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Transformers: La Revanche

Action | Edité par Activision-Blizzard

2/10
360 : 26 juin 2009
17.07.2009 à 19h45 par - Rédacteur

Test : Transformers: La Revanche sur Xbox 360

« Le taux de phéromones du garçon indique qu’il veut s’accoupler avec sa femelle ». Voici la réplique culte du premier film Transformers. Il est vrai que le deuxième est bien moins fourni en blagues. Heureusement pour nos petits yeux de fouines, la belle Megan Fox est toujours là ! La première adaptation du film en jeu était quant à elle plutôt moyenne, cette seconde adaptation relèvera-t-elle le défi de modéliser à la perfection Mégane Renard, future madame Steeve (eh ouais !!!) ? Réponse sans attendre.



Autobots, transformation

Il est bleu et rouge, il va vite, il est fort… Non, je ne vous parle pas de Spiderman mais du célèbre Optimus Prime, dernier descendant de la lignée des Prime. Notre bon ami de métal sera l’un des nombreux Autobots jouables dans Transformers 2, le jeu. Particularité du titre, les Decepticons seront également jouables via deux campagnes distinctes sur le papier mais strictement identiques dans les faits. Le jeu reprend les grandes lignes du film éponyme sorti il y a peu. Malheureusement, aucunes cinématiques ne sont disponibles entre les missions. L’intervalle se résume à des discussions entre robots pour ensuite se retrouver catapulté dans une nouvelle mission dont on ne sait rien. Le joueur arrive, tue, remplit le pseudo objectif et hop ! mission terminée !

Les dialogues, eux, sont très drôles, mais dans le sens où les robots lancent des phrases du style « Je tire sur Optimus ». C’est mal placé, ça n’a pas de sens, donc c’est marrant. Passons au gros point fort du jeu, en théorie : la transformation des robots. Immédiatement, problème : la touche permettant de passer en mode véhicule est la même qui gère l’accélération et le freinage.

Je m’explique : la gâchette droite, une fois enfoncée, permet de transformer notre robot en véhicule. Plus on appuie, plus on va vite. Pour freiner, il faut donc maintenir une pression, mais pas trop, pour gérer sa vitesse, mais aussi suffisament pour ne pas revenir en mode robot. Cette approche, je ne vous le cache pas, est très déroutante de prime (ça tombe bien) abord ! De toute façon, les arènes de combat faisant approximativement 20m², devenir un véhicule est quasiment inutile. Le robot saute, escalade et court, le joueur peut donc se déplacer et combattre beaucoup plus facilement quand il évite de changer d’apparence.

Je vis pour vous servir, seigneur Mégatron !

L’I.A des ennemis n’est aussi clairement pas au rendez-vous puisqu’à part rester sur place à attendre de se faire dessouder, grimper des immeubles pour se mettre totalement à découvert ou rouler dans tous les sens sans aucun but précis, ils ne savent rien faire d’autre ! Evidemment, le jeu perd ainsi tout son challenge, tant les missions sont simples et courtes. La plupart d’entre elles sont réalisables en deux ou trois minutes. Un système de gestion global des robots permet également d’améliorer leurs performances, même si au final cela ne se ressent pas vraiment une fois en mission.

Alors oui, le jeu est raté de bout en bout, et pourtant, on a un petit sourire aux lèvres à chaque fois qu’on exécute une action spéciale avec son robot préféré. Se transformer, sauter, tirer une roquette, escalader un mur, c’est comme quand on jouait avec les figurines. On retrouvant un peu son âme d’enfant. Et alors oui, effectivement, on peut passer au travers de beaucoup de tous ces points négatifs.

Un mode multijoueur est également de la partie mais se retrouve malheureusement inintéressant au possible. Les modes de jeu sont ennuyeux et sans intérêt.

Cerise sur le gâteau, cacahuète sur le M&M’S, mouton sur le méchoui, des épisodes du dessin animé original sont déblocables et peuvent être visionnés dans leurs intégralité. In English of course, but the globalisation is in the mood of time and I am sure that all the small weasels that you are speak a fluent English. Enfin, et il est très important de le souligner, Megan Fox est présente dans le jeu. Elle est modélisée avec un demi-polygone certes, mais elle est bel et bien là. Serait-ce une des seules raisons valables d’acquérir ce titre ?

Ce Transformers : La Revanche est, comme on pouvait le supposer, une adaptation ratée de plus et sans aucun intérêt vidéoludique. Alors oui, certains joueurs, dont je fais partie, arriveront à passer outre le nombre astronomique de défauts présents dans ce titre et éprouveront quand même du plaisir à manier ces robots légendaires, qui il y a encore quelques années nous faisaient rêver, mais franchement, mieux vaut passer son tour. La revanche attendra.

+

  • Megan Fox en photo entre deux missions
  • Megan Fox modélisée pendant une mission
  • Optimus Prime toujours aussi classe
  • Les épisodes du dessin animé à débloquer

-

    • Mission courtes, répétitives
    • Scénario très effacé
    • Le système de contrôle des transformations totalement raté

Fiche succès

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