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A l’annonce de Pneuma : Breathe of Life durant l’été dernier, les développeurs nous promettaient alors une expérience de jeu unique qui oblige le joueur à « utiliser toutes ses capacités d’analyse des situations et non pas son habileté à la manette ». Et d’ajouter qu’il s’agirait de « l’histoire narrée de la découverte de soi et le combat pour connaitre le sens de la réalité ». Derrière ce discours un tantinet pompeux en décalage totale avec la grande majorité des productions vidéoludiques actuelles, il faut bien avouer que les deux studios de Derby ne nous mentaient pas, à notre plus grande surprise.

Car Pneuma : Breathe of Life est clairement un jeu à part. Comme promis, votre expertise poussée de la manette Xbox One ne vous servira strictement à rien ici. Seuls vos déplacements, le contrôle de la caméra et quelques interactions avec le décor suffisent à porter l’expérience de jeu tout au long de ce périple qui pousse à l’introspection par le biais d’une narration de très grande qualité. Autant le dire tout de suite, finir Pneuma : Breathe of Life c’est effectué un retour sur soi-même, sur la condition humaine, sur la vie, sur la mort et sur toute une série de sujets philosophiques qui donne une dimension toute particulière à ce petit jeu indépendant sans prétention aucune.

« Autant le dire tout de suite, finir Pneuma : Breathe of Life c’est effectué un retour sur soi-même, sur la condition humaine, sur la vie, sur la mort et sur toute une série de sujets philosophiques qui donne une dimension toute particulière à ce petit jeu indépendant sans prétention aucune »

Du côté du jeu en lui-même, Pneuma : Breathe of Life vous propose d’avancer dans votre quête en résolvant des énigmes. Aucun ennemi ne viendra vous chatouiller, les interactions sont ultra basiques et la plupart des casse-têtes proposés ne font appel qu’à votre sens de l’observation via le stick du contrôle de la caméra. Les énigmes sont parfois bien pensées et jamais trop compliquées histoire d’éviter une montée de frustration chez le joueur. Néanmoins on aurait tout de même aimé rencontrer un peu plus de difficultés par moment afin d’augmenter un tant soit peu la durée de vie vraiment trop courte du titre. Seules trois énigmes cachées vous pousseront à rejouer les six chapitres qui composent le jeu.

A noter également que Pneuma : Breathe of Life est l’un des premiers titres à utiliser l’Unreal Engine 4, le nouveau moteur maison d’Epic Studios. Autant dire que les studios de Derby en ont fait bon usage puisque les décors sont somptueux, très propres, quoique parfois répétitifs. Côté musique, le titre propose également des pistes de qualité et tout à fait adaptées à l’ambiance générale. Rien de tel pour nous transporter un peu plus dans ce périple si particulier.