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Thrillville : Le Parc en Folie

Gestion | Edité par LucasArts Entertainment

6/10
360 : 19 octobre 2007
26.10.2007 à 22h06 par |Source : http://xbox-mag.net/

Test : Thrillville : Le Parc en Folie sur Xbox 360

« Globo-Joy est fier de vous annoncer l'immense succès de sa dernière attraction « A Fond Les Cartons ». Des millions d'enfants ont cassé leur tirelire pour visiter nos parcs, tels qu'Etude-De-Marché Land, sensationnel ! Et n'oubliez pas de ranger votre chambre. Globo-Joy, créateur de parcs issus de vos rêves les plus chers ! » Vous vous réveillez en sursaut. Comment appelle-t-on cette sorte de cauchemar ? Quelle que soit la réponse, ce n'est sûrement pas la réalité et vous allez le prouver.

Premier jour, faites Whoa

En tant que nouveau responsable de Thrillville, ensemble de parc d’attractions à thème, vous êtes accueilli par le professeur Mortimer, inventeur génial et excentrique qui a comme un lien de parenté avec Emmett Brown, Doc de la trilogie Retour vers le Futur. A votre arrivée au parc Stunts (premier des 5 disponibles), vous apprendrez les bases de votre nouveau poste à travers plusieurs didacticiels. Chaque parc se divise en 3 zones proposant un univers différent. A Stunts, nous noterons la présence de Throttleville – havre des sports mécaniques – Saddleville – ambiance Far-West – et Battleville – empreint de Seconde Guerre mondiale. A l’intérieur de chaque zone, seuls 3 terrains constructibles vous sont désignés, le reste du décor étant garni de nombreuses animations, souvent imposantes et assez impressionnantes, mais impossibles à modifier. Néanmoins, au début, vous serez sans doute perdu devant le choix des constructions mises à votre disposition. Manèges (attention à ne pas vomir devant votre télé lorsque vous les visiterez), montagnes russes et circuits de divers véhicules, tracés personnalisables à volonté, avec des éléments « Whoa » délirants qui vous feront sauter dans les airs, 35 mini-jeux dignes du Xbox Live Arcade, pour la plupart et stands avec boissons, ballons, toilettes, etc. Vous ne pourrez pas tout bâtir, votre parc étant limité en ressources énergétiques. Vous devrez donc faire des choix, encore plus si vous n’avez pas assez d’argent. Cela ne devrait néanmoins pas être un problème.

Viens chercher bonheur à Thrillville

Le Professeur Mortimer compte sur vous pour enchanter petits et grands à Thrillville et vous allez tout faire pour ne pas le décevoir. Pour parcourir votre parc, il n’y a aucune interface de type « pointer et cliquer », vous déplacez seulement votre personnage à pied (vous pouvez en modifier l’apparence succinctement). Vous pouvez vous diriger vers une attraction pour y jouer, la peindre ou bien la personnaliser à l’aide d’accessoires. Il est aussi possible de discuter avec n’importe lequel de vos visiteurs, pour seulement parler du beau temps ou apprendre comment subvenir à ses besoins.

Qu’ils soient relatifs aux sensations offertes par les attractions (intenses ou plus calmes), de type physiques (problèmes de nausée ou de vessie) ou émotionnels (envie de vous défier à un jeu ou heureux ), toutes ces données sont récapitulées dans des écrans d’information, en plus de paramètres démographiques et économiques, qui vous permettront de juger de la bonne santé de votre parc. Embaucher du personnel – animatrice, mécanicien et balayeur – et subventionner votre section « Recherche et développement » constitueront des aides précieuses.

Requiem pour un Bandito

La partie « Gestion du parc » est toutefois relativement limitée. Pas de grèves syndicales à maîtriser, impossibilité d’augmenter la quantité de sel dans les frites, et vos finances ne craindront pas d’être dans le rouge. Le fait de pouvoir converser avec n’importe qui rend les échanges redondants et souvent peu passionnants, avec une pauvre animation répétée en boucle qui plus est, malgré le fait que le doublage français soit bien réalisé et parfaitement dans le ton.

Au fil de vos exploits, vous gagnerez des points Thrill, nécessaires à votre avancement. Peindre un manège, vous exercer à un jeu d’arcade, créer le circuit d’une montagne russe sont des exemples de tâches qui vous octroieront ces fameux points. Et plus vous vous hisserez dans la hiérarchie de Thrillville, plus vous pourrez choisir de parcs à débloquer (lorsque vous débutez, un seul parc sur les cinq est visitable). Votre quotidien sera rythmé par une centaine de missions, réparties en 5 catégories (Construction/Jeux/Visiteurs/Personnel/Gestion). Une grande partie sera dédiée à la résistance contre Globo-Joy, féroce entreprise concurrente. Déjouer des tentatives de sabotage, découvrir pourquoi des robots ont envahi un de vos parcs, comprendre le fonctionnement d’hypno-disques et stopper la zombification de vos visiteurs, bref,vous n’aurez de cesse de contrer le chaos en rétablissant la joie et la bonne humeur autour de vous. La bande-son Pop-Rock très entraînante, ainsi que les commentaires délirants du DJ et du prof Mortimer, achèveront le tableau.

Thrillville : Le Parc en Folie décevra à coup sûr les aficionados des séries vidéoludiques Theme Park ou RollerCoaster Tycoon (ce dernier est aussi développé par Frontier Developments, dispo sur PC). Toutefois, l’aspect gestion n’est heureusement pas le point principal de ce jeu. Se balader dans son parc au son d’une radio folle ou créer l’attraction de ses rêves, et l’essayer immédiatement pour se faire plaisir avant de contenter ses visiteurs, contribuent à faire naître un large sourire sur le visage de tous les amateurs d’ambiance colorée et festive.

+

  • Graphismes de type « cartoon »
  • Créer ses propres circuits (montagnes russes, mini-golf, kart…)
  • Radio Thrillville
  • Mini-jeux très amusants, jouables jusqu’à 4…

-

    • …mais seulement hors ligne
    • Xbox Live limité aux classements et à l'échange de circuits entre amis
    • Discuter avec tous les visiteurs est une perte de temps, et donc d’argent
    • Aspect gestion très léger

Fiche succès

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