Peter Moore, la réaction après les objectifs revus
GameSpot recueille les premièresdéclarations de l’ami Peter Moore après la revue des objectifs de la 360 à la baisse (pour savoir de quoi il retourne, direction notre news sur le sujet). Le mot d’ordre est "rentabilité", comme si Microsoft se réveillait après la bonnecuite de Noël.
"[La diminution des objectifs de vente de la 360]tient à plusieurs choses. Il y a un peu d’incertitude sur le marché actuellement, et nous avons décidé d’opter pour la prudence pour cette période de l’année fiscale (qui est toujours assez maussade de toute façon) et de descendre nos objectifs à 12 millions. Ce qu’il y a aussi, c’est que nous essayons de nous concentrer sur la rentabilité, ce qui nous fait prendre certaines décisions autrement que nous ne l’aurions fait s’il ne fallait pas atteindre ce but-là. [...] Quand vous pensez au futur [...] et que vous savez que vous êtes sur la bonne voie, vous devez parfois faire des choix d’investissement différents, et c’est ce que nous faisons."
Moore, interrogé sur la différence entre coût de production et prix de vente de la 360, avoue à demi-mot que, oui, le ratio est à présent positif pour Microsoft, mais qu’il doit devenir encore plus important. "A un moment, vous devez penser à prendre le contrôle de votre business," dit-il.
"Nous nous sentons bien là où nous nous trouvons en termes de prix, particulièrement par rapport à la PS3. Avec la rentabilité au premier plan, c’est un sujet que je vais devoir étudier de près."
Parlant du moment où les pertes se transformeront en profit : "C’est un engagement que Robbie Bach a pris vis-à-vis de Wall Street et c’est un engagement que j’ai pris vis-à-vis de Robbie avec mon business, qui forme l’immense majorité des revenus de la division Entertainment and Devices."
Abordant les choses à améliorer : "Nous sentons qu’il y a encore du travail à fournir pour les jeux s’adressant à une pluslarge audience. On voit bien que Nintendo a trouvé la formule pour attirer les joueurs plus occasionnels ou les gens qui jouent en famille. Je les admire pour ça. Bien sûr, c’est quelque chose qu’ils ont en eux. C’est quelque chose que nous devons explorer plus avant et, croyez-moi, nous le faisons."
Et enfin, sur les conséquences d’un échec dans la course à la rentabilité : "Il n’y aura de changements que si nous n’arrivons pas à être rentables… Si ça arrive, certaines choses pourraientchanger."