Le mauvais départ de la 360 au Japon commenté
La 360 se retrouve face à de grosses difficultés au pays du soleil levant, ce n’est un secret pour personne. Le boss de Xbox Japon, Yoshihiro Maruyama, est revenu sur le lancement en demi-teinte de la console dans les lignes du dernier numéro deFamitsu.
Pour lui, les ventes sont en dessous des attentes, mais la 360 est loin d’avoir dit son dernier mot (ce qui aurait été surprenant, c’est qu’il dise qu’il n’avait plus aucun espoir et qu’il donne sa démission juste après l’interview).
"Ca a été beaucoup plus dur que nous l’avions imaginé. Nous n’avons pas pu préparer les titres de lancement que nous avions promis, et cela a eu un impact."Eh oui, c’est pas bien de mentir, tout le monde le sait !
Maruyama explique que les outils de développement ont été distribués trop tard par rapport à la sortie et que Microsoft devra améliorer l’aide apportée aux studios à l’avenir. Il déclare également que l’accent a peut-être été trop mis sur la haute définition. Résultat, une campagne de promotion où la majorité du public ne s’est pas toujours sentie visée ou attirée.
Maruyama a également invoqué la jeunesse de Microsoft sur le marché vidéoludique, jeunesse qui selon lui est un désavantage, car elle prive le groupe améicain de plusieurs forces dont disposent les autres fabricants,comme par exempleune plus grande gamme de jeux connus.
Selon Famitsu, il se confirme que le seuil des 100.000Xbox 360 venduesa bien été franchi au Japon. Selon le magazine, 107.800 consoles auraient été écoulées entre la sortie du 10 décembre et le 15 janvier 2006. De toute façon, les chiffres restent médiocres, puisque la première Xbox affichaiten son tempsun score de 123.929 unités après 3 jours de commercialisation. De plus, 62.135 Xbox 360ayant été venduesles deux premiers jours, une rapide soustraction montre qu’en plus d’un mois, seules 45.000 machines ont séduit les gamers japonais. Ouch !
