1st Look

03.10.2012 à 14h50 par |Source : Rédaction

1st Look > Assassin’s Creed III

Plus les jours passent, et plus l'apache aiguise ses armes. Sans aucun doute l’un des titres incontournables de cette fin d’année, Ubisoft nous a récemment donné la chance de nous essayer à Assassin’s Creed III, où nous étions lâché plusieurs heures en pleine révolution américaine. L’occasion rêvée de se familiariser avec Connor, nouveau protagoniste de la saga aux compétences guerrières plus que convaincantes. De quoi nous tenir au chaud tout l’hiver ? Totalement.
Chasse et pêche

C’est donc durant trois bonnes heures que nous avons pu nous essayer à la campagne solo du titre, trois heures pendant lesquelles nous avons chassé, assassiné, récolté, escaladé, dépecé et, entre deux pirouettes, remis l’armée britannique à sa place. Bien que nous ayons poursuivi la trame principale du jeu, aucune mention n’en sera faite dans ce texte pour vous laisser la pleine surprise le 31 octobre prochain. Oui on sait, on est trop cool. Sachez juste que vous ne risquez pas d’être déçu de ce côté là. Mais revenons-en à notre héros du jour, Connor, qui s’inscrit comme le plus complet de toute la saga après Ezio et Altaïr. Pour commencer, seule la gâchette sert désormais à enclencher le free running, plus besoin de rester appuyer sur le bouton A en même temps. Comme des gamins dans un magasin de sucreries, nous nous sommes empressés d’escalader tout et n’importe quoi, et force est de constater que Connor est un véritable acrobate. Tout y passe, bâtisses, arbres ou roches, rien ne semble l’arrêter et le tout s’enchaine de la manière la plus fluide qu’il soit. Ceux qui craignaient que les pirouettes ne soient pas au niveau des épisodes précédents du au nouveau contexte et son terrain de jeu, soyez rassurés. Ca marche du tonnerre, et on se surprend du temps perdu passé à grimper aux arbres et autres décors susceptibles d’être apprivoisés. D’ailleurs, nous avons passé la plus grande partie de notre session dans la Frontière, cette immense (mais alors, IMMENSE) étendue, mêlant forêt, falaise, lacs et villages. A vous de monter en haut des classiques point d’observation pour débloquer une partie de la carte et des environnements.



Loin d’être déserte, la Frontière compte grand nombre d’animaux, que vous pourrez chasser (et même traquer grâce à des odeurs laissés sur un tronc d’arbre par exemple) puis dépecer pour revendre votre collecte. Exactement comme dans Red Dead Redemption, titre dont l’ombre plane sur le jeu d’Ubisoft. Et la chasse risque bien de vous occuper de nombreuses heures ! Accroupi dans les hautes herbes (ce qui se fait automatiquement dès que vous entrez doucement dedans), vous observerez votre proie, sortirez doucement une flèche de votre carquois avant de foudroyer le pauvre animal. Ca, c’est quand ça se passe comme prévu. Quand vous ratez votre coup (type un cerf pas très content de s’être pris une flèche dans le derrière), ne ratez pas le second (et tirez vite !). Car dans le cas contraire, le cerf (ou autre), peut prendre la mouche et vous charger pour se venger ! Un QTE s’enclenche alors (dynamique, il faut réagir très vite) pour esquiver l’animal. Et quand l’occasion vous est donnée, vous pouvez très vite l’achever juste après l’avoir esquivé. La première fois que ça vous arrive, ça fait tout drôle ! Mais vous n’êtes pas le seul chasseur. Des ours (ou des pumas, tout en haut des falaises qu’il nous a fallu escalader en cinq bonnes minutes) peuvent vous attaquer également. Et lorsque vous entendez un grognement sans savoir d’où le danger vient, on panique vite ! Attention donc, la Frontière est hostile, et les soldats de l’armée britannique y patrouillent également.

La mort a du style

Les soldats de rouge vêtus tiens. Parlons en. Non mais, c’était vraiment débile comme idée d’être tout en rouge, non ? Forcément, on les repère à des kilomètres les gugus, et on prend un plaisir sadique à les maltraiter. Surtout que Connor est plus qu’habilité à trancher de l’anglais. Une touche pour une attaque forte, une moyenne, et un bouton de contre, voilà grosso modo comment se résume le système de combat. Il vous suffit de frapper, frapper et encore frapper. Le jeu lui, se charge de la chorégraphie. Et lorsqu’un ennemi s’apprête à vous attaquer, une icône rouge apparait au-dessus de sa tête pour vous prévenir que là, coco, faut appuyer sur le bouton contre. Et très vite, la où Batman et Sleeping Dogs laissaient un peu de marge au joueur. Attention à ne pas vous faire surclassé également, car vous ne pourrez pas, contrairement aux jeux cités plus haut, vous défaire de toute le monde. Connor n’est pas non plus un surhomme (et dieu sait qu’on a essayé de se farcir tout le monde). Quoi qu’il en soit, les combats sont plus nerveux et dynamiques que par le passé, et lorsqu’une icône jaune cette fois-ci apparait, attrapez vite un bouclier humain car ceci signifie qu’un peloton s’apprête à vous faire plusieurs (gros) trous. D’ailleurs, pour vous débarrasser de vos ennemis comme de vulgaires ordures lors de vos courses effrénées, il suffit de maintenir la gâchette et d’appuyer sur le bouton d’attaque une fois ces derniers à portée : Connor les tuera d’un seul coup tout en continuant sa course. Classe et très efficace lorsque la cible principale se voit protéger d’un ou deux soldats, de quoi finir ça en quelques coups de Tomahawk montre en main. Les nouvelles armes comme la chaine vous permettant d’empaler un ennemi et de, par exemple, s’en servir pour le suspendre à une branche ou encore le mousquet se révèle très efficace également et plutôt fun à utiliser.


Mais une fois à Boston, on change d’attitude. On essaye de se faire discret et surtout, on attaque plus tout ce qui bouge comme dans la Frontière. Deux gardes bloquent une ruelle ? Deux coups de lames rapides comme l’éclair et nous sommes de l’autre côté avant même que quelqu’un puisse s’apercevoir que deux soldats viennent d’être liquidés. La tension est palpable, et la répression plus que présente. Les collecteurs de taxes (en gros, des huissiers en mode vénèr) raquettent littéralement la populace et la foule gronde. A vous d’intervenir en faveur de ces pauvres gens, mais vous pouvez tout aussi bien passer votre chemin. Après tout, c’est à vous de décider quel type de révolution vous voulez mener. Les crieurs quant à eux sont toujours présents, et il faudra vous en débarrasser ou bien les soudoyer si vous commencez à trop faire parler de vous. Mais il est temps pour Connor d’aller retrouver un allié et de se mettre activement au travail, mais ça, vous le découvrirez le 31 octobre prochain.

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Sans surprise, Assassin’s Creed III se révèle être très solide et saura combler les joueurs qui l’attendent de pied ferme. Fluide, fun, complet (pour ne pas dire gigantesque) avec des combats au poil, nul doute que vous serez conquis par les aventures de Connor. Ajoutez à cela un mode multi pour s’amuser avec ses amis, et vous risquez de ne plus quitter l'Amérique du XVIIIème siècle.

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