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NBA 2K11

Sport | Edité par 2K Games

10/10
360 : 08 octobre 2010
19.10.2010 à 12h49 par |Source : http://www.xbox-mag.net

Test : NBA 2K11 sur Xbox 360

Si Michael Jordan a marqué à tout jamais l’histoire du ballon orange et de son panier, le nouveau titre de 2K Sports devrait au moins en faire de même, virtuellement parlant. Aussi complet que la panoplie du mythique numéro 23, cette cuvée 2K11 vous donnera le tournis jusqu’à l’absorption entière de la boîte de doliprane (testé et approuvé). Et si l’on savait d’avance que l’offre serait de qualité, loin de nous d’imaginer à ce point là. Impitoyable tout comme MJ sur les parquets, NBA 2K11 ne fera pas de prisonniers.


« Are you ready ? »

Et l’entrée en la matière force le respect. Sans voir l’ombre d’un menu, nous voilà dans un couloir de l’antre des Bulls, l’United Center, seul avec un certain Jordan. Le public gronde. Nous sommes le 2 juin 1991, et les finales de Playoffs sont sur le point de débuter. Les Lakers de Magic Johnson sont prêts à en découdre, et plus qu’une simple cinématique, c’est le match dans son intégralité qui va être disputé ! L’occasion parfaite de juger sur pièce du travail accomplie au cours de l’année passée. Et quel travail ! La présentation, comme à chaque fois, est d’une qualité inattaquable, et ne manque pas de nous faire croire à une véritable retransmission TV. Les commentaires sont eux fidèlement retranscrits suivant les époques, et se sont même étoffés d’une manière plus générale. Mais le plus important reste nos dix hommes luttant pour le ballon. Surtout un en particulier. Et à peu de choses près, on pourrait le confondre avec le vrai. « His Airness » est tout simplement bluffant de réalisme, que ce soit dans sa gestuelle, son comportement sur le terrain, sa manière de s’envoler ou de claquer un dunk la langue bien pendue, tout est reproduit à la perfection. Et presque tout rentre ! A savoir qu’au fil du temps, l’image de MJ a plus qu’été soignée pour coller au plus proche de la réalité. Modélisé à la perfection, on remarquera facilement des traits plus ou moins prononcés suivant le moment joué. Tout a donc été scrupuleusement suivi à la lettre, et l’émerveillement devant ce monstre opère une fois de plus.



Mais l’intégration de la légende ne s’arrête pas en si bon chemin. Plusieurs modes lui sont dédiés, et nul doute que les plus acharnés passeront des heures à tenter de compléter les dix différents défis Jordan. Tous tirés des exploits les plus tonitruants de Michael (ouais, c’est mon pote), il faudra s’accrocher pour marquer 69 points face à Cleveland, repartir vainqueur de l’Utah avec un MJ très fiévreux ou encore tenir un certain Wilkins sous la barre des 25 points. Il y en aura pour tous les goûts, et pour toutes les crises de nerfs. Car sachez qu’on jouera toutes les rencontres du début à la fin, et non un pan précis. Le risque d’échouer dans les dernières minutes est donc très présent en plus d’être réel, ce qui peut causer des pics de frustrations plutôt désagréables.


En sus de ces défis, il est possible de jouer avec les équipes dîtes « classiques » des Bulls sur une période couvrant 1985 à 1998. Les Celtics, Lakers, Hawks, Cavaliers, Pistons, Trail Blazers, Knicks, Sonics, et Jazz sont les seules autres équipes à bénéficier du même traitement, et seulement sur la période d’une saison. Quelque peu décevant (d’autant que certaines franchises ne sont pas complètes !), mais néanmoins appréciable, surtout lorsque les plus vieux d’entre nous ont connus les mythiques Larry Bird, Johnson, Pippen et consorts. Le plaisir de retrouver ces légendes comble largement les trous. A savoir aussi qu’un mode carrière spécialement voué à MJ est disponible, mais devra être débloqué en complétant tous les défis proposés. Et si ces derniers sont plutôt corsés, la récompense aura au moins le mérite de motiver les plus réticents.



Une performance de grande classe

Retour en 2010. Qu’est ce que cet opus a de plus à nous proposer que celui de la saison dernière ? Et bien des menus. Mais attention, ergonomiques cette fois ! Oui, vous lisez bien, chez 2K Sports on a enfin appris à faire des menus sobres et efficaces, dans lesquels on sait où on va et on ne se perd pas. Mine de rien, il était temps. Vis-à-vis du contenu, rien de bien nouveau à l’horizon, les classiques association, saison, playoffs et j’en passe sont toujours présents et ne manqueront pas de vous faire perdre des heures entières à vous y essayer. Présent pour la deuxième année consécutive, le mode « mon joueur » s’est vu drastiquement amélioré. Ainsi, la draft a fait son entrée de jeu, et il faudra réaliser les meilleures performances pour être sélectionné auprès d’une équipe NBA dès le premier tour. Viendra ensuite la confirmation, au travers des fameuses ligues d’été. Si l’on démarre sa carrière avec un niveau assez bas (38), la progression elle n’est pas plus rapide. On trime toujours autant pour gagner en expérience, et il faudra s’entraîner sans relâche pour espérer progresser un minimum. Sur le terrain, les informations quant à notre performance sont bien plus claires qu’auparavant. On a constamment un œil sur notre jauge d’évaluation, et le nombre de points, passes décisives et rebonds est lui aussi affiché. Et s’il y a désormais bien plus d’actions prises en compte pour augmenter son éval’, gare aux erreurs qui elles se payent sévèrement. Un B+ peut vite se transformer en C-, et ce en l’espace de quelques minutes. Soyez sur vos gardes donc.



Sur le terrain, cette année la part belle est à la défense. Beaucoup moins indulgente que dans l’opus 2K10, vous serez constamment opposé à un bloc parfois imprenable. Il faudra donc plus que jamais user des tactiques et des qualités individuelles de ses joueurs pour s’en tirer. De même qu’hausser votre propre jeu défensif, puisque dans le cas contraire, vous allez tout simplement vous faire détruire. Mais vraiment. Point noir tout de même, les interceptions adverses sont extrêmement nombreuses, et ce même lorsque votre passe est dégagée (on en vient parfois à se demander comment c’est possible). Frustrant à plus d’une fois, on ne saurait trop vous conseiller de baisser un poil les sliders de ces dernières, 45 semble être le bon compromis.

Mais si vous prenez le temps de passer par la case entrainement, vous pourrez faire des nouveaux dribbles « isomotion » une arme redoutable ! A la fois plus accessible que l’an dernier mais tout aussi complexe, l’éventail des possibilités est juste monstrueux pour qui s’y penche un minimum. Ce qui nous amène aux animations de nos sportifs, d’une qualité et d’une richesse toujours inégalée, mais qui s’est – et on a encore du mal à le croire – encore une fois étoffée ! Absolument tout y est, et chaque rencontre ne manquera pas de vous mettre par terre, tant le réalisme des mouvements et comportements des joueurs est hallucinant. D’ailleurs, les nouvelles présentations (joueurs qui arrivent au stade, points mi-temps, homme du match etc.) enfoncent définitivement le clou. Mis à part le fait d’avoir affaire à un jeu, plus rien ne nous sépare d’une retransmission TV classique. Et pour couronner le tout, sachez que la partie Xbox LIVE du titre (proposant les mêmes modes que l’an passé) bénéficie enfin d’un code réseau correct ! Certes, le lag n’est pas totalement éradiqué, mais on peut tout de même jouer de manière convenable, ce qui n’était absolument pas le cas des opus précédents.

Que dire de plus ? Si nous voulions absolument tout vous dire sur NBA 2K11, on y passerait la nuit. Complet comme aucun autre titre de sport ne peut se targuer de l’être, visuellement hallucinant, un plaisir de jeu exceptionnel, Michael Jordan jouable et j’en passe, que peut-on lui reprocher ? Rien, ou presque. Tout simplement la meilleure simulation sportive jamais crée.

+

  • NBA Actu
  • NBA Blacktop
  • Un LIVE enfin correct
  • Palette de mouvements démesurée
  • Gameplay soigné
  • Visuellement orgasmique
  • Complet à en faire craquer le DVD
  • Michael Jordan et tout ce que sa présence comporte

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    • Quelques visages imparfaits
    • Quelques animations un peu lourdes
    • Et c’est tout !

Fiche succès

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