Unreal Engine 3 : à la conquête du monde
Interrogé par Wired, Mark Rein a affirmé, comme il l’avait déjà fait, que Gears of War avait coûté moins de 10 millions de dollars en développement. Il en a profité pour faire de la pub pour l’Unreal Engine 3, le moteur à présent célèbre d’Epic Games.
"Les gens disent tout le temps que les jeux nouvelle génération sont trop chers à développer.Nous, nous leurdisons : vous devriez essayer notre technologie."
Rein a insisté sur le fait qu’il était possible, sur base d’UE3, de réaliser n’importe quel type de jeu.
"La seule barrière, c’est l’imagination" a-t-il lâché, espérant sans doute faire appel à notre fibre idéaliste. Mais est-il encore nécessaire de faire la pub d’un moteur déjà utilisé dans des dizaines et des dizaines de titres ?Il y a Gears of War et Unreal Tournament 3, bien entendu, mais aussi Bioshock, Mass Effect etToo Human (deux trilogies annoncées, donc 6 jeux potentiels), Stranglehold et bien d’autres. Sony, Electronic Arts, THQ, Atari, Buena Vista, Vivendiet même l’armée américaine (!),tous ont acheté les droits nécessaires à l’utilisation de la bête. Certains éditeurs, comme Midway, proposent mêmeune gamme de futurs jeux entièrement basée sur l’UE3. Le Japon, jusqu’ici assez réticent à utiliser cette technologie occidentale, commence tout doucement à sauter le pas.Lost Odyssey, le RPG très attendu de Sakaguchi-San, utilise le moteur made in Epic, et Square-Enix vient d’en acquérir les droits. Mark Rein n’est donc visiblement pas le seul à être convaincu, et ce n’est que le début.
