EA rachète 20% d’Ubi Soft
En début d’année, Yves Guillemot, le pdg d’Ubi avait annoncé un
changement de politique visant à consolider les acquis de la société ;
comprendre développer les franchises déjà établies, parce que le djeunz’ qui
achète du jeu vidéo, il préfère ce qu’il connait déjà (une pratique dans
laquelle EA est passée maître). Pour l’instant, nous n’vons pas vraiment eu à
nous plaindre de ce changement étant donné que les suites des jeux Ubi ont
toujours apporté leur lot d’innovation, tout en gardant leurs qualités aussi
bien ludiques qu’artistiques (un des points forts de la société française, enfin
ça et les nombreux bugs qui plombent leurs jeux).
Malgré cela, les résultats
d’Ubi de 2004 sont encore dans le négatif, même si Splinter Cell s’est vendu à
plus d’un million d’exemplaire (comme on peut le voir dans cet article).
Rapport de cause à effet ? Peu importe, il n’en
reste pas moins que cette annonce est de sombre augure pour l’avenir du jeu
vidéo, ou tout du moins, cela marque (encore) un tournant dans son
histoire.
Bon, on peut se rassurer comme on peut en se disant :
- EA a
racheté ces 20% à John de Mol, propriétaire d’Endémol, société tristement connue
comme étant l’une des principales sources de la télé poubelle.
- Cette
transaction peut toujours être rejeté par l’autorité américaine de contrôle des
concentrations (enfin bon, on y croit pas trop).
- Les derniers jeux EA ont
été plutôt bons; du moins, on a noté un effort de la part d’EA de proposer
de véritables suites, plutôt que de pondre de simples ressucées de leurs grandes
franchises (Note : ne pas penser au dernier Medal of Honor, et surtout à Golden
Eye…)
- Il est plus que certain qu’EA est conscient qu’Ubi a son public, et
que changer radicalement leur façon de travailler ne sera pas bénéfique, du
moins pour l’instant…