The House of the Dead 3
Je beuharghhe, tu beuharghhes, il beuarghhee, nous beuharghhons… Oui, le langage zombie a sa sémantique à lui, très accessible pour les simples d’esprit, et surtout très explicite. Car mine de rien, tout le monde les comprend. Comme quoi on peut toujours faire les malins avec nos simagrées linguistiques, ces gars ont tout compris à la vie (hum), et sont fins prêts à donner des cours dans la Star Academy. Mais bon là pour le moment, c’est Sega qui les a embauchés, et ma foi même si le rôle est ingrat, il bien le plus sympa à interpréter que celui du beauf’ qui leur tire dessus.
Dans l’histoire, le beauf’ c’est toi
Ben oui, parce qu’il faut quand même être un peu limité intellectuellement pour s’aventurer dans des contrées aussi douteuses. Mais bon moi j’dis ça, j’dis rien… Alors c’est fait, les producteurs ont trouvé des attardés de la citrouille, en l’occurrence nous, cerveaux inertes issus d’une génération dégénérée au point de se satisfaire d’un jeu de tir sur canon à électrons. Bref passons, et voyons ce que cette version hautement intellectuelle de House of the Dead 3 nous propose. Première chose qui saute aux yeux, un sympathique lifting graphique, qui même s’il ne ridiculisera pas Peter Molyneux, a le mérite de produire son effet … sanglant. C’est … comment dire … très rouge. Première conclusion pour toi lecteur, si tu passes tes journées à frotter langoureusement tes cornes sur la vache du pré voisin, ce jeu sera trop stressant pour toi. Mais si par chance le rouge t’excite autant que la pensée de voir Jackie Sardou dans Dead or Alive, alors là fais toi plaisir, ouvre la paume de ta main, et découvre un univers graphique très sympathique, bien gore à souhait, et d’un niveau supérieur à ce que l’opus précédent t’avait offert. Alors je te vois venir, vile créature assoiffée de haine putride. Y a-t-il des nouveautés ? Bon, soyons sincère, c’est une preview, donc je n’ai pas encore fini le jeu cher lecteur. Mais pour le moment, il faut bien avouer que les nouveautés se comptent sur les doigts d’un manchot. Ah si tiens ! Plusieurs parcours te sont proposés, histoire de te faire croire que la liberté fait partie des concepts du jeu (c’est aussi efficace que les référendums Napoléoniens pour les connaisseurs). Et puis, comme les développeurs de chez Wow Entertainment étaient dans un grand jour, ils ont même inclus l’obligation super pas aléatoire de devoir sauver ton coéquipier lorsque celui-ci tire aussi bien que Mamie à la Foire du Trône. Tu l’auras compris, pour la révolution les gars de Sega sont aussi efficaces que tes parents en 68 ! Mais bon, en toute honnêteté, je suis sûr que tu as comme moi jubilé devant le numéro 2, si efficace pour créer une vie sociale dans ta bien-aimée mais si désespérément calme chambre. Et là rassure toi, au moins le 3 n’a visiblement rien perdu par rapport au 2 (qui, ô joie, est à débloquer !).
Allez je me lance, comme ça, spontanément (quel intrépide je fais !). La conclusion hautement philosophique de cette preview sera : The House of the Dead 3 … c’est The House of the Dead 2 avec un 3 ! Et puis quand même des plus beaux graphismes et une ou deux nouveautés… Non quand même hein, parce qu’il faut pas déconner non plus les gars !