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Dans Guns, Gore & Cannoli, nous contrôlons Vinnie Cannoli (dans les années vingt), un tueur à gage envoyé par la famille Belluccio afin de récupérer Frankie et de le ramener vivant. Comme vous pouvez-vous en douter, tout ne se passe pas comme prévu et à peine arrivé à Voyouville, le pauvre Vinnie doit déjà dégommer du mort-vivant  par centaines. Pour son premier jeu, Crazy Monkey se permet de proposer une histoire sympathique ponctués de petites cinématiques. Ces dernières confirment d’ailleurs l’énorme travail sur la direction artistique du jeu ainsi qu’au niveau des animations. En effet, le studio belge ne renie pas ses origines puisque nous avons droit à des graphismes dessinés à la main dans le style que nous connaissons très bien et, sans exagérer, cela en jette un max. Que ce soit le design des personnages, les animations post-mortem, la destruction du décor avec de nombreuses explosions, tout flatte la rétine. Pour accompagner tout ceci, nous avons droit à un doublage en anglais de fort belle facture ainsi que des musiques italiennes qui, sans être exceptionnelles, accompagneront notre aventure d’une agréable manière.

Contrairement aux épisodes de la série Metal Slug, ici notre personnage ne possède pas la capacité de viser, il tirera toujours de face. Forcément, cette palette de mouvement en moins apporte son lot de difficulté et foncer dans le tas n’est pas forcément la meilleure chose à faire contrairement à sa source d’inspiration. En effet, ici le jeu vous demande parfois d’établir une ‘stratégie’ afin de palier à ce manque de mouvement. Cela provoque forcément des moments plus calmes et moins dynamique que Metal Slug, mais ce n’est pas forcément un point faible, surtout que le jeu est loin d’être lent rassurez-vous. Bien que composé de quelques moments stratégiques, le rythme reste soutenu et le danger peut venir de partout (de gauche à droite, du sol ou des airs) et vous devrez prendre une décision rapidement avant d’être pris en sandwich et de voir votre vie dégringoler. Afin de lutter contre les innombrables zombies de différentes espèces (zombie de base, footballeur américain, boucher, policier, militaire …) mais aussi face aux rats mutants, aux mafieux et soldats de l’armée, vous avez droit à quelques mouvements et de nombreuses armes qui vous sauveront la vie. Comme nous vous le disions précédemment, Vinnie possède une palette de mouvement réduite : Sauter et s’accroupir ainsi que donner un coup de pied afin d’écarter la menace et de détruire ce qui vous barre le passage. Afin de se défaire de nombreux dangers, Vinnie aura en sa possession un bon nombre d’armes : du traditionnel pistolet au lance-flamme en passant par le fusil à pompe, le lance-roquette, ainsi que les armes de jets (grenade et cocktail-Molotov). Rajoutons à cela, l’arme Tesla qui permet de griller tous les individus se trouvant dans les environs.

« Crazy Monkey a fait un énorme travail sur la direction artistique du jeu ainsi qu’au niveau des animations. Grâce à des graphismes dessinés à la main, le design des personnages, les animations post-mortem, la destruction du décor avec de nombreuses explosions ne peuvent que flatter notre rétine »

Concernant la durée de vie du titre, tout dépend de chacun. Le jeu propose quatre difficultés jouables dès le départ mais la durée de votre partie dépendra grandement de vos aptitudes même s’il y a de fortes chances de passer régulièrement de vie à trépas à cause d’une vague d’ennemis que vous n’aurez pas su gérer. En effet, chaque arme est plus ou moins utile selon chaque type d’ennemis ou vis-à-vis de la situation dans laquelle vous êtes et il faut donc gérer le déroulement des armes ainsi que leurs recharges. Sachez d’ailleurs que les ennemis rencontrés ne seront pas forcément les seuls coupables de votre mort, le décor peut parfois être trompeur avec quelques phases de plateformes qu’il faudra bien négocier (notamment dans un marécage infecté ou lors de votre fuite sur les toits). Afin de rallonger la durée de vie du titre, Crazy Monkey a eu la très bonne idée de proposer la campagne solo jouable entièrement en coopération jusqu’à quatre joueurs avec la possibilité de choisir vos personnages (parodiant plus ou moins certaines têtes connues) En plus de ce mode coopération, le titre propose également une arène où vous pouvez affronter vos amis (toujours en local) et ajouter un ou plusieurs joueurs contrôlés par l’ordinateur si vous le souhaitez. En plus du local, nous n’aurions pas été contre un mode multijoueur qui aurait pu être bien sympa, mais nous n’y tiendrons pas rigueur, ce serait pinailler au vu des qualités du titre.