Jeux

Yager

Action | Edité par THQ | Développé par Yager Development

6/10
360 : 09 mai 2003
24.05.2003 à 12h10 par

Test : Yager sur Xbox

Si il y a bien un titre qui était attendu sur Xbox de par ses qualités graphiques et ses promesses de dogfight futuriste à bord de magnifiques vaisseaux, c’était Yager. Et, ô surprise, c’est de lui dont nous allons parler aujourd’hui…avouez que ça tombe plutôt bien ! Ce sont de jeunes développeurs allemands qui sont à l’origine de ce jeu et ils ont eu la bonne idée d’appeler leur studio « Yager Development ». Allez hop ! On commence le décryptage pour voir si ces bleus s’en sont sortis !

Un peu d’histoire…

Le jeu se passe sur Terre dans le futur. Toute notion de patrie

et de pays a disparu et la planète a été divisée en zones d’échanges par des

méga corporations exclusivement préoccupées par leurs intérêts propres (pas

grand-chose de différent avec notre présent donc…). Dans un petit coin de la

planète se trouve Protéus, l’organisation commerciale fondée sur les idéologies

occidentales traditionnelles. Non loin de là se trouve la DST, une organisation

militaire qui est l’ennemi mortel de Protéus. Entre les deux se trouve la Zone

de libre échange, une région plutôt paisible habitée par des adeptes de la

liberté.




C’est dans cet univers qu’est né notre héros du jour, Magnus Tide, un ancien Marine de Protéus assez coriace, dont personne ne sait pourquoi il a été viré. Pendant des années il a survécu en tant que Freelancer au profit de Protéus, en se spécialisant dans les missions à très haut risque dont personne ne voulait, mais qui payaient bien. Mais un jour, tout bascula lors d’une livraison. Une attaque de pirates fut fatale à son vaisseau et il se retrouva entrain de nager vers le rivage. Son boss, qui prétexta que les attaques de pirates n’étaient pas prévues dans les clauses du contrat, refusa de lui rembourser son vaisseau et c’est ainsi que notre jeune ami se retrouva sur la paille pour la seconde fois…

Mais notre brave jeune homme décide de se reprendre en main et après avoir vendu tout ce qu’il possédait, y compris son corps à des pirates de passage (… désolé… je sors), il réussi à réunir assez d’argent pour s’acheter un nouveau vaisseau et se réembarquer en tant que Freelancer. Mais les aventures qu’ils s’apprête à vivre se révèleront très vite plus mouvementées que les précédentes…

Voilà donc pour la petite histoire, et ce scénario assez

fouillé aurait pu être prétexte à des dogfights frénétiques mais finalement…




Artung ! Pindershlasen ! Ké ce ke c’est beau ! Ya !

Eh oui, si il y a bien un point sur lequel on peut complimenter nos amis « défelopers halemanh » c’est sur la réalisation d’ensemble qui s’avère très réussie. Les effets spéciaux (le rendu de l’eau est magnifique quoique un poil trop « image de synthèse ») et les explosions sont fort réussis, quant aux différents vaisseaux et bâtiments (certains sont énormes), ils contribuent à la sensation d’immersion pendant les combats. Car Yager n’est pas un shoot à la Ace Combat dans lequel on est à 800 mètres de haut avec

un sol tout moche et ultra mal modélisé dès qu’on s’en approche. Non, non, rien

de tout ça ici, puisque vous serez plongé directement au cœur des combats et que

vous devrez éviter pas mal de batîmtents et autres reliefs. Les missions

auxquelles vous allez devoir participer sont très variées, et il arrive que les

dogfights laissent la place à des missions de DCA plutôt sympathiques lors

desquelles vous devrez défendre votre base…




Votre vaisseau quant à lui dispose de deux modes de vol différents, et vous pouvez passer de l’un à l’autre par simple pression du stick droit. Le premier mode se dirige un peu comme un hélicoptère et vous permet de réaliser des atterrissages très précis, de survoler les environs à basse vitesse ou même de voler sur place pour pouvoir vous débarrasser de gros ennemis pas très mobiles comme des gros vaisseaux par exemple. L’autre mode quand à lui n’est autre que le mode croisière dans lequel le vaisseau se pilote comme n’importe quel avion de chasse pour participer aux tant attendus dogfights. Mais que ce soit en mode « Stationnaire » ou « Croisière » le jeu est d’une lenteur assez affligeante et ce ne sont pas les bonus de boost (temporaires qui plus est) qui viendront vous aider à accélérer.
Mais bon,

malgré cette relative lenteur qui rend les combats un peu mou, Yager permet de

passer de très bon moments vidéoludiques grâce à une réalisation exceptionnelle.

De plus, de nombreux détails graphiques et sonores, tels que les impacts des

balles sur le cockpit, les communications entre les pilotes lors des combats et

la voix robotisée de votre ordinateur de bord participent grandement à

l’immersion du joueur.




Oui, Yager est un bon jeu, voire très bon par moments. Doté d’une réalisation de toute beauté, d’un vrai scénario et de nombreux détails qui rendront les combats intéressants, il mérite toute votre attention. Certes les combats sont un peu mous, mais le jeu est difficile, plutôt long et les missions sont assez variées pour ne pas vous lasser au bout de 2 heures. Et puis c’est le seul jeu du genre sur la console en ce moment en attendant Crimson Skies, alors n’hésitez pas, vous ne serez pas déçu…

+

    -

      • C'est du tout bon côté graphismes mais Crimson Skies est sorti depuis...
      • La prise en main est rapide et permet de s'amuser facilement
      • Le jeu vous occupera un bon moment...
      • De la musique style grosse production hollywoodienne et des bruitages réussis
      • Un bon jeu de shoot, doté d'une bonne réalisation mais qui souffre cependant de la concurrence avec un Crimson Skies meilleur sur tous les points et doté du Live qui plus est!!
      • Ca bouge bien rien à dire mais les vaisseaux sont un peu trop lent...