1st Look

Autant être sincère avec vous, je ne suis pas un grand fan du 1, et ne me suis pas trop attardé sur le 2. La faute à Top Spin, car loin de moi l’idée de descendre PGR2. Déjà s’il est un point qui a méchamment évolué depuis la première mouture, c’est bien la réalisation. Tout est mieux modélisé, la distance d’affichage est encore plus énorme, les reflets et autres effets de lumière sont splendides, et surtout l’affichage est d’une netteté très agréable.

En revanche, il faut avouer que le tout manque cruellement de vie, et que cela se ressent dans l’immersion du joueur. Aucune animation dans le décor (pas même un oiseau qui s’envole), des spectateurs aussi impressionnants que 3 mollusques sur le rebord d’un rocher, pas de conditions climatiques évolutives… bref, pour le moment c’est bien plat, surtout après un Racing Evoluzione très fourni. Cependant, ne nous affolons pas, le jeu ayant encore le temps de se perfectionner… Mais rien de tout ça ne nous a été garanti comme étant en développement (contrairement à Top Spin où les défauts remarqués sont en cours de correction selon MS). A voir donc.

Niveau gameplay, on note de grosses différences entre les bolides, comme toujours. La chasse aux Kudos s’annonce toujours aussi stressante pour les amateurs du premier, mais il faut reconnaître que niveau maniabilité les choses n’ont pas beaucoup évolué (mais le faut-il ?). La bonne nouvelle, que vous connaissiez déjà, c’est surtout la présence d’un mode Live, jouable à 8 simultanément. Là tout de suite ça le fait mieux, au point de positionner le jeu en tête des titres à attendre sur Xbox. Car même s’il n’est pas compatible XSN (tiens j’entends des dents grincer ?!), il reste une valeur sûre des jeux de voiture.

Au niveau des ajouts, sachez que les courses se dérouleront dans 8 villes internationales dont Barcelone, Edimbourg, Florence, Chicago, Moscou etc.

Ainsi, même s’il n’est pas parti pour révolutionner le genre, PGR2 s’annonce comme un must have pour les adeptes du premier épisode (j’entends d’ici Berreb du Magazine Officiel, bavant tel un teckel assoiffé en attendant décembre). Ceux qui accrochaient moins au genre, comme moi, seront certainement très sensibles au mode Live histoire de rejoindre la secte des PGR addicts. Reste à ce que le jeu gagne en finition d’ici là. On croise tous les membres pour que ce soit le cas. Bref, à défaut d’être exceptionnel, PGR2 sera au moins un très bon jeu. C’est déjà ça non ?

Là, autant être franc, les avis divergent (sur ce que j’ai pu entendre ici ou là). Car autant le jeu est magnifique, autant son genre (shoot) semble en freiner plus d’un. Il est vrai que les jeux d’avions ne sont pas forcément très vendeurs sur console, et Crimson Skies aura la dure tâche de renverser la tendance.

Selon moi, le pari est en passe d’être réussi. Car déjà, si l’intérêt porte à polémique, le jeu semble afficher un scénario plus intéressant, avec une variété des missions supérieure à l’accoutumée. De plus, la réalisation tue la gueule, rien de moins. Il faut voir les plages bercées par l’écume des vagues, au beau milieu de falaises vertigineuses éclairées par un soleil couchant à tomber à la renverse… C’est limite écoeurant lorsqu’on pense à tous les jeux Xbox bâclés alors que la console est capable de si belles choses. Ajoutez à cela des effets de chaleur et de lumière splendides, des avions tout bump mappés et une distance d’affichage énorme, et vous voilà devant une démo des capacités de la Xbox bien calmante… sauf que c’est un jeu… et sauf qu’il y a encore des ralentissements (ben voui). Selon les officiels présents, cela est dû à l’avancement du projet. Lorsque l’on sait que le jeu est prévu pour novembre, on veut bien les croire… Mais ça reste à voir.

Concernant le jeu en lui-même, je n’y ai pas assez joué pour me prononcer définitivement. Tout ce que je peux vous dire, c’est que c’est TRES arcade, qu’on a des missions bien spécifiques, et que plusieurs avions sont disponibles dans une même partie (il vous suffit de rentrer au hangar à « navions »). Et j’allais oublier : c’est super accessible. L’idée la plus intéressante reste les mouvements spéciaux, accessibles en dirigeant le stick analogique de droite (et en cliquant dessus simultanément), et qui se soldent par des mouvements brusques de votre coucou (vrille droite/gauche, looping arrière etc.). Ca rend l’ensemble extrêmement dynamique et fun, bien loin des virages sans fin malheureusement trop présents dans les jeux de shoot classiques.

Mais, si l’intérêt du jeu en solo reste à prouver (surtout qu’on ne nous a pas montré assez de stages pour vraiment nous faire une idée du long terme), il est à ce jour évident que le mode Live sera une tuerie. C’est un peu comme un énorme dogfight géant, jouable à 12 (peut être 16) et très mouvementé. Reste à voir si les serveurs seront de cet avis, vu les lags intempestifs dont nous souffrons en Europe.

Certes Crimson Skies, avec ses combats d’avions, en refroidira plus d’un. Mais c’est sous estimer l’énorme potentiel du titre, surtout en multijoueurs, qui devrait pouvoir s’exprimer pleinement sur le Live. Un jeu qui peut créer une grosse surprise à sa sortie, surtout chez ceux qui jurent ne pas aimer les jeux de shoot. En tout cas, la magnificence de la réalisation devrait les pousser à en voir plus, et son background visiblement plus complexe que la moyenne devrait en faire un met de choix pour les amateurs de sensations exotiques (oui ça sent les vacances chez nous).