Mechassault 2
Une fois la galette insérée, c’est une douzaine de niveaux que cette version preview nous propose d’arpenter aux commandes de divers engins répartis en trois classes. La battle armor est à peine plus grande que le Mechwarrior (l’humain que l’on dirige) et ne sera pas d’une grande utilité en combat. Par contre, sa grande mobilité lui permet de se faufiler un peu partout et sa griffe vous permet de vous agripper aux murs et d’attaquer les Mechs adverses, ou plutôt leur pilote. Au terme d’une sorte de petite QTE (vous devez enchaîner plusieurs touches sans faire d’erreur sous peine d’être désarçonné), le pauvre bougre est éjecté de son cockpit et il ne reste plus qu’à s’y engouffrer pour disposer d’une puissance de frappe supérieure. Les Mechs semblent tous (ceux que j’ai pu voir du moins) disposer de trois armes : un laser, un tir « classique » (mitrailleuses, canons…) et des missiles à têtes plus ou moins chercheuses. La gâchette gauche permet de switcher, la droite balance la purée. Le stick droit active un bouclier temporaire (assez moche) et le gauche allume le jetpack si le Mech utilisé en est pourvu. Les tanks enfin, sont plus petits et rapides que les Mechs. Je dois avouer que la seule mission passée aux commandes d’un de ces engins ne m’a pas trop emballée, ces derniers étant assez peu typés en matière de gameplay.
La grosse nouveauté de ce Mechassault 2, c’est donc la possibilité de descendre de sa monture à tout moment à l’aide de la touche Y. Que ce soit pour ouvrir une porte ou pour changer de monture, il faudra mettre pied à terre plus d’une fois, ce qui pourrait faire peur étant donné la capacité qu’ont les ennemis de vous harceler de tirs. Il semble que ceux-ci calment un peu le jeu lorsque vous êtes à terre, ce qui vous permettra de faire votre sale besogne en toute quiétude. Globalement, le jeu apparaît vraiment bourrin à bord d’un Mech, et l’on a tendance à marteler le bouton de tir comme un porc en attendant que le gars d’en face daigne cesser de vivre. Il faudra certes faire plus attention à sa carcasse lors des sorties (assez courtes en général) en battle armor, mais le jeu ne fait pas dans la dentelle. Seule une jauge de température viendra vous rappeler les limites de votre monture, mais il faut vraiment abuser pour se mettre en danger avec ça. On est loin des surchauffes de folie de Mechwarrior 3, quand le Mech s’éteignait tout seul en attendant que la température baisse, ce qui nous laissait à la merci de tout ennemi passant par là.
Bourrin, vous avez dit bourrin ?
Côté déroulement, le jeu a l’air assez scénarisé, avec des cinématiques de toute beauté (vraiment) entrecoupant des missions assez variées mais toujours axées destruction, bien entendu. Défense, escorte, batailles rangées, ça pète pas mal mais je crains que la simplicité du gameplay ne lasse quelque peu à force. On devrait toutefois pouvoir compter sur les modes multi pour trouver un peu de stratégie et couper court à la monotonie.
Visuellement, Mechassault 2 fait assez fort. Les environnements sont globalement superbes même si l’on peut déplorer un clipping assez proche (NDR : les ennemis sont soumis aux mêmes règles et ne tirent donc pas avant leur apparition) et de gros ralentissements lorsque l’écran est chargé de magnifiques explosions. Les effets spéciaux en mettent plein la vue, tout comme les deux nanas qui jouissent d’une modélisation exceptionnelle. Il serait toutefois bienvenu que les baisses de framerate aient disparu d’ici à la sortie du jeu, car celles-ci sont parfois violentes et je n’ai pas envie d’avoir à acheter une nouvelle paire d’yeux, surtout quand on voit les prix au marché noir.
Les musiques font dans le gros metal bien efficace (le générique de fin de preview est signé KoRn) et les voix sont toutes en français, pas grand-chose à dire donc.