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30.09.2003 à 11h22 par

Ubi Vs EA

Non, ce ne sont pas les personnages cachés du dernier jeu de combat à la mode.Les deux éditeurs se livrent bataille dans un domaine qui ne concerne pas les jeux vidéos, pas directement du moins.Ubi Soft vient d'assigner en justice 5 anciens

Non, ce ne sont pas les personnages cachés du dernier jeu de combat à la mode.
Les deux éditeurs se livrent bataille dans un domaine qui ne concerne pas les jeux vidéos, pas directement du moins.

Ubi Soft vient d’assigner en justice 5 anciens employés de leur studio de Montréal, au motif qu’ils auraient violé une clause de non-concurrence en allant travailler chez Electronic Arts (dans des bureaux situés dans la même ville). En effet, leur contrat de travail stipulait qu’il leur était formellement interdit d’être employé par une autre firme de jeux vidéo située en Amérique du Nord pendant un délai d’un an à compter de la rupture de la convention susnommée.

En français, ça veut dire que ces cinq personnes, qui ont participé à l’élaboration de Splinter Cell, auraient du attendre toute une année avant d’aller bosser chez les concurrents (à moins de déménager en Europe ou en Asie).

EA n’a pas tardé à rendre son mécontentement public en la personne de Geoff Brown (le vice président des communications commerciales) : «Cette action en justice va détruire leur carrière. Il vont devoir soit quitter Montréal, soit aller bosser au Mac Do pendant un an. On dirait qu’Ubi voit Montréal comme une plantation : tout travailleur qui oserait quitter la plantation Ubi sera systématiquement traqué par des avocats et mis hors-jeu…».

Même s’il n’a pas tout à fait tort, ça sent la démago à plein nez et puis c’est toujours marrant d’entendre une grosse corporation donner des leçons de morale.
Menfin, je ne suis pas complètement objectif…
Une chose est sûre, si on veut s’attirer la sympathie des joueurs, il faut d’abord arrêter de les prendre pour des truffes (pour ne pas dire autre chose…).

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