Dossier

Une première partie de la présentation est consacrée aux jeux Lucas Arts. Le bon vieux Indiana Jones est de retour sur les consoles de nouvelle génération, prêt à nous faire oublier ses précédentes aventures, parfois hasardeuses (exception faîte d’un volet très réussi sur Xbox). Le tout nouveau moteur du jeu a été pensé pour nous en mettre plein les yeux. Un des développeurs, pad en main, nous fait profiter d’une séance de gameplay. Les graphismes semblent vraiment détaillés. L’action se déroule dans le Chinatown de San Francisco. Beaucoup d’enseignes lumineuses, beaucoup de vitrines multi couleurs, et quelques ennemis. Le but de la présentation reste de nous montrer le moteur physique développé pour l’occasion.

Très convaincantes, les séances de combat au corps à corps permettent d’envoyer dans le décor ses ennemis. Balancez-en un contre une voiture, les vitres éclateront en mille morceaux, balancez-en un autre contre une porte en bois, elle se brisera au contact. Mieux encore, des réactions en chaîne peuvent être réalisées. Il suffit d’envoyer valdinguer un ennemi sur un tonneau d’explosif qui s’enclenchera alors et enverra le corps dans les airs. Autre exemple, si une enseigne lumineuse traine dans le coin et que le corps la touche, tout s’écroulera dans un amas de lumière, fumée et explosions.

Pour finir, une dernière petite démo nous montre Indiana sur un pont de lianes. En le faisant se mouvoir, le pont bouge avec lui. Son corps s’avère très "flexible". Le modèle s’est montré presque "vivant"- chaque mouvement pouvant le faire tomber en avant, en arrière, sur le côté, et bien sûr par dessus le pont avec un résultat, encore une fois, très positif. Un dernier petit coup dans la nuque : les développeurs font tomber des rochers de différentes envergures sur le personnage, lequel réagira en fonction du poids de ce dernier grâce à la présence d’un moteur physique qui a misé sur une gestuelle approfondie.

Une petite présentation du prochain Star Wars Next-Gen s’en suit. Pas de gameplay, juste une vidéo pré-calculée dévoilant quelques pouvoirs attribués aux chevaliers Jedi. Il est très simple de faire léviter différents corps dans l’espace, plus spécialement pour tuer ses ennemis. Nous pouvons ainsi les faire valdinguer au loin, les frapper plusieurs fois au sol ou encore les arracher d’un morceau du décor, qui accessoirement s’arrache aussi. Que du bon et de l’impressionnant, du moins pour cette séquence

La présentation se termine sur plusieurs tests de destruction de différents matériaux. Une première planche en bois est présentée : l’ancienne génération. Elle se brise en deux en lui envoyant un objet dessus, sans effet. La nouvelle génération de planche en bois se brise en beaucoup plus de morceaux pour un meilleur rendu et donc une meilleure immersion. Ensuite, d’autres matériaux sont exposés : du verre qui se brise également en mille morceaux, de la glace que l’on doit frapper plusieurs fois pour qu’elle se fragmente puis se brise et enfin du métal que l’on déforme au fur et à mesure des coups. Le plus fun est le test du matériau "gelée" qui se déforme tout bizarrement dans tous les sens. En plus sur le morceau de gelée était apposée une tête de Jar Jar Binks. Effet garanti.

Le gros morceau Call of Duty 3 nous est présenté dans une autre pièce. Tout d’abord c’est Tony Hawk Project 8 qui se dévoile un peu plus avec une séquence de gameplay en temps réel. Le joueur évolue, en fait, dans un quartier banlieusard d’une ville tout ce qu’il y a de plus normal. Forcément, nous concluons assez vite que tout sera prétexte à placer quelques rides dans cet environnement. Un skate park se situe à proximité de votre habitation virtuelle. C’est l’endroit idéal pour s’entraîner, prendre des cours et progresser. Le gros challenge de ce nouveau volet est de rendre l’expérience incroyablement réaliste. C’est dans cette optique que vous pourrez contrôler chaque jambe du skater. Stick droit : jambe droite, stick gauche : jambe gauche. Les figures en sont d’autant plus complexes au final. Il faut bien gérer ses mouvements avec les sticks et bien se synchroniser avec la planche, forcément capricieuse à certains moments. Ces cours particuliers, rajoutés aux modes de jeu libres ajouteront de l’intérêt au titre. C’est beau et fluide, mais pas non plus révolutionnaire.

Pour en finir avec Activision, le meilleur (du moins le supposons nous) pour la fin, à savoir Call of Duty 3. Rien de nouveau, somme toute, dans ce qui est montré. Le niveau se déroule sous une pluie battante et il faut suivre un char à travers une immense embuscade allemande. C’est beau, ça bouge bien, ça tire dans tous les sens. L’impression de jouer à un Call of Duty 2+ se fait sentir mais les effets visuels plus poussés au niveau de la fumée, des explosions, de la physique et des gestes ne nous trompent pas plus longtemps.