Les jeux vidéo au service des chirurgiens
On savait que les jeux vidéo pouvaient
favoriser l’obésité, la violence, l’abus d’alcool, le stress et tous les maux du
mondeauprès des joueurs. On saura désormais avec tout autant de certitude
que dompter du pad peut aider un chirurgien à mieux opérer son
patient.
Selon le site Ckoi.com, l’été dernier, un groupe de 33 chirurgiens
s’estprêté à une expérience pour le moins originale. Organisée par un centre médical
new-yorkais pour une étude qui se veut sérieuse, cette expériencevisait à
faire jouer les chirurgiens volontaires au jeu Super Monkey Ball de
SEGA, pour un total de trois heures de jeu par semaine. Les résultats,
dévoilés lors d’un congrés devant des mentors du multimédia et de la médecine,
sont étonnants :Les docteurs gamers feraient 37 % moins de fautes lors
d’une opération, pour la réussir 27 % plus rapidement que les praticiens
non-joueurs.
Selon le Dr Rosser, ces
résultatspourraient s’expliquerpar le fait que les jeux vidéo
«aident à l’acquisition d’une coordination entre les mains et la vue,
améliorent les réflexes et favorisent l’aptitude à se situer dans l’espace,
alors que toutes ces qualités sont très importantes lors de la pratique
chirurgicale«. On n’en doute point.Comme si cela ne suffisait pas, ce
docteur affirme que les chirurgiens devraient jouerà leur console avant
chaque acte chirurgical, pour êtreau maximum deleurs capacités. On
espèrera juste que les bougres ne s’y énerveront pas trop pour éviter qu’ils en
attrapent la tremblote… Dr Carter, vous pouvez suturer.
Source : Ckoi.com