01.05.2006 à 00h00 par |Source : Rédaction

Feeding Frenzy

On ne va pas tenter de noyer le poisson d'entrée : Feeding Frenzy est un titre coloré, sympatoche et amusant. Le fait qu'il soit axé Grand Bleu ne signifie absolument pas qu'il est chiant comme, je ne sais pas moi, un film par exemple. Non, ici ce serait plus un mélange subtil entre Finding Nemo et Ecco The Dolphin. Mais cette savante mayonnaise prend-elle ? Ce festin 2D mérite-t-il d'être comparé aux saveurs délicieuses de la chair de lotte ou de raie ? Raieponse tout à lotte.

Petit poisson deviendra grand

Manger ou être mangé. La dure loi du plus fort, illustrée sur la terre ferme par La Fontaine, règne également sur la faune sous-marine. Dans Feeding Frenzy, le but est, en effet, de croquer les plus petits que soi tout en évitant de se faire avaler tout rond par les plus gros. Le joueur incarne une créature aquatique (Scalaire, Rascasse, Lamproie et même Orque vers la fin) affamée qui va devoir dévorer tout plein de poissons pour grandir et ainsi parvenir à manger des spécimens de plus en plus massifs. Tout au long des différents niveaux, le gameplay évolue avec diverses contraintes (méduses qui immobilisent, bonus, temps limité) apportant des challenges supplémentaires. Néanmoins, la façon de jouer reste grosso modo toujours la même, ce qui peut nuire à l’intérêt sur le long terme. Très amusant dans un premier temps, Feeding Frenzy manque légèrement de profondeur, un comble pour un titre se déroulant dans les grands fonds.

Ecaille d’or

En dehors du gameplay, ce qui frappe dans Feeding Frenzy, c’est son habillage très classieux. Le jeu est joli, coloré, drôle, doté de musiques sympathiques et de bruitages bien réalisés. Des détails esthétiques qui font plaisir à voir et contribuent à faire passer un bon petit moment. C’est avant tout à cela que se destine Feeding Frenzy : prendre du plaisir de façon simple et accessible sans forcément chercher le high-score à tout prix. Ah oui, en parlant de prix. 800 points Microsoft, c’est beaucoup (un peu moins de 10 euros) au vu du contenu, soigné mais pas aussi garni que l’assiette de nos aquatiques belligérants.

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