaitre via la création de Far Cry et surtout de sa licence Crysis qui a notamment démontré à tout le monde les capacités du CryEgine et du talent de ses développeurs, le soldat Crytek est malheureusement à terre depuis quelques années. En effet, cela fait un petit moment que le studio allemand enchaîne les déboires qui font couler tout doucement mais sûrement le studio. Réputé pour faire des ‘Coquilles Vides’, jeux plus beau qu’intéressants, à tort ou à raison, le studio n’a jamais réussi à se défaire de cette réputation et cela a forcément impacté les ventes de ses jeux et provoqués des soucis financiers.

Malheureusement pour Microsoft, cela a impacté également les ventes de Ryse : Son of Rome, pourtant apprécié des joueurs, et provoquer par la même occasion une tension entre Crytek et Microsoft et faire couler encore plus le navire allemand. Mais Ryse n’est clairement pas une exception puisque le studio a également échoué sur Homefront : The Revolution au point qu’un des studios de la filiale a dû fermer ses portes. Par la suite Crytek a voulu se sauver d’une situation financière précaire avec des jeux F2P (Arena of Fate) et des jeux en VR (The Climb et Robinson The Journey) et ce ne fut pas des réussites comme en atteste Hunt : Horrors of the Gilded Age qui a été totalement oublié depuis son annonce d’il y a deux ans. Nous n’évoquerons pas l’échec commercial qui semble toucher également le CryEngine malgré son impressionnante puissance.

Cela n’est que le début puisque nous apprenons grâce à Reddit et Eurogamer, via des sources anonymes, que de nombreux salariés ne sont justement plus rémunérés depuis des mois et que le principal porte-parole (et co-créateur du studio) du studio, Cevat Yerli, ne se rend plus aux réunions. En manque de confiance et de revenus, Crytek sombre dans l’oublie et ses développeurs semblent perdre toute motivation. Il ne reste plus qu’à espérer une grosse commande d’un éditeur pour espérer renflouer les caisses (Ryse 2 ?) ou sinon Crytek sombrera avec son savoir-faire technologique et ses licences (Crysis et Ryse notamment) pour le plus grand bonheur de certains studios, mais pour le plus grand malheur de l’industrie.

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