Jeux

Battlestations : Pacific

Aviation | Edité par Eidos Interactive

6/10
360 : 15 mai 2009
16.06.2009 à 21h44 par - Rédacteur |Source : http://xbox-mag.net/

Test : Battlestations : Pacific sur Xbox 360

Un menu Battlestations : Pacific avec avions, bateaux, sous-marins et ketchup s’il vous plaît. C’est pour consommer sur place oui. Une fois de plus c’est la guerre, mais avec un grand E, comme Encore la guerre, oui toujours la guerre! C’est peut être pas ma guerre colonel mais ce qui est sûr c’est qu’elle sera menée sur de multiples fronts, pas là ou vous avez vos immondes boutons d’acné, là ou il faut beau et chaud, là ou le sable sent bon le sang chaud. Le pacifique, théâtre de nombreux carnages de la World War 2, comme l’appellent nos confrères qui doivent sauver le soldat Ryan.
Grande frites et grand Coca

Battlestations : Midway, sorti en 2007 après J.C, avait réussi le pari fou de donner du sang neuf à la Seconde Guerre mondiale, de par un gameplay novateur et une richesse des combats tirant parti d’un arsenal militaire complet, et ce malgré quelques petites erreurs de jeunesse qu’Eidos comptait bien modifier. Comme le hasard fait bien les choses et que les suites sont tendance, la branche du studio basée en Hongrie nous à fignolé une mouture 2009 baptisée Pacific (parce que l’action se déroule dans le Pacifique. Eh oui, ça réfléchit dur).

Les deux camps rivaux sont donc les américains of the states qui mâchent du chewing-gum et qui t’emmerdent, bouffeur de grenouilles, contre les japonais qui défendent l’Empire du Soleil levant via des attaques kamikazes.

Deux campagnes distinctes seront donc jouables, et en prime nous aurons le droit à un doublage plus que de seconde zone mettant l’accent sur les accents ! L’acteur côté japonais est tout simplement ridicule : « Ouieuhh canard laqué hummmm très bon choixeuhhh, voulez nems aveceuhhh » (oui, le canard laqué c’est chinois, mais justement, c’est aussi nul que ça dans le jeu).

Menu XL donc pour ce Battlestations : Pacific qui va combiner combats aériens et navals. Avions, navires de guerre et sous-marins. Le maniement des trois engins demandera à chaque fois un (gros) temps d’adaptation afin de mener sa nation à la victoire. Le pilotage de l’avion est un véritable enfer, les deux sticks sont sollicités mais pas de la bonne façon, les gâchettes également ne sont pas utilisées au mieux de leurs fonctionnalités. Par exemple, la gestion des gaz est gérée avec le stick droit, pas franchement ergonomique quand on doit jongler avec les directions, l’accélération et le tir. Chaque mission débute par un briefing rétro pas franchement sexy avec une carte expliquant les différents points clés de la future opération, à détruire ou au contraire à protéger.


Menu Supersize

Battlestations est généreux : beaucoup d’engins à piloter, deux campagnes mais également deux gameplays différents, au choix. Comme expliqué plus haut, le pilotage est un calvaire, surtout avec l’avion. Alors, pour les handicapés du pad (dont je suis un fervent représentant), le jeu propose une maniabilité arcade. Plus simple quoi. Il est également possible de commander certaines unités de son bataillon car la guerre c’est avant tout la camaraderie et le respect des ordres. Et les alliés ne seront pas de trop car devant la difficulté à aligner dans son viseur les ennemis, les joueurs se sentiront bien seuls. L’IA est réactive et il faudra redoubler d’ingéniosité ou de fourberie pour surprendre l’ennemi et l’envoyer reposer avec les poissons.

Le multijoueur s’en sort bien avec cinq modes de jeu dont le deux contre deux où les équipes doivent prendre d’assaut le QG ennemi. Enfin pour tous les nostalgiques de la petite enfance, l’aspect plastique des textures rappelle les figurines vertes très à la mode il y a quelques années de ça, notamment les petits soldats déjà mis à l’honneur dans Army Men sur une console qui à l’époque ne gérait pas la HD mais était pourtant équipée de 64 bits, rien que ça…

Sans apporter de réelle révolution à la formule de son prédécesseur, Battlestations : Pacific tente le pari de combiner plusieurs gameplays, plusieurs campagnes, un poil de stratégie et le choix simulation/arcade. Le tout est difficile à prendre en main mais se retrouve finalement assez satisfaisant, surtout par le multi. L'I.A bien pensée vient contrebalancer de grosses lacunes graphiques, qui donnent un jeu à l’image du premier, simple mais innovant.

+

  • Plusieurs propositions de gameplays au sein d'un seul titre
  • I.A. surprenante
  • Campagnes longues et prenantes

-

    • Le contrôle des avions
    • Réalisation perfectible
    • Manque de dynamisme