X05 : les jeux Xbox 360 à la loupe
Pour plus de lisibilité, les impressions sont classées par ordre alphabétique. Donc grosso modo, si vous cherchez Amped 3, ce sera plutôt au début de la liste. Oui, je sais que vous n’êtes pas des neuneus, mais on ne sait jamais.
On notera avant de commencer que la grande majorité des jeux était plus ou moins bugguée, plutôt logique, vu que les développements ne sont pas encore finis, même pour les titres du line up. Cependant, certains studios ont pu présenter leurs jeux dans des versions presque définitives, comme Rare par exemple. Un effort louable, puisque rassurant.
Un des jeux les moins beaux du X05. Il demeure joli par rapport au précédent épisode (encore que la différence ne sautait vraiment pas aux yeux), mais on était en droit d’attendre plus de la part de 2K Sports. Artistiquement, ce n’est pas non plus super probant. Le style des personnages ne plaira pas à tout le monde.
Côté gameplay, ça a aussi changé. Un glissement certain vers l’arcade qui pourra surprendre les amateurs de Amped et Amped 2.
En outre, le jeu était encore mal débuggué, avec des plantages et de l’aliasing qui n’aidait pas à apprécier les "qualités" visuelles.
Reste une montagne visiblement immense, une grande variété de tricks à passer et un mode histoire légèrement scénarisé à l’aspect sympathique. Mais cela suffira-t-il ?
Jeu de mechas pur et dur, à conseiller avant tout aux amateurs du genre. Un gameplay assez technique, des combats plutôt intéressants et des niveaux vastes et beaux sans être magnifiques non plus. Les robots ont fière allure et sont graphiquement soignés.
Un titre très solide, toujours aussi plaisant à jouer grâce à son ambiance et sa qualité technique. Le jeu ayant peu évolué depuis notre 1st Look, nous vous y renvoyons, en notant toutefois quelques améliorations techniques légères.
Un FPS surprenant. Loin de s’aligner sur une concurrence où, souvent, les ennemis se jettent par centaines sur vous, Condemned propose finalement assez peu de combats. Plongé dans une atmosphère glauque au possible, le joueur devra mener l’enquête et déjouer plusieurs casses-tête pour arriver à ses fins. Un gameplay posé qui comprend quand même quelques combats bien sanglants solidement réalisés.
Le scénario, qui vous met dans les basket d’un inspecteur spécialisé dans la poursuite des serial-killers, paraît vraiment bien ficelé et ne semble pas avoir besoin de multiplier les escarmouches pour progresser. Mysticisme, crimes et obscurité seront votre quotidien dans Condemned, jeu sombre et assez gore qui sera sans doute déconseillé aux plus jeunes, du fait de sa violence crue et de son ambiance oppressante.
Techniquement, ce FPS édité par Sega n’a pas déçu après des vidéos fort prometteuses. S’il n’est pas un des tout meilleurs côté qualité des textures, le jeu s’appuie sur un éclairage dynamique bluffant et une modélisation de très bonne facture.
Finalement une des bonnes surprises du X05, Condemned apporte un peu de fraîcheur au genre FPS et pourrait être un des futurs titres forts sur Xbox 360.
Oui ! Oui ! Oui ! Trois fois oui au nouveau jeu de combat de la Team Ninja ! Quoi qu’on puisse en dire, DOA 4 fait partie des plus beaux jeux Xbox 360 pour le moment, avec des personnages encore plus finement modélisés et des stages tout bonnement magnifiques et interactifs. Animation, éclairage, gestuelle, tout est à l’unisson pour proposer des combats mémorables. De plus, le jeu était un des mieux débuggués du salon.
Les modifications de gameplay ne se remarquent pas forcément dès qu’on prend le pad en main, mais force est de constater qu’il est comme prévu bien plus difficile de contrer les coups adverses. Pour les techniques sois-disant changées par rapport au précédent opus, il est également dur de se faire une opinion précise. Certes, certains coups ne sortent plus de la même façon et on en découvre quelques uns inédits, mais impossible de dire dans quelle mesure le tout à évolué. Les habitués, a priori, ne devraient quand même pas se retrouver à la rue avec leurs persos fétiches. Pour se prononcer, on devra attendre de pouvoir se poser et jouer à DOA 4 plus longuement. Reste que les combats sont hyper dynamiques, accessibles et potentiellement très techniques. La variété de coups proposée est vraiment large.
Les nouveaux personnages ont pas mal de gueule et devraient plaire. Ils ont chacun des styles de combat originaux qui leur sont propres. Du beau travail.
Seul jeu de combat notable sur 360 pour l’instant, DOA 4 n’aura pas de mal à s’imposer tant sa réalisation est en béton armé. Plus de personnages, plus de techniques de combat, des affrontements musclés… Les fans seront aux anges. On attend cependant encore de voir si les changements de gameplay permettront réellement au jeu de se renouveler.
Le jeu qui aurait pu être réalisé parGeorge Romero. Sans proposer des graphismes extraordinaires, Dead Rising assure l’essentiel dans un style hésitant entre réalisme et caricature. Vous y incarnez un journaliste qui va se retrouver coincé dans une ville noyée sous des hordes de zombies mangeurs d’homme. Certes, on a vu et revu le genre "massacre de zombies" dans le jeu vidéo, mais sans doute jamais poussé aussi loin que dans le soft de Capcom.
Aussi impressionnant que Kameo pour ce qui est du nombre d’ennemis à l’écran, Dead Rising vous met en face d’armées mort-vivantes réellement immenses (on ne voit plus le sol parfois tellement elles sont nombreuses, ces pourritures !). Au niveau visuel, l’effet recherché est atteint : on se sent submergé.
Pour abattre cette vermine, les façons de procéder se révèlent contrastées. Vous avez à disposition une immense variété d’armes. Généralement, le premier bout de bois qui passe est utilisable, mais on dispose aussi d’armes à feu, de tronçonneuses (oh ouiiiiiiiiiiii !) en passant par des trucs franchement décalés, comme un tonneau de vin ! D’un autre côté, pour asséner vos coups, un seul bouton suffira. Eh oui, un seul bouton ! Simplifié à l’extrême, le gameplay s’en trouve plus accessible, mais rien n’est garanti sur son intérêt à long terme. La répétitivité pourrait être une menace pour le jeu.
Quoi qu’il en soit, on s’amuse énormément en jouant à Dead Rising, titre défoulant par excellence. On se jette tronçonneuse en marche dans un groupe d’une vingtaine de morts-vivants, l’hémoglobine jaillit (très beaux effets sanglants d’ailleurs) et on se croit acteur dans une vraie série B de zombies. Inutile d’essayer de dézinguer tous les adversaires, puisqu’ils se relèvent souvent, sont ultra résistants et se comptent par centaines, alors que l’arsenal s’use en général assez rapidement. On a des objectifs à remplir, et il est parfois judicieux de ne pas trop traîner en chemin, d’autant que les ennemis ne s’excitent vraiment que quand on passe près d’eux. La vie, divisée en carrés, descend vite, car même si on est prudent, on a vite fait de se faire chopper par un bout de viande en putréfaction, qu’il faut alors écarter en s’excitant sur le pad. La santé se recharge en mangeant et en buvant, et là aussi, de nombreux objets s’offrent à notre appétit (baguettes, packs de lait, barres au chocolat, etc).
En résumé, on peut prévoir que Dead Rising sera un excellent défouloir, mais on peut craindre que la répétitivité de l’action nuise à l’intérêt sur le long terme.
A l’image de tous les jeux EA durant le X05, ce FIFA 360 affichait des graphismes plus que corrects, sans toutefois qu’on ne se retrouve la gueule par terre devant. La jouabilité (sans que mon avis soit celui d’un expert) conservait néanmoins le goût d’un FIFA.
Le jeu a remporté haut la main la palme du… jeu le plus moche du salon ! Sans doute encore à affiner, les graphismes restent très en dessous de ce que peut faire une Xbox 360, et pourraient sans aucun doute être ceux d’un titre Xbox. Pour en rajouter une couche, ça ramait comme pas possible…
Mais ne nous décourageons pas : axé sur le massivement multijoueurs en ligne sur le Xbox Live, Final Fantasy tirera sa force d’un univers apparemment très fouillé et constituera une des premières expériences d’envergure du genre sur le réseau online de Microsoft. Si la capacité d’accueil est optimisée, la technique sera sans doute un peu éclipsée par l’intérêt du jeu, du moins souhaitons-le.
Faisant légèrement penser à Interstate ou Vigilante 8, ce jeu marie course automobile et bataille, les véhicules étant équipés de diverses armes.
Techniquement, et bien que tournant à 60 fps, le jeu était un peu à la ramasse. Ralentissements, aliasing et graphismes loin d’être top ne laissaient pas augurer du meilleur en arrivant devant les bornes.
C’est une fois la manette en main que l’intérêt grandit. Full Auto propose un gameplay plutôt frénétique, axé sur une conduite arcade qu’on doit allier à une bonne gestion des armes mises à notre disposition. Primaire mais honnêtement très amusant, le titre s’annonce comme une parfaite attraction ludique, surtout à plusieurs. A suivre, pour voir l’évolution technique, la réalisation faisant un peu pauvre comparée au fun que procure le soft à l’usage.
Pas de version jouable pour la tuerie signée Epic, mais une présentation privée à laquelle nous avons pu assister. Si ça vous intéresse, le 1st Look vous tend les bras ici.
Ghost Recon 3 : Advanced Warfighter
Difficile de tester un jeu quand on débarque dans une partie entre américains visiblement experts et déchaînés (on mourait toutes les 10 secondes ! Et allez leur expliquer qu’on joue pour visiter la map). Certaines choses ressortent quand même : le multi est moins beau que le solo, qui lui-même est moins beau que les vidéos diffusées jusque-là. On s’attendait à mieux. La version essayée restait bugguée, avec aliasing et plantages intempestifs, mais quand même.
Niveau gameplay, ça reste du bon Ghost Recon. Très stratégique, très subtil et précis. Les amateurs ne seront pas du tout défrisés et y trouveront leur compte à n’en pas douter.
Un des jeux majeurs du salon. On vous renvoie vers notre 1st Look complet pour apprécier les qualités du soft de Rare.
Très bonne confirmation, le jeu inspiré du film de Peter Jackson se révèle comme un gros titre à venir. Le savoir faire d’Ubi Soft et de Michel Ancel l’a visiblement transcendé, et il semble aller plus loin qu’une simple adaptation de cinéma.
Le tout se présente sous deux types de séquences qui rappellent un peu Giants : Citizen of Kabuto. D’une part, on joue le héros humain en vue FPS, et de l’autre, on incarne le puissant King Kong dans des phases bien bourrines. On s’amuse beaucoup, avec pas mal de diversité et des commandes agréables et simples à prendre en main.
Techniquement, le résultat est tout à fait honorable pour un jeu qui est développé parallèlement sur Xbox. On retrouve des environnements esthétiques et immersifs et des créatures bien modélisées et animées, bien qu’on n’atteigne pas des sommets non plus. L’ensemble, pour ce qu’on en a vu, semble fidèle à l’esprit du film.
Peut-être le plus beau jeu EA Sportsavec NBA Live, Madden reprend la jouabilité très technique et tactique des jeux de foot US. La réalisation semble à la hauteur du bruit qui a été fait autour du soft, les textures et modélisations restent excellentes par rapport à ce qu’on connaît sur les consoles actuelles.
Mine de rien, la vidéo et les images diffusées avant le X05 avaient fait leur effet, si bien que c’est le premier jeu qu’on est allés essayer. Premier constat, décevant : le jeu était surbuggué. Clipping omniprésent, aliasing énorme, public laid au possible et jouabilité poussive… Vous vous en doutez, on a eu très peur !
Cependant, si on grattait cette croûte, on pouvait voir que derrière les multiples bugs se cachaient les qualités entraperçues dans la vidéo. Les replays, beaucoup plus propres, aidaient à l’analyse. La modélisation est effarante de réalisme, les corps se couvrent de sueur durant l’effort, les maillots bougent de façon réaliste, enfin, depuis le temps qu’on l’attendait dans un jeu de sport (il restait toutefois des bugs à ce niveau également) ! On peut donc l’affirmer : si 2K corrige tous les bugs de la version du X05 (ce qui est en cours. Tous les problèmes graphiques cités au début sont actuellement en phase de correction, dixit un sympathique responsable de passage), NBA 2K6 sera aussi beau que sur les images et la vidéos hallucinantes que vous avez pu voir. Pour de vrai ! Impressionnant, n’est-il pas ?
Niveau gameplay, le jeu semble reprendre le système très solide des NBA 2K, même s’il subsiste certains ajustements à effectuer. On devrait retrouver au final tout ce qui fait la saveur de la licence.
Bilan : une version jouable honteuse mais qui laisse penser que le jeu sera bien une bombe en puissance, avec des graphismes ahurissants.
On passe d’un NBA à l’autre. Et malgré une réalisation plus que correcte (graphs très sympas et réalistes, effets de sueur jolis, public bien modélisé), NBA Live ne semble pas en mesure de faire le poids face à NBA 2K6. Le bilan pourrait paraître injuste, puisque la version de Live était bien plus propre que celle du jeu de 2K, mais en terme de potentiel graphique, ce dernier est clairement un ton au-dessus.
Côté gameplay, quelques différences apparaissent, mais au final, les deux sont bien aboutis, et ce sera plus une affaire de préférence, NBA Live restant un peu plus accessible.
Dieu que ça ramait et aliasait ! Heureusement, il n’y avait pas que ça. NFSMW est plutôt joli, avec de beaux circuits finalement dignes des screens diffusés dernièrement, comprenant pas mal de circulation et les fameux flics, enfin de retour. Les voitures, qui elles sont un ton en dessous des images, restent très belles.
Le gameplay fait très arcade (on peut foncer sans vergogne dans les voitures et les côtés de la piste), mais recèle certains aspects très intéressants, comme le classique boost mais surtout le ralenti, qui permet d’enclencher une sorte de bullet-time en pleine course et d’ainsi réaliser des manœuvres audacieuses. C’est assez marrant à utiliser mine de rien.
Bonne impression générale sur ce nouveau NFS, qui confirme que le catalogue Xbox 360 sera bien fourni en terme de jeux de courses attractifs.
Le jeu qui fait mal aux doigts ! Plein d’ennemis à combattre dans une sorte de Kingdom Under Fire moins stratégique, plus bourrin avec plus d’adversaires. Bonne maniabilité, pas mal de techniques, des graphs contrastés entre des personnages très bien modélisés, deseffets sympas et des niveauxmoins convaincants.
Oblivion : The Elder Scrolls IV
On a d’abord été effrayés par une version horrible du jeu, super moche et qui plantait, mais heureusement c’était un vilain petit canard isolé parmi des moutures bien mieux optimisées (même si des bugs, notamment aliasing et framerate poussif, subsistaient)
Graphiquement, le jeu explose Morrowind. Les décors sont enchanteurs, bénéficiant de nombreux effets graphiques qui fleurent bon la Next-Gen, la physique des objets et des corps sans vie est impressionnante, les visages sont magnifiques, bien animés, et les corps et vêtements ne sont esthétiquement pas en reste. Cependant, l’animation générale des humains et des créatures reste basique, pour ne pas dire franchement peu excitante. L’intérêt ne se situe clairement pas là, mais bon, dans une telle débauche de technique, ça reste gênant.
On peut toujours switcher en vue FPS, ce qui peut s’avérer utile tant le déplacement à la troisième personne est parfois peu maniable en intérieur. Côté combat, on note une amélioration, puisque le système de commande s’est enrichi d’un bouton de parade et d’un autre consacré à la magie. Le bouton d’attaque permet même, oh joie, d’effectuer de petites combos. Malgré tout, ça reste un tantinet basique, et même si les batailles s’annoncent clairement meilleures que dans Morrowind, il ne faut pas s’imaginer que le héros sera aussi enflammé et technique qu’un Ryu dans Ninja Gaiden.
Niveau menus, le tout est toujours très bien organisé, clair tout en restant fort dense. On garde grosso modo les mêmes systèmes que dans Morrowind. La création du héros, au début du jeu, est amusante et propose diverses options sympathiques.
On va enfoncer une porte ouverte en disant que la saveur du jeu ne peut absolument pas être extraite en 20 minutes d’essai. Oblivion sera une grande aventure couvrant des centaines d’heures, et, malgré quelques lacunes, l’objectif sera à coup sûr atteint par les studios de Bethesda.
Le jeu à débat par excellence. On lui a consacré un 1st Look il y a peu, allez donc jeter un coup d’œil !
Hallucinant de technique et de fun, le titre de Bizarre est une valeur sûre de la Next-Gen. On vous renvoie une nouvelle fois vers notre 1st Look complet.
Non jouable, le FPS de Raven a été décortiqué par le copain Pouto de chez Match qui a eu la chance d’assister à une présentation privée dans la private room Activision. Avant de le lyncher comme il se doit, allezjeter un coup d’œil à son avis sur le jeu, jaloux que vous êtes !
Sans doute le plus beau jeu de voitures du salon derrière PGR 3, rien que ça. Contenant des circuits variés et originaux ("Des circuits en pleine jungle ! Il en faudrait plus, merde ! Marre des villes !" dixit Shann) ainsi que des caisses très bien modélisées, RR 6 propose un gameplay fortement typé : très arcade, il privilégie la facilité de prise en main et les sensations immédiates. On peut ne pas aimer, mais le tout est très bien réalisé, et les courses devraient réserver de bons moments à ceux qui accrocheront.
On bénéficie d’une jauge de boost qui se remplit au rythme des figures qu’on effectue (dérapages, sauts). La sensation de vitesse est franchement bien rendue.
Un titre très accessible et très fun donc, qui reprend les éléments qui ont fait le succès des précédents Ridge Racer.
Un des jeux les plus buggués du salon. Ralentissements, défauts de gameplay, maniabilité moyenne, aliasing… N’en jetez plus !
Véritable clone de GTA, Saint’s Row ne cherche apparemment même pas à se démarquer un minimum de son prestigieux aîné. On incarne un gangster typé hip hop style, qui peut utiliser plein d’armes, dans une ville immense. Il peut piquer les voitures des riverains, agresser les passants et doit remplir des missions. Franchement, ça ne vous rappelle rien ?
Saint’s Row se joue exactement comme GTA, poussant le vice jusqu’à posséder lui aussi un système de gunfight apparemment légèrement bancal.
Mis à part cet a priori négatif, on doit concéder au soft des graphismes tout à fait corrects vu la superficie du terrain de jeu.
Concept inédit du MMO de caisses, TDU met en scène un environnement immense où des centaines de conducteurs humains pourront se rencontrer, se défier et participer à diverses compétitions. Graphiquement très propre, le jeu accusait une fluidité loin d’être optimale. La conduite est franchement agréable, suffisamment pour engendrer des courses intéressantes.
Si le jeu en réseau est maîtrisé par les développeurs, Test Drive pourrait vraiment créer la surprise par son concept très séduisant. La technique semble en tous les cas à la hauteur du potentiel de l’idée de départ.
Ma foi assez propret côté technique, ce nouvel opus des aventures du tigre ne décroche pas véritablement la mâchoire. C’est beau mais sans plus. Niveau jouabilité… Bah, c’est un jeu de golf quoi !
D’aucuns soutiennent que la série des Tony Hawk se perd depuis quelques temps. Chacun son opinion, mais toujours est-il que le jeu, tel qu’il était présenté au X05, était honteux pour de la 360. On accuse Amped 3 d’être moche, mais alors que dire de Tony Hawk qui fait penser à tout sauf à un titre Next-Gen ?
Côté gameplay, c’est du Tony Hawk, avec des tricks sympas, de la maniabilité et des environnements urbains vastes et variés, mais difficile d’apprécier quand on sait que techniquement, le soft ne fait pas du tout le poids. Autant prendre la version Xbox si les choses restent en état (et sauf miracle, ce sera le cas).
La suite se devait d’être à la hauteur du jeu qui avait remis le tennis au goût du jour sur Xbox. Encore pas mal bugguée dans les scènes intervenant entre les échanges, la version jouable dusoft développé par les français de PAM était malgré tout plus que séduisante.
Graphiquement, on apprécie des vêtements légèrement animés et fort bien texturés, une modélisation très réaliste des joueurs et joueuses (on n’ose imaginer la création de personnage, qui devrait permettre des folies) et des terrains toujours aussi soignés. L’animation est encore meilleure que dans le premier épisode, et les coups ont gagné en esthétisme. Globalement, la différence est importante par rapport à Top Spin premier du nom, en bien, évidemment.
La jouabilité reste exemplaire et on accroche tout de suite. Petit bémol cependant, la version que nous avons essayée ne permettait pas d’effectuer de coups risqués, élément important s’il en est, surtout avec le changement de commandes annoncé. Mais les coups sortent très bien, avec peut-être encore plus de fluidité que sur Xbox.
Le système de solo devrait être rendu plus intéressant, avec plus d’options et de tournois (possibilité de jouer sur plusieurs années), par contre, en multi, le double ne pourra apparemment toujours pas être joué par 4 joueurs sur quatre consoles différentes.
En définitive, gros potentiel pour Top Spin 2, qui a largement les qualitéspour s’imposer comme meilleur jeu de tennis dès l’entrée en matière de la Next-Gen.
Si vous avez encore des yeux pour lire après tout ça, on vous propose le dossier sur le salon, la conférence et lesbuffets. Miam !
