J’aurai voulu être un artiste pour pouvoir faire ma petite projo
"Je veux être pété de thunes, je veux des filles qui me lèchent les pieds, je veux être invité dans les soirées les plus hype et qu’on me déroule le tapis rouge à Hollywood". Certes, mais nulle gloire ne naquit en un jour cher lecteur et avant de crever l’écran avec ta dernière production, il va falloir en dérouler des câbles sur les plateaux de tournage.
Il te faudra le bon titre (à éviter "The Return of the Avenged Heroe who Comes Back"), des acteurs capables de débiter trois séquences de dialogues au moins, une trame scénaristique à nous tenir en haleine (pas du genre "c’est la mère Michel qui a perdu son chat même si un certain Cédric K. en a un fait un petit bijou) et des décors crédibles (pas le genre en carton-pâte qui fond dès le premier orage).
Tout ça avec un budget serré – et encore tu as fermé ton compte épargne – mais ce sera bien là le principe de The Movies et du fort en thèmes Peter Molyneux. Du petite film d’auteur filmé en caméra Super 8 (ça a bien marché pour Blair Witch après tout) à la super production international, c’est la progression d’un petit génie du cinéma qui est au coeur de ce titre, qu’on enverra rien que parce qu’on est méchants à James van der Beeck alias Dawson.
Source : Editeur