EA-Ubi Soft, petit point sur la situation
On sait qu’il y a quelques mois, le rachat d’Ubi par
EA était prévisible selon les analystes financiers. Or l’éditeur
français a mis sur pieds une stratégie visant à dissuader le géant américain
d’aller plus loin dans ses velléités acheteuses.
Yves Guillemot, PDG d’Ubi, a fait en
sorte de promouvoir sa société afin de la revaloriser. Pour le moment, c’est un
succès : EA reste sur ses positions d’attente. Devenir le principal
acteur dans le capital de l’éditeur français lui est possible, bien entendu,
mais les parts coûtent cher, et s’en approprier davantage (Assez pour contrôler
Ubi Soft)serait difficile à justifier auprès des actionnaires de
la société américaine. Une action inamicale (OPA hostile) serait elle aussi
risquée pour EA au niveau industriel. Cela ressemble donc fort à une
impasse.
Le journal Les Echos a d’ailleursannoncé il y a
un peu plus d’une semaine que les pourparlers entre les deux entreprises ont été
interrompus, Ubi estimant qu’EA ne proposait pas d’offre
refletant la valeur de ses parts.
Yves Guillemot parle toujours de sa volonté de
garder son indépendance, mais n’écarte ni un rachat par un grandgroupe de
divertissement (Disney, Fox, Time Warner), ni un
rapprochement avec un autre éditeur, à égalité d’influence s’entend (Ce qui
permettrait à Ubi de devenir second éditeur mondial selonson
PDG).
Source : Cerclefinance