Jeux

Toy Soldiers : War Chest

Stratégie | Edité par Ubisoft | Développé par Signal Studios

8/10
One : 11 août 2015
24.08.2015 à 18h19 par

Test : Toy Soldiers : War Chest sur Xbox One

Après deux excellents épisodes sur Xbox 360, la franchise Toy Soldiers fait son apparition sur la nouvelle génération avec Toy Soldiers : War Chest. Toujours aux commandes, les développeurs de Signal Studios ont-ils réussi à accomplir la passe de trois ?

Par rapport à ses deux prédécesseurs, la recette de Toy Soldiers : War Chest ne change pas fondamentalement. Nous devons toujours placer différentes tourelles (mitrailleuse, canon antichar, canon antiaérien, etc.) à des emplacements prédéfinis sur la carte. Cela pour repousser les nombreuses vagues ennemies qui s’engouffreront à travers vos rangs dans un seul but : s’introduire dans votre coffre à jouets pour mieux le détruire.

Toy_Soldiers_War_Chest-306461648

Pour éviter cela, il faudra donc user de votre tête pour réfléchir aux meilleurs emplacements pour telle ou telle unité ainsi qu’anticiper les futures vagues (qui sont visibles dans un coin de l’écran) : si vous ne disposez pas, par exemple, de canon antiaérien alors qu’une armada d’une vingtaine d’avions fonce sur vos positions, inutile de dire que vous allez en baver ! Votre trésor de guerre se renflouera à chaque troupe détruite, vous permettant d’améliorer vos tourelles, réparer celles qui ont été esquintées ou même d’en rajouter d’autres. Mais ne pensez pas pour autant pouvoir gérer les évènements en étant enfoui dans votre bunker. Il vaut mieux enfiler votre treillis et prendre les armes en contrôlant vous-même les tourelles. Cela vous permettra de bénéficier de bonus multiplicateur, faisant rentrer davantage de billets dans les caisses en plus de massacrer toute l’armée adversaire. Ce qui est, il faut bien l’avouer, particulièrement jouissif. Ce n’est pas tout, ce bonus multiplicateur ne fait pas seulement grimper votre compte en banque comme les actions Apple lors de la sortie d’un nouvel iPhone, il permet également de faire monter un baromètre vous permettant, une fois suffisamment haut, de lâcher le général – surpuissant – de votre armée ou autre bonus. Ce qui pourrait vous permettre de sauver vos fesses à un moment difficile.

« Mais aussi et surtout la faction des Starbright avec des jouets tout mignons et colorés (fées, ours, licornes etc.) tout droit issus de la chambre de votre petite sœur. Vous avez toujours fantasmé de pouvoir les emprunter pour qu’ils affrontent dans un combat à grande échelle vos propres jouets ? C’est désormais possible »

Jusqu’ici, War Chest ressemble à s’y méprendre à ses aînés. Là où il innove, c’est dans le nombre d’armées qui n’étaient qu’au nombre de deux (alliés contre allemands durant la WW1 pour le premier opus et USA contre URSS pendant la Guerre Froide pour le second opus). Cette fois-ci, nous disposons de quatre (ou huit, selon la version choisie) factions très variées. Si les soldats de plomb ne faisaient pas spécialement partie des jouets favoris des enfants (du moins depuis quelques générations), Signal Studios – à l’instar de Pixar avec Toy Story – essaye de raviver nos souvenirs en faisant appel à l’imaginaire collectif de nombreuses générations d’enfants avec des marques réelles ou fictives. Nous citerons pêle-mêle les mythiques G.I. Joe et leurs adversaires Cobra, Musclor. Mais aussi et surtout la faction des Starbright avec des jouets tout mignons et colorés (fées, ours, licornes etc.) tout droit issus de la chambre de votre petite sœur. Vous avez toujours fantasmé de pouvoir les emprunter pour qu’ils affrontent dans un combat à grande échelle vos propres jouets ? C’est désormais possible.

Toy-Soldiers-War-Chest_Screen5

Si ces différentes factions sont variées en apparence, elles le sont tout autant au niveau du gameplay. Il n’est pas rare de galérer à un niveau en particulier. Pour vous donner un exemple : l’armée Phantom vous donnera vite l’impression d’être de loin la meilleure de toutes notamment grâce à ses canons antichars aussi bien efficace contre les tanks que contre les fantassins regroupés. Problème : en cas de vagues essentiellement composées de fantassins, les tourelles se retrouvent très vite débordées de même que votre coffre à jouets. En comparaison, l’armée de Starbright et ses bulles de savon lancées par ses mitrailleuses est infiniment plus efficace dans cette situation précise. Vous l’aurez compris, chaque armée possède ses qualités et ses inconvénients. A vous de trouver quelle est l’armée la plus adaptée pour tel ou tel niveau. Au total, War Chest propose seize niveaux dont quatre niveaux secondaires. Certes, le nombre est légèrement plus important que dans les deux premiers opus mais il est décevant de voir que malgré le nombre d’armées différentes, toutes devront partager la même et unique campagne. A moins d’être amateur de scoring et de défis (des cartes vous donneront beaucoup de fil à retordre avec certaines armées), le jeu pourra vous paraître quelque peu redondant au moment de s’essayer aux autres armées. Certes, il y a bien le multijoueur ainsi qu’un mode défi pour varier les plaisirs mais cela reste léger.

8/10
A l’instar des deux premiers opus, Toy Soldiers : War Chest s’impose comme une des références en matière de scoring et de défis. Cela, au détriment de la campagne qui ne varie pas selon les factions. Quoiqu’il en soit, le jeu de Signal Studios reste toujours aussi prenant et jouissif, d’autant plus que les différentes armées sont bien pensées et surtout variées. Pour finir, il est quand même dommage pour un titre axé sur la rejouabilité de remarquer que les temps de chargement sont particulièrement longs.

+

  • Les armées variées et bien pensées
  • Gameplay toujours jouissif
  • Très long si vous êtes amateurs de scoring

-

    • Peu de nouveautés au final
    • Temps de chargement très longs…
    • Campagne unique pour toutes les armées