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S’intégrant dans la série du romancier américain, le scénario de HAWX 2 navigue entre le Moyen-Orient et la Russie, dans un futur proche où les missiles nucléaires ont une fâcheuse tendance à tomber entre les mains de terroristes surarmés. La campagne principale nous met donc dans la peau de plusieurs pilotes américains, russes et anglais afin de protéger le monde d’un nouveau conflit. Introduites par des briefings plutôt sobres et austères, les missions se suivent sans trop se ressembler, même si le scénario reste globalement assez décousu et laisse un peu sur sa faim. Une bonne idée cependant est de le ponctuer de missions de reconnaissance, de défense ou d’espionnage, à bord de drones, ce qui permet de le faire progresser en variant un peu le gameplay.

Cette campagne reste un passage obligatoire pour qui souhaite débloquer l’ensemble des environnements et missions disponibles dans les autres modes de jeu. Il devient alors possible de rejouer les missions du scénario en mode libre avec l’avion de son choix, de profiter du mode Survivant pour résister à des vagues d’assaut ennemi de plus en plus nombreuses, ou encore de tâter du mode Arcade, qui propose de refaire les missions de la campagne avec un avion différent, qui deviennent alors nettement plus difficiles.

De là haut, je vois ma maison !

L’ensemble de ces modes est également disponible en multijoueur, où s’ajoute de plus le classique deathmatch par équipe. Le tout est jouable en ligne sur le Live, ou bien en liaison multiconsoles, pour les amateurs de LAN. Le multi est donc totalement calqué sur le jeu solo. Au final, à part les missions de la campagne et une poignée de cartes pour les autres modes, le contenu reste tout de même assez pauvre et on en a hélas vite fait le tour. Le multijoueur en coopération pourra tout de même relancer l’intérêt de la campagne en proposant une nouvelle façon de jouer.

Là où il y a fort à faire, en revanche, c’est du côté RPG, une mode à laquelle HAWX 2 n’échappe pas, en proposant un système d’expérience pour récompenser chacune de vos actions. Au fur et à mesure des parties, on accumule de l’expérience sur deux tableaux : une expérience globale pour débloquer de nouveaux avions et une amélioration de l’ensemble des statistiques, mais aussi une expérience pour chaque avion à piloter (35, un nombre plutôt honorable), afin de débloquer quelques skins ou des caractéristiques améliorées. Outre ce gain de puissance supplémentaire et les traditionnels succès Xbox, le joueur amateur de défis pourra également compter sur une liste relativement bien fournie d’exploits à accomplir.

Graphiquement, le jeu assure un minimum syndical sans grandes ambitions. Malgré l’utilisation d’images satellite pour donner un aspect plus réaliste à l’ensemble et une certaine variété, on ne s’extasiera pas devant les décors, surtout en s’approchant du sol. Côté gameplay, le réalisme est mis à la porte afin de proposer un jeu vraiment orienté arcade. Seul compte le plaisir immédiat, et la prise en main se fait rapidement. Cette suite ajoute au premier opus quelques manœuvres supplémentaires comme le décollage, l’atterrissage et le ravitaillement en vol, bien qu’elles restent assez anecdotiques. Les débutants pourront compter sur un système d’assistance leur indiquant la trajectoire à utiliser pour se poser, mais on préfèrera vite le faire à la main, ce qui reste plus rapide et efficace.