Driv3r : les aveux
Deux ans après sa sortie, Driv3r reste encore dans les mémoires comme l’un des plus gros scandales du jeu vidéo moderne, puisque, impatiemment attendu par de nombreux joueurs, le titre a défrayé la chronique par son terrible manque de finition.Des carences qui ont été reconnues aujourd’huipar Nique Fajors, vice-président ventes et marketing chez Atari.
"[Driv3r] était un produit non-terminé qui a été mis sur le marché à la va-vite pour des raisons financières."a-t-ilconcédélors durassemblement presse annuel de l’éditeur françaisà Los Angeles. Des aveux qui sont sûrement plus faciles à effectuer alors que la vente de la série des Driver vient d’être conclue avec Ubisoft.
Fajors a bien évidemment promis qu’un tel cas de figure ne se reproduirait plus chez Atari, et que ce genre d’expérience traumatisait plus qu’autre chose les équipes de programmeurs, mais ce n’est sans doute pas la dernière fois que des questions degros sousempoisonneront le développement d’un jeu.
Pour rappel, la mise sur le marché de Driv3r avait été suivie du départ plus ou moins volontaire du créateur de la licence, Martin Edmondson, qui avait par la suite poursuivi Atari pour licenciement abusif. Une affaire, décidément, à oublier.