Contra
Vieille recette, mets goûtu
Certes, Contra aura bientôt vingt ans, mais le considérer comme une énième vieillerie peu digne d’intérêt serait une erreur. En dépit d’une maniabilité posée,pas toujours évidente à maîtriser, il est véritablement plaisant à jouer, mariant les phases en scrolling 2D classique à du shoot en couloir, en fausse 3D. Il est aussi difficile. Bien que le nombre de niveaux soit assez réduit, il suffit d’une balle pour faire mordre la poussière au héros, ce qui complique assez sérieusement la tâche face à des fusillades nourries. Heureusement, de nombreuses armes peuvent être trouvées çà et là pour se frayer un chemin jusqu’aux boss, lesquels s’avèrent toujours plus coriaces au cours de la progression. Souvent, il faut faire preuve d’anticipation et d’une certaine vivacité pour éviter ennemis et tirs, lents mais terriblement traîtreux.
Lance et Bill, frères d’armes
Un des attraits principaux de Contra, c’est de proposer un mode coopératif accessible tant sur le Live qu’en local sur une même console. Très distrayant, il permet de modifier l’approche du titre tout en lui donnant un second souffle si, d’aventure, on l’a déjà terminé. En effet, tout s’articule autour des mêmes niveaux et, une fois l’affaire terminée, il n’y a plus grand chose à se mettre sous la dent. Un petit bémol : le format de l’écran de jeu, très étroit, qui aurait gagné à être quelque peu élargi pour mieux appréhender la suite des événements. Certains niveaux s’y adaptent (scrolling vertical, on lesescalade), d’autres pas.