Black hawk Down
Un jeu vidéo basé sur l’intervention américaine en Somalie en 1993 maintenant connue sous le nom de «la chute du faucon noir» et qui a marqué les mémoires aprés que deux soldats américains morts furent trainé dans les rues de Mogadishio, devrait sortir sur XBOX.
La compagnie qui développe le jeu, Novalogic, a declaré que le jeu était patriotique, et avait pour but d’informer le public sur la mission américaine en Somalie.(ndShann : j’espère qu’ils n’oublieront pas de mentionner les centaines de viols des soldats américains…)
Mais certaines critiques pensent que le but du jeu est encore trop flou et qu’il risque de déborder sur du divertissement à outrance, et ainsi d’altérer la perception que l’on pourrait avoir de la batialle la plus sanglante de l’histoire des States depuis le Vietnam.
Certains spéculent aussi sur le fait que cela pourrait mener au développement d’autres jeux basés sur des tragédies (peut être le 11 Septembre 2001) et Novalogic a déclaré avoir un jeu sur les soldats U.S en Afghanistan en préparation (ça frôle le ridicule…).
Mark Bowden, auteur de «Black Hawk Down» le livre le plus vendu concernant le raid américain en Somalie, a déclaré n’avoir rien à voir avec le développement de ce jeu car pour lui il y a une énorme différence entre le fait de raconter une histoire et celui de faire un jeu. Enfin il a déclaré : «faire un jeu n’était pas du tout dans mes intentions lorsque j’ai écrit ce livre…»
Dans la vraie bataille qui a inspiré le livre et le film, les commandos U.S à la recherche du Somalien Mohamed Farh Aidid entrent dans Mogadishio le 3 Octobre 1993 et sont pris dans une bataille sanglante aprés qu’un hélicoptère Back Hawk soit abbatu. Entrainant la mort de 18 soldats américains.
Novalogic a déclaré qu’il publirait une version PC en fin d’année 2002 et que les versions PS2 et XBOX étaient toutes deux prévues pour début 2003.
Pour résumer on ne sait pas trop à quoi s’attendre avec ce jeu qui a tout l’air d’être un logiciel ludoéducatif pour adulte (une grosse daube quoi…) mais ne vendons pas la peau du faucon avant de l’avoir tué (ah, ah, ah!) et attendons de plus amples informations.
