Jeux

Un peu de musou chocolat ?

L’histoire se situe au 2ème siècle, en Chine. Une guerre opposant trois royaumes vient de commencer, le sang coule à flot et vous incarnez un des généraux de ces puissantes armées et avez pour but de mener votre armée à la victoire, coûte que coûte.

De

très belles cinématiques sont là pour vous plonger dans l’ambiance guerrière de

ce jeu et servent d’introduction à chaque scène de combat. Mais si tout cela

parait alléchant sur le papier, il n’en est pas de même lorsque vous vous

retrouvez « in game ». En effet, si il existe un jeu moche avec des décors ultra

vides et une gestion des caméras catastrophique sur notre chère bobox, c’est

bien Dynasty Warrior 3… C’est bien simple, les textures sont aussi pauvres qu’un

ouvrier qui viendrait d’hériter de la dette de Vivendi, le brouillard est encore

plus prononcé que sur le pire des jeux N64 et il n’est pas rare de se faire

attaquer par des gars que l’on ne vois pas juste parce que Mademoiselle la

caméra n’a pas dénié bouger son séant… Et oui je sais, tout cela est bien

méchant mais c’est la stricte vérité et il fallait le signaler. Après une

énumération comme celle là, je pense que vous vous êtes fait votre propre idée

sur le jeu… mais il serait dommage de s’arrêter là, car le jeu possède quand

même de bonnes choses qui lui évitent de passer dans la pile des CD « 50 heures

d’essais gratuit AOL ».

Musou super ça !

Tout d’abord, au chapitre des points positifs, on notera la jouabilité. En effet, cette dernière est très instinctive et permet de bourriner dans tout les sens sans aucun problème, ce qui est essentiel dans un bon beat them all. Ensuite, l’animation. Et oui, malgré les dizaines d’ennemis présent à l’écran (parfois 50 à la fois !!!), forcer de constater que la Xbox ne bronche pas du tout et nous offre une animation d’une fluidité assez impressionnante à tous les instants. Enfin, pour terminer, soulignons le très bon travail effectué sur le design des personnages et les furies dévastatrices que l’on prend un malin plaisir à déclencher tellement elles sont impressionnantes.

La difficulté du jeu nous

ramène au bon vieux temps de Final Fight ou Street of Rage, à une époque ou les

jeux étaient cours mais tellement durs à terminer que leur durée de vie devenait

immense. Mais ici il vous sera possible de sauvegarder à tout moment, ce qui

rend grandement service et ne baisse pas pour autant la durée de vie qui reste

tout à fais acceptable pour le genre. En effet, il vous faudra venir à bout de

20 missions (dont certaines durent 1h30), et le jeu dispose d’un mode Challenge,

d’un mode Versus et enfin d’un mode coopératif qui vous permet de prendre part à

deux au noyaux dur du jeu, le mode Musou. Ce mode Musou est en fait le mode

aventure du jeu, dans lequel vous allez découvrir le scénario et faire

progresser le personnage que vous aurez choisit au début du jeu (un peu à la

manière d’un RPG).

Musou quoi çà ?

Dans le mode Musou, vous allez devoir vous battre dans 20 missions se déroulant dans un ordre chronologique et ainsi participer aux plus grandes batailles de cette guerre. Vous devez d’abord choisir un général parmi une dizaine disponible, puis votre équipement (très restreint au début) et enfin le nombre de gardes du corps vous accompagnant. Une fois sur le terrain, vous allez devoir blaster tout ce qui bouge sans relâche (comptez environs 600 soldats à refroidir par niveaux en moyenne…) jusqu’à atteindre le boss final. Pour vous aider dans votre long périple et faire progresser votre personnage, vous disposerez de nombreux items récupérés sur les champs de bataille, soit sur les soldats, soit dans des jarres ou des caisses que vous devrez détruire au préalable. Vous découvrirez ainsi de nouvelles armes, ainsi que des items vous permettant de faire progresser votre personnage. Cette progression se fait selon quatre critères : points de vie, attaque, défense et Musou. La jauge de Musou étant celle qui vous permet de lâcher des furies une fois remplie, pour la remplir, il vous suffira de blaster une vingtaine de gars, ou encore de choper un item qui vous la remplira automatiquement. Vous pourrez également chevaucher des montures, ce qui est la moindre des choses quand on voit les étendues (très vides…) que l’on doit parfois se taper. Les modes multijoueurs sont assez sympas et on appréciera tout particulièrement le mode Musou en coopératif qui augmente énormément l’intérêt (très faible) du jeu.

Attention cependant, d’autres

points noirs viennent entacher le jeu. Les voix françaises des protagonistes qui

sont d’un ridicule incroyable (les pires qu’on ait vu à ce jour tout support

confondus, même si l’on a la possibilité de les mettre en Anglais ou en

Japonais) et les musiques lors des combats sont justes

insupportables…