Novadrome
Un pneu qui a de l’allure…
Sur le papier, Novadrome incarne un peu le genre de soft dont on rêve sur le Live Arcade : une espèce de Mario Kart en mode battle. Dans un cadre futuriste, des véhicules qu’on dirait tout droits sortis d’un catalogue Nikko s’affrontent en se fonçant dessus et en s’alignant mutuellement à grand renfort de lasers. Pas mal de niveaux et de modes de jeu, du multijoueur sur le Xbox Live, une campagne solo, bref, Stainless a là de quoi se rappeler au bon souvenir des gamers (bah oui, qui peut dire comme ça, de tête, ce qu’ils ont programmé depuis Carmageddon ?). D’accord, c’est entendu, mais en principe seulement.
…mais qui aurait besoin d’une rustine !
En pratique, Novadrome cumule un certain nombre de défauts, malheureusement assez rédhibitoires. Tout d’abord, on peut citer le fait que sa diversité de véhicules, de modes et de niveaux ne soit accessible qu’après de longues séances de déblocage en solo. Ensuite, on peut déplorer que son mode multi soit uniquement accessible en ligne et non sur une même console. Autre accroc : son style. Prenant le parti de la science-fiction, le soft ne propose pas des graphismes et une ambiance très attachants. Assez dépouillées, les arènes et les véhicules manquent d’un petit quelque chose. Même verdict pour la musique. Alors oui, il ne faut pas oublier qu’on est sur le Live Arcade et bla bla bla, mais ce qu’on commence à voir arriver (Roboblitz, Small Arms et compagnie)prouve que la technique d’un jeu, même sur un espace aussi réduit, peut être bien meilleure que ça.
Passons à la tare principale de Novadrome : son gameplay. A priori, et encore une fois, tout est là. Tir, accélérateurs, tremplins, armes diverses, bonus variés, etc. En pratique, les véhicules ne répondent pas bien, le tir est aussi ergonomique que le tableau de bord d’une Dacia et les parties finissent très vite par lasser, à cause d’une imprécision qui engendre une redondance désagréable. De quoi retirer un bon nombre de points surun permis galactique de base.