07.08.2008 à 12h50 par |Source : Rédaction

Geometry Wars : Retro Evolved 2

Depuis que nos amis de chez Bizarre ont eu la bonne idée de l’implanter dans leur jeu de course phare, Project Gotham Racing, Geometry Wars, petit shoot’em up d’une simplicité déconcertante, n’a cessé de ravir les foules, réconciliant les dinosaures fans des bornes d’arcades avec les nouvelles générations geek. Cependant, de par sa difficulté non négligeable, et ses explosions de couleurs flashy incitant le joueur à se rouler sur la moquette la mousse à la bouche, certains vous diront que l’on en faisait vite le tour… Qu’à cela ne tienne, Fabienne. Ce deuxième opus est là pour vous en mettre plein la tronche, dans les deux sens du terme. Prévoyez vos gouttes, vos cachetons, mais également, et c’est peu dire, des amis.

Une orgie de challenges


Eh oui, parce que s’il y a bien un trait que ce petit bonhomme de Geo 2 ne tient pas de son grand frère, c’est certainement l’abondance de défis. Roi de la colline, contre la montre, c’est en tout cinq nouveaux modes qui viennent s’ajouter au seul présent dans le premier titre, nommé ici mode Evolué. Car même si Geometry Wars Retro Evolved était capable de nous surprendre après le millième génocide, le gameplay souffrait pourtant d’une certaine redondance. Notamment avant de rejoindre des scores que je qualifierais de potables, qui incitaient le gamer peu acharné à projeter son pad contre son téléviseur ou pire encore, sur sa grand-mère. Désormais, avec le nouveau système de multiplicateur de combat, sorte de collecte massive de débris putréfiés de gemmes inter-cosmiques hostiles, éparpillées çà-et-là sur le champ de bataille, il n’est plus impossible d’atteindre des scores à la frontière du réel.

Plus facile alors ? Peut-être pas tant que ça. Les formes géométriques voraces et acérées déboulent encore et toujours par vagues de plus en plus démesurées, et cette fois-ci ils ont ramené de nouveaux potes. Alors je m’abstiendrai de vous énumérer le nombre de couleurs que cela donne sur votre petit écran HD, mais sachez que ca frôle celui du t-shirt hippie de Matfer.

Malgré tout, cette guerre géométrique n’a pas vraiment lieu de vous inquiéter, puisque vous aussi, maintenant, vous pouvez amener des potes. Reste plus qu’à choisir les bons…

Tu t’occupes des bleus, moi je préfère les roses

On aurait envie de dire : Enfin ! Et Dieu que ca fait du bien ! Coup de fraîcheur nécessaire et désiré, on peut désormais dézinguer de l’alien minéralisé avec jusqu’à trois tireurs supplémentaires. A vous les soirées de folies et les yeux éclatés ! Grâce au tout nouveau mode multijoueur, vous pouvez maintenant faire des matchs en chacun pour soi – chacun son score et ses vies – ou en coopération, où les joueurs se partageront tout, et devront se prêter main forte pour venir à bout des hordes d’ennemis. Car à plusieurs, ne comptez plus sur vos « bombes d’urgence », elles sont désactivées, pour le meilleur et souvent le pire.

Une petite tâche noire sur le joli tableau coloré de Geo 2 cependant, c’est l’impossibilité de jouer avec ses amis du Xbox Live… Il faudra se contenter du jeu local, qui n’est pas si pauvre, et grâce à lui la durée de vie du soft est, si je puis dire, encore plus illimitée. La collecte des succès s’avère, elle, légèrement inégale. Certains seront plus à l’aise pour débloquer tout ça à plusieurs, mais dans l’ensemble ces achievements restent un excellent défi pour les joueurs plus motivés, au même titre que le mode Séquences, une série de mini survival de trente secondes à enchaîner, qui se révèle être le mode le plus ardu à achever.

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