Dossier

25.11.2006 à 13h18 par |Source : Rédaction

Le volant Xbox 360 au banc d’essai

Chers amis fous du volant, le dieu Bill Gates (ne lésinons pas sur le choix des mots) a enfin exhaucé toutes nos prières d’amateurs de jeux de courses. Le volant officiel Xbox 360 arrive sur le marché d’où notre envie de le tester en vue de savoir si l’outil s’avère indispensable ou non ! Que ceux qui souhaitent taquiner l’apex comme en vrai me suivent. Attention, ce test est rageur dans la ligne droite des stands.

Bilan des premières impressions

Nous le réclamions depuis un certain temps ce volant. Il faut dire que la Xbox 360 étant une console d’exception pour tout fan de simulation automobile qui se respecte, l’absence d’un volant officiel digne de ce nom et disposant d’un véritable retour de force était totalement contre nature (bon, certes, on en rajoute un peu là). L’erreur semble réparée sur la nouvelle générationde console et, c’est avec ferveur, que nous espérons maintenant profiter de très bons titres déjà parus comme Project Gotham Racing 3 ou Test Drive Unlimited en attendant de futures sorties à l’image de Forza Motorsport 2 – titre prévu pour ce printemps. Sans plus tarder entrons dans le vif du sujet. L’énorme packaging une fois ouvert, on entrevoit la bête qui vous fera gagner dix secondes au tour. Première constatation, c’est du lourd, la masse de l’engin dégage une réelle impression de robustesse, accentuée par un design assez massif mais restant très agréable à l’œil. D’ailleurs, celui ci pourrait regretter la vue de ces plastiques « pas très sport » mais de très bonne qualité et se fondant parfaitement dans l’ambiance Xbox. Le volant en lui même est typé sport avec un grip très agréable au toucher et une finition parfaite et très classe pour le moyeu central. Seules les palettes derrière le volant font mauvaise impression. Le pédalier parait lui aussi très solide.

La prise en main s’avère donc très agréable, mais non exempte de défauts pour autant. Vous comprendrez dans la suite en quoi ils sont gênants. A première vue, le volant semble petit (diamètre de 25cm) et l’on en déduit qu’un rayon plus gros aurait peut être était plus agréable. Ce problème se ressent assez vite durant les premiers instants de gameplay. Le pédalier, quant à lui, n’est pas vraiment adapté pour les petits pieds qui, une fois placés au bon endroit, ont du mal à pousser l’accélérateur à fond (c’est le cas de mon petit 41) mais sachez que la stabilité est impeccable et qu’il est parfaitement plaqué au sol grâce à son design bien pensé, tout comme le volant qui ne glisse pas sur les genoux grâce à un grip efficace. L’angle de rotation est bon, mais sans plus : un peu moins de 360° seulement, toutefois c’est suffisant. Coté branchement, vous savez déjà que le volant est totalement sans fil du moins sans connexion avec la console car, pour bénéficier des capacités complètes de l’engin, il faut le relier au secteur. Dans le cas contraire vous ne profiterez pas du retour de force mais seulement des vibrations. Pour résumer le tout, retenez simplement que ce beau volant dégage une véritable bonne impression de solidité malgré quelques choix de conception discutables.

On se lance dans une première course

Passé le stade où l’on a admiré le volant sous tous les angles, l’intérêt réside dans le jeu et les apports dans le gameplay. Bonne surprise le volant est vendu avec PGR 3, toujours un must have dans sa catégorie.Une fois le DVD lancé, la première chose à faire est d’aller fouiller un peu le menu des options pour voir les différents réglages et calibrages. Vous serez, néanmoins, surpris de constater qu’il n’y a rien de tout cela. PGR 3 reconnaît le volant et sa configuration des touches, mais c’est tout…La petite déception mise de côté, on se lance très vite dans une course. Je vous conseillerai de commencer par un circuit facile avec une voiture peu puissante. En effet, les premiers instants sont déroutants pour un joueur, ayant passé sa vie marié à sa fidèle manette. On a du mal à tourner, on perd complètement ses repères. La synchronisation entre le freinage et l’accélération n’est plus et c’est bel et bien cet aspect là qui pose le plus de problèmes. Comme décris précédemment, la petite taille du volant est assez gênante pour tout automobiliste régulier, on se dit rapidement que ce n’est pas réaliste et on en vient à préférer le pad…dans un premier temps ! Cependant, se serait faire une énorme bêtise que de stopper ses efforts après quelques minutes. L’adaptation demande une bonne heure de pratique pour maîtriser les bases. Bien plus pour taquiner le chrono, il vous faudra donc être patient. A contrario, soyez sûr que le fun arrive très vite si vous persistez. Après une période d’essai, on se prend au jeu, on braque ou contre braque. Le volant se comporte parfaitement bien, la précision étant redoutable tandis que les vibrations, localisées, sont très bien gérées et ne manquent pas de puissance. De son côté, le retour de force, bien présent, renvoie toutes les informations de la pisteau pilote. On a plaisir à déguster chaque vibreur, on attend avec impatience les passages de vitesse au volant (comme Shumi) et l’on prend son pied à chaque dérapage contrôlé. Finalement, malgré les premières minutes assez décourageantes, on prend mesure du pouvoir addictif que procure un véritable volant à retour de force. Qu’en est-il des performances ? Pour être franc, vous ne battrez peut être pas vos meilleurs temps, mais vous prendrez certainement plus de plaisir à bien rouler en s’appuyant sur de belles trajectoires et de beaux freinages.

Maintenant l’équipe tient à préciser que le volant n’a été testé, à ce stade, que sur PGR 3. Certains joueurs font écho d’un bon rendu sur le dernier Burnout mais nous espérons l’essayer au plus vite sur Test Drive Unlimited et forcément sur Forza Motorsport 2 puisque le volant ayant été développé en parallèle du titre de Turn 10, nous en conclurons une compatibilité optimale. Enfin, le père de Spin étant un amateur de courses automobiles et un pilote sur route émérite (mais un joueur néophyte), son cher rejeton lui a proposé de tester le volant pour Xbox-Mag !

Spin : « Salut ‘pa, décline ton identité pour tout nos lecteurs. Nom ? »

Papa de Spin : « Henry »

Spin : « Pseudo ? »

Papa de Spin : « Pseu … quoi ? »

Spin : « Age ? »

Papa de Spin : « 47 »

Spin : « Ok très bien, les présentations sont faites, alors toi qui fait parfois plusieurs centaines de kilomètres dans une même journée, je vais te mettre entre les mains, le tout nouveau volant officiel Xbox 360. Tu vas tester PGR 3 pour Xbox Mag. Prêt ? »

Papa de Spin : « Oui… ça t’a coûté combien encore cette bêtise ? »

Spin : « 130€ avec un jeu inclus, une belle offre, je te rassure. C’est parti !Quelles sont tes premières conclusions ? »

Papa de Spin : « C’est bien plus sympa qu’avec un pad, j’avoue que pour une fois, je retrouve quelques sensations de la véritable conduite sur route. Le volant semble solide, il est agréable, bien plus sympa que le dernier que nous avions acheté. »

Spin : « Oui c’est vrai, ce volant a été développé par l’équipe des créateurs des « forces feedback » sur pc, considérés comme des musts. »

Papa de Spin : « Ok, mais est-ce mieux que les tout derniers Logitech de luxe ? »

Spin : « Non, peut-être pas, mais pour 130€ on obtient un rapport qualité prix défiant toute concurrence. Tu penses, te plonger dans l’univers des jeux vidéo maintenant que tu as enfin un accessoire à la mesure de ton talent ? »

Papa de Spin : « Bien sûr, d’ailleurs je vais essayer d’exploser tous tes chronos. D’ailleurs tu n’as pas des cours à réviser toi ? File dans ta chambre ! »

[MAJ] Impressions de Siberia et tests réalisés sur Test Drive Unimited et Need for Speed Carbon

Sorti d’un joli packaging qui l’enserre solidement, le volant surprend de prime abord par un aspect robuste mais une légèreté agréable qui permet de le déplacer aisément. Son grain anti-dérapant permet une bonne prise en main mais aussi une fixation immédiate sur le support (en l’occurrence, c’est sur une table en verre qu’il a été testé cette fois-ci et, à ce titre, nous dirons qu’il ne raye, ni ne griffe aucunement la matière). Il est déjà stable sans la présence de la vis à serrer mais, pour un maximum de sûreté, clipsez celle-ci en dessous. De son côté, le pédalier (ultra léger) se raccorde au volant tandis que ce dernier peut fonctionner en branchant un câble ou sans fil grâce aux piles fournies.

La reconnaissance sur console prend cinq minutes et la manipulation à suivre est bien indiquée. En fait, le volant – une fois allumé – remplace automatiquement vous manette et va aller se positionner sur l’un des quatre emplacements libres. A vous de pousser la table ou votre fauteuil ensuite en fonction de votre taille pour être à l’aise, mais sachez mesdemoiselles que les chaussures à talon ne sont pas bien pratiques sur le pédalier (idéalement chaussures plates ou pied nu pour bien adhérer, les chaussettes glissant un peu). Outre ces considérations techniques de haute importance, munissez vous d’une bouteille d’eau et c’est parti pour s’enfiler des heures de route. L’accessoire s’assimile rapidement puisque nous retrouvons les quatre boutons de couleur sur la partie droite, le gros bouton au centre permettant d’activer l’interface Live, les touches Back et Start de par et d’autre ainsi que deux sortes de gâchettes à l’arrière – lesquelles vont permettre la vue arrière et le changement de vue du bolide sur Test Drive Unlimited. On remarque, de même, une prise pour le micro et un bouton de raccordement console / volant sur le socle. Enfin, celui-ci n’est pas complètement rond puisque l’on observe une partie plate sur le bord inférieur. L’ensemble donne un rendu très esthétique, dans la gamme de couleurs de la console et propose une finition vraiment travaillée et solide. Certes, le volant reste petit mais ce constat ne nuit finalement pas à la conduite, d’autant plus que sa matière permet de bien l’agripper et, si vous avez les mains moites, le côté presque poreux semble annuler toute transpiration.

Le site ayant déjà émis une opinion sur Project Gotham Racing 3 (fourni dans le pack), nous nous sommes intéressés aux titres Test Drive Unlimited (Atari) et Need for Speed Carbon (Electronic Arts) car ils présentent deux systèmes de conduite assez différents- tout en étant radicalement éloignés de PGR3 (forcément, on passe de la simulation à l’arcade).

Les cocotiers, l’océan à perte de vue et un Zest Drive sans modération

Le titre d’Eden Games se présente comme l’un des jeux les plus aptes à apprécier le volant grâce à sa possibilité de parcourir librement plus de mille kilomètres ou de participer à des challenges (seul ou à plusieurs) très variés. Du coup, le volant peut être testé dans différentes situations. Premièrement, vous trouvez dans les options deux barres permettant de calibrer les sensations avec le volant. Toutefois, le titre étant sorti bien avant le volant, on ne note ni retour de force, ni tremblement en roulant sur l’herbe, par exemple, mais il est possible qu’Eden Games y remédie par un patch. Les barres à régler permettent surtout un coulissement plus ou moins accentué du volant (qui ne fait pas un réel 360° nous le rappelons). Le pédalier est bien calibré entre l’accélération et le freinage mais allez y mollo si vous entamez vos premières sorties avec une classe A, tunée de surcroît. En effet, la Ferrari Enzo ou la Mac Laren risquent de vous surprendre. Par contre, sur ces modèles haut de gamme le volant n’a pas besoin d’être beaucoup tourné alors qu’il nécessitera plus d’efforts sur une classe moindre.

Maintenant que vous soyez défenseurs de la vue à la première ou à la troisième personne, le titre s’avère beaucoup plus immersif en vue interne même s’il faut bien deux à trois heures de pratique pour dompter la bête. Comptez en une dizaine pour espérer gagner un challenge (en étant un minimum doué à la base car plus on roule vite, plus la maniabilité est risquée). En revanche, même à un niveau moyen on tient quand même sur la route. Sur Test Drive, le plaisir est immense : on se prend en jeu en vagabondant sur l’île et à réviser, pour l’occasion, le code de la route car l’effet volant + signalisation s’avère être un excellent simulateur de conduite. Même avec l’absence de sensations, le titre se révèle très fun – moins réaliste qu’un PGR3 certes – mais offrant de bons moments. On peut introduire des effets de patinage en jouant en même temps sur l’accélération et le freinage d’ailleurs.

Les gangs s’affrontent mais il n’en restera qu’un sur la route

Après quelques cocktails hawaïens, changement de décor radical puisque le sémillant Neville nous attend pour quelques tours de route. Là, toutefois, ce n’est pas le même topo : autant sur le précédent, on peut commencer en roulant peinard, en prenant la peine de ne pas appuyer trop fort sur le pédalier, autant dans Need for Speed, la conduite est aussi vertigineuse qu’un salto sur patinoire. L’épisode Carbon nous réserve une vraie séance de savonnette avec un volant ultra sensible, qui nous mène fatalement à rencontrer des murs de façon inopinée. Et ce qui devait arriver arriva ! Quelques coups de volant intempestifs et nous voilà dans le pare-choc d’une voiture de police qui ne tarde pas à appeler ses collègues. Trop peu d’heures au compteur pour bien manier l’outil nous coûtent une arrestation et une belle amende.

Là encore, le joueur devra faire preuve de patience et s’entraîner quelques heures, cependant comme pour son homologue, les créateurs su titre ont eu la riche idée de nous permettre de faire du « roaming » dans les nombreux quartiers de Palmont City. Ici aussi pas de retour de force mais quelques tremblements en passant sur les pelouses (même s’il n’y a aucune option à configurer), en revanche la conduite est bien plus sensible et exigera de bouger, pas tant le pédalier, mais surtout le volant avec douceur. Les challenges ne s’avèrent vraiment pas évident dans un premier temps, surtout si vous actionnez le turbo ou si vous faîtes appel à un aspiro, un éclaireur ou un bloqueur. L’expérience s’avère plutôt marrante encore une fois, à condition de persévérer un peu !

Que dire de ce volant au final ? Certes, il n’est pas essentiel pour s’amuser mais s’avère bien fun à utiliser. Avec sa jolie finition bien pensée (bien vu de mettre les boutons proches des mains histoire de ne pas lâcher le volant) et son poids léger, il peut se transporter facilement et ne dénature pas avec votre console. Entre les deux jeux, le choix variera en fonction de vos affinités sachant que le pédalier est plus sensible sur Test Drive tandis que c’est le volant qui l’est davantage sur Need for Speed Carbon.

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