La situation financière d’Infogrames s’améliore
Cela fait trois ans que l’éditeur se bat pour redresser la situation financière et garder la tête hors de l’eau. Les derniers résultats font état d’une baisse conséquente de la dette du groupe – laquelle a été divisée par trois. Un retour au bénéfice ne semble donc plus improbable alors qu’Infogrames était en déclin depuis six ans.
La dette financière est tombée à 176 millions d’euros contre 588 millions en 2001 – année la plus critique. Entre licenciements, abandon des actifs et délocalisations, Infogrames a assuré sa survie mais n’est, cependant plus, en mesure de garantir un important chiffre d’affaire (il s’est réduit de moitié en un an).
Les coûts de développement sont, en effet, plus élevés avec l’arrivée des consoles next gen – sans compter des campagnes marketing plus sophistiquées. Du coup, la firme a du mal à suivre en dépit des grosses ventes d’Enter the Matrix. Le fondateur et président Bruno Bonnell évoque une stratégie "alternative", à savoir qu’au lieu de créer de nouveaux titres coûteux, Infogrames va piocher dans son catalogue existant et ressortir des versions plus modernes de Titeuf ou Asterix sur consoles portables par exemple, ainsi que des anciens titres d’Atari pour l’Internet.
L’éditeur souhaite stabiliser ses ventes avant de s’engager ailleurs, en conclusion nous ne le verrons pas sur next gen cette année. La fin d’année est d’ailleurs assez difficile pour les éditeurs car les joueurs repoussent leurs achats pour économiser et se payer les consoles next gen.