PoP 2, Splinter 3 et cie
Ghost Recon 2
«C’était pas notre guerre». Alors que le premier volet de Ghost
Recon n’était pas exempt de défauts, et que l’add-on Island Thunder n’avait pas
révolutionné le genre, on pouvait s’attendre au pire à l’annonce d’un véritable
second épisode. Et pourtant, Ghost Recon 2 rassure dès les premiers instants de
jeu. Ce titre qu’on pourrait prendre pour un « Les Rainbow Six dans la jungle »
est bien parti pour passer son diplôme de bon jeu avec une mention. Avec ses
décors vastes, ses possibilités stratégiques, et son armement lourd, Ghost Recon
2 est bien préparé pour enfin rivaliser dans la course des FPS de guerre.
Rappelons pour la petite histoire que l’ombre de Tom Clancy plane toujours sur
le scénario, ce qui promet des conflits géopolitiques « qui font réalistes avec
des super noms de vrais pays ».
Au rayon des nouveautés et autres améliorations, on sera ravi
d’apprendre que le système vocal faisant tant défaut dans les jeux de Red Storm
(amis français, nous vaincrons) à été modifié pour qu’enfin il soit disponible
pour tous. Sinon, on compte aussi une foule d’options pour le multijoueurs,
aussi bien en offline qu’en online. Ainsi, à côté des modes coopératifs
habituels, des modes de combats adaptés à l’univers boueux de Ghost Recon seront
ajoutés, et on remarquera surtout la possibilité d’inviter trois de ses amis
réels pour jouer avec soi et le reste de la communauté du Xbox Live.
Prince of Persia 2
«Un seul et unique grain de sable peut enrayer une machine» :
Les sables du temps vous avait laissé un goût amer après l’avoir terminé ?
Réjouissez-vous, car la seconde aventure sur consoles actuelles va plus loin et
va durer. Poursuivi par un destin funeste depuis qu’il a changé le cours des
événements, le prince de Perse est passé de l’adolescence au monde adulte en
très peu de temps (les poils au zizi, tout ça), et c’est un héros fatigué et
inquiet sur son sort que les joueurs découvriront prochainement.
Si l’effet de surprise du contrôle du temps avait marqué les
esprits l’année dernière, il est clair que l’équipe de développement a dû se
creuser la tête longuement pour procurer une nouvelle sensation aux amateurs de
jeux de plateformes. C’est pourquoi le rythme du jeu est soutenu, avec un
mélange des phases d’action, de réflexion et de combat (anciennement dissociées)
et le système de combat révolutionnaire est réellement jouissif. On n’est plus
seulement spectateur, mais véritablement acteur des principaux mouvements du
prince, avec l’aide des nombreuses combinaisons de boutons qui seront mis à
notre disposition.
Splinter Cell 3 : Chaos Theory
«Les meilleures trilogies sont en trois parties», dixit le
slogan de Scary Movie 3. Après un excellent mode solo de Splinter Cell et la
même chose pour le multijoueurs du second épisode, Splinter Cell : Chaos Theory
devra réussir à concilier ces deux aspects, et les rares informations semblent
aller dans ce sens.
Avec une panoplie de mouvements une fois de plus élargie et la
possibilité de vivre des aventures en coopération en offline, Splinter Cell : CT
semble cependant rester sur ses bases, ce qui pourrait sûrement lasser certains.
On espère donc que mise à part une évolution graphique et la possibilité de
sauvegarder à tout moment, la nouvelle vie de Sam Fisher sera encore plus
trépidante qu’avant.
Brothers In Arms
«C’était pas notre guerre… partie 2″. Après un film choc (Il
faut sauver le Soldat Ryan) et une série télé (Frères d’armes), la Seconde
Guerre aura-t-elle un jour un jeu qui puisse mettre tout le monde d’accord ?
Avec Brothers in Arms, Gearbox propose sa vision du FPS d’une part, mais aussi
de l’avant D-Day. C’est dans une petite ville française que vous et vos hommes
serez parachutés, avec une forte envie de rester en vie pour la plupart. En
effet, contrairement à de nombreux jeux qui montrent des groupes d’hommes sans
peur, on est surpris de voir les réactions des soldats de Brothers in Arms, qui
n’hésitent pas à se poser des questions existentielles en pleine bataille.
Une émotion sensible qui n’aura que peu de place pour
s’exprimer face à une armée allemande furieuse. En effet, dans le petit
périmètre que vous aurez à parcourir pendant vos missions, les batailles seront
sanglantes et techniques, avec l’aide d’une interface tactique très bien pensée.
Un jeu clairement à surveiller de près, qui pourrait être à l’origine d’un autre
gros succès pour Ubi.
Playboy The Mansion
«Moi, j’ai un truc à fille, qui fait crac, boum, hue». Etre un
playboy, c’est assez difficile. Etre le patron du magazine Playboy, ça l’est
encore plus. Dans la peau du célèbre Hugh Hefner, vous devrez faire face dans un
même jeu à deux aspects distincts : gérer une vie amicale et une autre
financière. Dans l’une, vous organisez des soirées, vous faites des ami(e)s et
profitez du jacuzzi, pendant que dans l’autre, vous devrez engager des
mannequins, des photographes, des auteurs pour que chaque mois, le magazine
papier le plus intéressant d’un point de vue masculin puisse sortir dans de
bonnes conditions.
Visuellement, on se retrouve avec un sims-like typiquement
américain, qui ose quand même quelques délires que seul le jeu Single sur PC
avait osé jusque là. Les scènes d’amour ressemblent plus à du Lap Dance qu’un
film le premier samedi du mois sur Canal +, et les différentes célébrités qui
viendront chez vous n’hésiteront pas à apprécier le topless de vos hôtesses.
Par «Saint» Spry.
Un grand merci à Xbox Player et Spry pour
avoir accepté de couvrir l’évènement pour nous.