Dossier

09.05.2004 à 15h24 par

PGR 2 : Tour d’Europe

Voici le dernier volet de notre tour d'Europe des villes de Project Gotham Racing 2. Au menu, un petit historique du circuit de Nurburing ainsi que les liens vers toutes les villes précédentes. Amis globe trotters, bonjour !

Toutes les villes disponibles :

Florence
Barcelone
Edimbourg
Moscou
Stockholm

NURBURGRING

Le Nürburgring est l’anneau (“ring” en allemand) de

Nürburg, une localité allemande à moins de 200 km de la frontière française, à

proximité de la Belgique et du Luxembourg, non loin de Bonn et Cologne

(Köln).


Au début du siècle dernier, les industriels sont soucieux

de favoriser par tous les moyens l’essor de l’automobile. Il s’agit d’un secteur

vital, entraînant avec lui des milliers d’emplois (sidérurgie, caoutchouc,

pétrole…).

La plupart des pays industrialisés créent donc des circuits qui

ont pour objectif de permettre aux ingénieurs de procéder à des tests « grandeur

nature » et d’organiser des compétitions afin de populariser ce nouveau mode de

transport. Alors qu’on construit Montlhéry en France, les Brooklands en

Angleterre ou Monza en Italie, en Allemagne, c’est le « Ring » qui voit le jour

en 1927. Il s’agit d’un circuit monumental dont les 2 boucles font au total plus

de 28 km ! En regard, les circuits de F1 actuels ressemblent à des nains.

Après plusieurs modifications du circuit, le Ring est remis

totalement à neuf en 1971. Le bitume est refait. A quelques endroits, on élargit

un peu les voies. Mais les boucles ne perdent pas leur esprit. La tracé reste

sensiblement le même, avec ses fameuses courbes.
Parmi les grandes heures de

la course auto au Nurburgring, citons la victoire de Fangio en 1957 qui

surclassa ses adversaires (dont les Ferrari pourtant largement en avance au

départ) et empocha son 5ème titre mondial en 7 ans dans la foulée. A l’issue de

la course, il déclara : « Même maintenant, j’ai peur quand je repense à cette

course. J’avais conscience de ce que faisais et des risques encourus.

Nurburgring était mon circuit favori ; je l’aimais dans son ensemble et je crois

que ce jour-là je l’ai vaincu. Un autre jour, c’est lui qui m’aurait vaincu

peut-être, qui sait ? J’avais atteint les limites de la voiture, je les avais

peut-être même dépassées. Je n’avais jamais piloté de cette manière et je savais

que c’était la dernière fois. »
En 1968, Jackie Steward, parti 6ème, remonta

un à un ses adversaires, dont la Ferrari de pôle après une course de légende

qu’il remémore ainsi : « Si je n’avais pas remporté un Grand Prix au

Nurburgring, quelque chose aurait manqué à ma carrière. Une bosse après l’autre,

187 virages… Le nombre de fois où j’ai remercié Dieu à la fin d’un tour! Je ne

m’imagine pas faire un tour du ‘Ring de plus que nécessaire. Cela donne

énormément de satisfaction mais que personne ne me dise qu’il a adoré le

circuit. Il serait un menteur ou alors il ne l’aurait pas parcouru assez vite.

Ce circuit, je le préfère par une froide nuit d’hiver devant un feu de cheminée.

Je me souviens clairement de toutes les distances de freinage et des changements

de vitesse, et c’est sûrement de cette manière que j’ai effectué le parcours

sans une seule erreur. »

Malgré des concessions aux nouveaux critères de sécurité, un

grave accident se déroule en 1976 : celui de Nikki Lauda. La F1 quitte

définitivement l’antique Ring. Un nouveau circuit de 4,5 km est aménagé juste à

côté de la grande boucle en 1983. Les amateurs de pilotage l’estiment aseptisé

et formaté. Trop classique. Sans âme.

Mais la grande boucle continue d’être utilisée aujourd’hui pour

des épreuves d’endurance (type « 1.000 km »). Et surtout, moyennant un ticket,

vous pouvez accéder au circuit avec votre tuture ! Vroum ! Vroum !

On remercie Guevara pour la rédaction de ces

mini dossiers !

Actu 24/24

+

On en parle aussi

Planning

+